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SEVILLE | |
Le nom de Sevilla provient
du toponyme ibère I-Spal (Isfân en carthaginois a donné l'Hispania romaine,
l'Isfâniya arabe, Espana médiévale) romanisé sous la forme Hispalis, devenu
ichbillia Isbaliya/Isbiliya/Ishbalyia/Isbilyia au VIII
siècle. La devise de Séville est "NO 8 DO" Le 8
représente ici un écheveau de laine, madeja en espagnol. La
phrase se lit donc : no madeja do, contraction de No
me ha dejado (« elle ne m’a pas laissé »). Cette formule
fait référence au roi Alphone X le Sage, lequel, chassé du pouvoir par son
fils Sanche, futur Sanche IV,
en 1282, se réfugie à Séville, l’une des très rares villes de sa couronne à lui
être restées fidèles face à son fils rebelle. Il y meurt en 1284. Cette devise
figure sur le drapeau municipal. Le blason, quant à lui, représente le roi Ferdinand III de Castille, conquérant de la ville en 1248, entouré de Saint Isidore et de son frère Saint Léandre qui furent tous deux archevêques de Séville aux vi et vii siècles. La devise de la cité figure au bas du blason. Office du Toursime
(situé à coté de la Cathédrale), demander
le plan ainsi que les fiches des sites à visiter avec les jours
et horaires d'ouverture. |
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CONSEILS AUX VOYAGEURS : Séville se visite à pied, les kms accumulés nécessitent une bonne paire de chaussure. Le mois
de mars - avril, les orangers sont en fleurs et la ville est
particulièrement odorante, même si les soirées sont
fraiches et courtes. Sans doute le mois de mai serait aussi une
excellente période.
Les restaurants à tapas sont une institution en Espagne et en particulier à Séville. Passer une semaine à Séville est une bonne formule pour vraiment apprécier la ville et ses nombreux sites à visiter. Pour les "retraités" de nombreuses visites sont à tarif réduit ! ! |
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Setas de Sevilla | |
Métropol Parasol est une structure de bois de 150 m sur 75 m et d'une hauteur de 28 m soutenue par 6 piliers. Situé au sud du quartier d'Encarmacion Regina dans le disstrict de Casco Antiguo. Elle recouvre la place de la Encarmacion. Le projet, présenté par l'archititecte berlinois Jurgen Mayer. Sa forme lui vaut le surnom de Setas de la Encarmacion (Champignons de la place de la Encarmacion ou Champignons de Séville) | |
Arbre amblématique, l'oranger amer dont les arômes embaubent toute la ville. Un vrai plaisir |
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L'Alcazar | |
Le Real Alcázar de Sevilla est
le palais royal de Séville. Le nom 'Alcazar' signifie château en espagnol et a été déviré
du mot arabe al-qasr (forteresse ou palais). Le complexe de palais est en style
Mudéjar : un style architectural avec de nombreuses influences des cultures
maure et chrétienne. Il s'agit vraisemblablement du plus ancien palais encore
en usage d'Europe : lorsque le roi Felipe V est en visite à Séville, ce palais appartenant au patrimoine mondial de l'UNESCO (en 1987) est encore sa résidence. Histoire du
palais Real Alcazar à Séville En 913, Abd-ar-Rahman III (le premier calife
d'Al-Andalus) ordonna la construction d'un château à cet endroit, où
originalement se trouvait un fort romain. Au 11ème siècle, le château fut
agrandi par le roi Al-Moetamid (le dernier roi de la dynastie des Abbadides)
pour en faire un palais. Au 14ème siècle, le palais fut reconquis sur les
Maures, à la suite de quoi le roi Alphonse X de Castille fit agrandir le palais
encore davantage. En 1364, le roi Pierre Ier de Castille ("Le Cruel")
ordonna la construction d'un nouveau palais, l'Alcázar, puis ses successeurs
continuèrent à l'agrandir. |
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Achat de billet : est préférable par Internet pour gagner en temps |
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Les jardins de l'Alcazar. | |
Les bains de Dona Maria de Padilla, construits vers le XII siècle. Un lieu qui servit sans doute à cacher les relations extraconjugales entre le roi Pedro 1er et Dona Maria |
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En plus des orangers en fleurs qui embaument la ville entière, les cerisiers en fleurs ornent les jardins |
Les oranges amers, comestibles, principalement exportées en Angleterre |
Points d'intérêts
du palais royal de Séville L'un des sites touristiques du palais Alcazar est
le Patio de las Doncellas. Dans le 'patio des vierges', un étang allongé est
entouré de jardins encastrés et d'une galerie avec des voûtes dentelées avec
accès aux salles de réception. Le Salón de Embajadores (Salle des ambassadeurs)
est impressionnant également, avec une splendide coupole en bois de cèdre
travaillé. Un autre bâtiment historique est la Casa de
Contratación. Dans la 'Casa de Contratación' datant de 1503, le roi Ferdinand
et la reine Isabelle recevaient entre autres l'explorateur Christophe Colomb.
Tout le commerce espagnol avec le Nouveau Monde était administré ici et elle
abritait aussi une école de navigation dirigée par Vespucci. De plus, le complexe palatial dispose de beaux et
vastes jardins: du style maure à celui de la Renaissance, avec de nombreux
étangs, des arbres exotiques, des chemins ombragés et des pavillons |
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Casa de Pilatos | |
Ce palais est conçu dans le premier quart du XVe siècle. Il
est le fruit de l'union des lignages des Enríquez y des Ribera. Tout au long du
XVIe siècle, du fait de la relation intense que les membres les plus illustres
de la lignée entretiennent avec l'Italie, il connaît des transformations
profondes, et assume le rôle de crible à travers lequel les nouvelles formes et
les nouveaux goûts de la Renaissance pénètrent à Séville. Des rénovations au
goût du Romantisme, exécutées au milieu du XIXe siècle, complètent sa
physionomie pittoresque, synthèse harmonieuse du gothico-mudéjar, de la
Renaissance et du Romantisme |
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Achat du billet : 12 euros la visite complète avec audio-guide en français (rare !) |
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Les bougainvilliers en fleurs sont omniprésents dans la plupart des jardins | |
Cathédrale de Séville et la Giralda |
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Cathédrale Notre-Dame du Siège (en espagnol : Catedral de Santa Maria de la Sede) de Séville est l'église-mère de l'archidiocèse
de Séville, en Andalousie. Construite entre 1402 et le XVI siècle
dans le style gothique, elle est célèbre pour son clocher, la Giralda, ancien
minaret hispano-mauresque de la grande mosquée almohade qui
s'élevait à l'emplacement de l'actuelle cathédrale |
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L'édifice a été construit en lieu et place d'une mosquée almohade à Séville, dans le souci de symboliser, par un monument prestigieux, la prospérité de la capitale andalouse devenue une grande cité commerçante après la Reconquista. Le vendredi 8 juillet 1401, lors de la réunion qui devait décider la construction du monument, Alonso Martinez, l'architecte de cette cathédrale, prononça cette phrase qui décrit bien l'état d'esprit des autorités sévillanes : « Construisons un temple si grand que ceux qui le verront terminé nous prendront pour des fous ! » Son premier architecte était le maître Carlin, originaire de Normandie. Les bâtisseurs réutilisèrent des éléments et des colonnes de la mosquée et transformèrent en campanile son minaret, la fameuse tour de la Giralda, aujourd'hui devenue le symbole de la ville |
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Achat billet : Billet standard 16,37 euros, 8,75 euros pour les + 65 ans et - 25 ans | |
Détail d'une porte Tombeau de Chrisophe Colomb Vue du jardin | |
La Giralda, ancien minaret de la mosquée préexistante, exerce la fonction de tour et de campanile ou clocher de la cathédrale. Elle est non seulement importante par son histoire, mais c'est aussi un monument d'une remarquable architecture. Sa base carrée située à 7,12 mètres au-dessus du niveau de la mer, a 13,61 mètres de côté, tandis que sa hauteur est de 104,06 mètres. Elle fut construite à l'image du minaret de la mosquée Koutoubia de Marrakech (au Maroc), bien que l'étage supérieur et le clocher à lanternon qui le surmonte soient de style Renaissance, européen Pour y accèder, 34 niveaux de marches, venir bien chaussé. |
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Place d'Espagne |
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Elle est conçue pour l’Exposition ibéro-américaine de 1929 par l'architecte local Anibal Gonzales (architecte responsable de l'événement). Ce dernier en initie la construction en 1914. González ayant présenté sa démission en 1926, la construction est reprise par Pedro Sánchez Núñez sous les ordres de Vincente Traver, remplaçant González au poste d'architecte responsable. Mille hommes ont participé à sa construction qui s'est terminée en 1928. C'est la construction la plus coûteuse de l'exposition |
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Le flamenco fait partie de la culture andalouse.
De très nombreux cabarets offrent des spectacles principalement en soirée.
Mais des démonstrations existent sur la Place d'Espagne(photo de droite) |
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Plaza de toros de la Maestranza | |
Les Arènes
de la Real Maestranza de Caballería de Séville (Plaza de toros de la
Real Maestranza de Caballeria de Sevlla ) en espagnol, souvent appelée « La
Maestranza » sont les arènes de la ville. Bâties entre le XVIII et le
XIX siècles, elles sont la propriété de l'institution militaire laïque Réputées par leur architecture
caractéristique, elles constituent un des monuments les plus appréciés des
touristes qui visitent la ville chaque année Elles furent d'ailleurs classées monument historique
en 1984 Elle est en effet pour beaucoup la plus belle et la
plus élégante de toutes les arènes d'Espagne : |
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Vue depuis la Giranda |
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Entrée +65 ans à 6 euros Un petit musée sur l'histoire des corridas |
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Quartier Santa Cruz |
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Le quartier de Santa Cruz est l'ancien quartier juif de Séville. Dans ce vieux quartier, se trouvent quelques intérêts touristiques, comme le Palais de l'Alcazar et la tour Giralda de la cathédrale. Le quartier est un labyrinthe de ruelles et de passages étroits, où vous pouvez vous balader agréablement ou vous délecter dans l'un des nombreux restaurants (touristiques) ou sur les places pleines d'ambiance. De nos jours, ce quartier, avec ses nombreuses maisons blanches, constitue le centre touristique de Séville |
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Autrefois, Séville avait la plus grande communauté juive
d'Espagne. Depuis la reconquête de la ville par Ferdinand III de Castille en
1248 sur les Almohades, Ferdinand III attribua ce quartier aux Juifs. Dans ce
quartier, ils pouvaient vivre en relative liberté. Au 14ème siècle, les choses
tournèrent mal : une période commença où la communauté juive fut chassée et
même assassinée si les pratiquants refusaient de se convertir au Christianisme.
Après que tous les juifs de la ville furent chassés en 1492, ils laissèrent
derrière eux ce magnifique quartier |
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Eglise Sainte Marie Madeleine, de style baroque, fondée en 1694. |
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Eglise de la Santa Caridad (Hôtel de la Charité) 1645 - 1682 | |
Université de Séville, fondée en 1505 |
Préfecture de Séville |
Quelques vues du quartier | |
La pratique de la religion au travers de processions dans toute la ville | |
Le "Victoria" faisait partie, avec quatre autres navires,
d'une expédition espagnole placée en 1518 sous le commandement du
Portugais Fernand de Magelan. Cette petite flotte quitta Séville le 10 août 1519 et le Victoria fut le seul navire à boucler le tour du monde. De retour à Séville le 16 septembre 1521, après 3 ans et 29 jours. Cette reconstitution est aujourd'hui un musée. |
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Départ en vacances ! ! |
Ficus géant (macrophylla de ficus) |
Restaurant
El Postiguillo, une de nos tables préférées
à Séville. A quelques pas de la Cathédrale. Adresse : C Dos de Mayo, 2 - Tél +34 954 56 51 62 Les tapas sont excellentes en particulier le dos de toros... |
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Quartier Triana | |
Le district est connu pour être traditionnellement un quartier d'artisans, spécialisé notamment dans l'art de la poterie et des azulejos. Il est également célèbre pour ses toreros (Juan Belmonte, Antonio Montes…), ses chanteurs et ses danseurs de flamenco, dont il est considéré comme le berceau. Triana a longtemps été le quartier gitan de Séville. Ils ont été expulsés vers les banlieues dans les années 1970, avec la pression du développement immobilier |
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Pont d'Isabelle II (Pont Triana). Construit en 1845 et inauguré en 1852, premier pont fixe de Séville. Auparavant, un pont flottant pemettait de traverser le Guadalquivir |
La Capilla de Carmen, petite chapelle située à l'extrémité du pont Isabelle II quantier Triana Construite en 1928 |
Vue depuis le pont Isabelle II, sur la Tour de Séville (Centre Commercial) |
Les sévillans viennent de délasser sur le bord du Guadalquivir |
Torre del Oro (Musée naval), visite gratuite Tour d'observation militaire. Construite au début du XIII siècle, durant la domination almohade. Construction : 1221 - 1222 d'une hauteur de 36 m. |
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La tour Sevilla, inauguré en 2016. | Au nord du quatier Triana, parc des arts contemporains |
Archives Générales des Indes | |
Les Archives générales des Indes sont nées en 1785 de la volonté de Charles III d’Espagne de centraliser en un lieu unique les documents relatifs aux colonies espagnoles, sans doute avec l'arrière-pensée de favoriser l'écriture d'une histoire de la colonisation qui contredise la légende noire répandue à ce sujet dans plusieurs pays européens, par exemple en France avec l'Histoire des deux Indes de l'abbé Raynal. Ces fonds étaient auparavant répartis entre les Archives générales de Simancas, proches de la saturation, Cadix et Séville. José de Galvez y Gallardo, secrétaire des Indes, fut chargé de mener à bien le projet, avec l'aide de l'historien Juan Bautista Muñoz, premier cosmographe des Indes |
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CADIX | |