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SWAZILAND AFRIQUE DU SUD COSTA RICA COLOMBIE CROATIE ITALIE
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VOYAGE
AU
PEROU



Du 23 août au 16 septembre 2003
Itinéraire :
  1. LIMA
  2. AREQUIPA
  3. CABANACONDE
  4. CHIVAY
  5. PUNO sur le bord du Lac TITICACA
  6. L'ïle D'AMANTANI
  7. L'île DE TAQUILE
  8. Le site de SILLUSTANI
  9. CUZCO
  10. AGUAS CALIENTES
  11. MACHU PICCHU
  12. OLLANTAYTAMBO
  13. CHINCHERO
  14. PISAQ
VIDEO COMPLETE DU VOYAGE

Informations générales :
  • Un TRUC concernant les documents, papiers et informations à protéger : Envoyez-vous les photocopies et autres informations à votre adresse mail et laissez le mail sur le serveur, il sera accessible partout où vous serez. Simple, efficace et pas cher.   
  • Identité du pays: Le Pérou est sans doute l'un des pays les plus mystérieux et le plus attirant tant par la gentillesse de sa population que par ses coutumes très colorées. Le pays représente en surface égale à deux fois la France mais avec 26 millions d'habitants. La région est bien entendu très montagneuse avec la région de l'altiplano La meilleure saison est sans doute le mois d'été (minimum de pluie). Compte tenu de l'altitude, il est fortement conseillé de se mettre en condition. Nous avons donc passé quelques jours dans la région d'Aréquipa (2000 mètres) avant d'attaquer l'Altiplano et le Lac Titicaca (4000 mètres).  
  • Les dépenses: La monnaie est le nuevo sol (1 euro = 3,35 soles) Nous sommes partis 44 jours et avons dépensé 1000 US$. La langue officielle est l'espagnol mais le Quechua reste encore très pratiqué (la langue des Incas) reprise comme emblème chez Décathlon ! ! 
  • Les déplacements: Il est très facile de se déplacer au Pérou, les transports sont peu onéreux, tant le bus que le train (très pitoresque) www.perurail.com Mas attention, il ne faut pas être pressé (Cusco - Agua Caliente à 40 km/h de moyenne)    
  • L'hébergement: Les hébergements sont comparativement à l'Asie d'une relative bonne qualité excepté dans les zones le plus reculées de la région des volcans d'Aréquipa (Cabanacondé).   
  • La restauration: La nourriture est très peu chère, à base de pommes de terre (dont c'est le pays d'origine, plus de 100 variétés). La boisson nationale, le mate de coca (sorte de tisane à base de feuilles de coca), c'est semble t-il un tonicardiaque et coupe faim, c'est la boisson offerte.    
  • La sécurité et autres ennuies : Nous n'avons à aucun moment été inquité si l'on respecte les règles minimales d'usage. Le fameux santier lumineux ne nous a pas éclairé.     

LIMA
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Arriver à LIMA: Nous avons pris le vol Ibéria Bordeaux - Madrid (7 heures de décalage horaire). Nous avons été accueilli par le proprio de l'Hôtel Familia Rodriguez (jotajot@terra.com.pe)que nous avions contacté par mail avant notre départ de France. L'aéroport se trouve à 15 km du centre ville. Capitale fondée en 1535, de 10 Millions d'habitants avec sa banlieue. Une certaine insécurité semble régner, nous n'avons rien vu de cela.     
  • L'hébergement : Nous avons loué depuis la France chez la Familia Rodriguez mailto:jotajot@terra.com.pe) (10 US$) avec petit déjeuner, bien située, à 500 mètres du centre, mais un peu trop bruyant.  
  • La restauration: Nous trouvons de nombreux restos pres du centre ville coté zone piétonnière, près du Palais et de la Plaza de Armas, du syndicat d'initiative et de a Cathédrale. 
  • Les points particuliers: Lima est une ville très polluée, un brouillard (la garua) persiste durant les mois d'été. L'ensemble de parc automobile est constitué des rebuts des USA, pollution et bruit assuré. Le dimanche vers 10h, la relève de la garde est l'un des attraits fort en couleurs.      
  • Les déplacements: Les bus ou taxis (sans compteurs et un peu arnaqueurs, excepté les taxis jaunes homologués !), mais le mieux c'est encore la visite de la ville à pied si l'on vit près du centre ville. Circuler à pied n'est pas un problème.     
  • Quitter LIMA: Nous avons pris un bus pour 17 h de route par la transpanaméricaine pour rejoindre Arequipa, proche du Chili, la région des volcans. Nous passerons près de Nasca (les fameuses lignes que l'on ne peut apercevoir que du ciel). Sur la route, nous avons eu une panne, une durite d'huile s'est coupée. Nous avons dû attendre quelques heures que le chauffeur effectue une réparation de fortune.
HISTOIRE DE LIMA
Sources :
http://whc.unesco.org/fr/list/500

Le Centre historique de Lima – la « Ciudad de los Reyes » (Ville des Rois) – est situé dans la vallée du Rímac. La ville a été fondée par le conquérant espagnol Francisco Pizarro en janvier 1535 sur les territoires dirigés par la chefferie de la vallée du Rímac. Lima a été la capitale politique, administrative, religieuse et économique de la vice-royauté du Pérou et la ville la plus importante des territoires sous domination espagnole en Amérique du Sud. Elle a joué un rôle de tout premier plan dans l’histoire du Nouveau Monde, de 1542 jusqu’au XVIIIe siècle, lorsque les créations des vice-royautés de la Nouvelle-Grenade (1718), et surtout de La Plata (1777), mirent graduellement fin à l’omnipotence de la plus ancienne colonie espagnole en Amérique du Sud.

Le processus d’évangélisation entraîna l’arrivée de plusieurs ordres religieux vers la fin du XVIe siècle. Ceux-ci reçurent un accueil très favorable qui se traduisit par la construction de nombreux et vastes couvents et églises très élaborés. Des hôpitaux, des écoles et des universités furent également construits. C’est ainsi que l’Université San Marco a été construite en 1551. La vie sociale et culturelle de la ville était organisée à l’intérieur de ces lieux, ce qui donna au Centre historique un caractère conventuel caractéristique de l’aspect de la ville jusqu’à la moitié du XXe siècle. C’est là que se développèrent une création et une production artistiques de très haut niveau, dont l’influence se fit sentir dans la plupart des régions d’Amérique du Sud. La mutation démographique depuis la ville coloniale jusqu’à nos jours explique les importantes modifications du paysage urbain. Il ne reste en effet que peu de traces du Centre historique de Lima dans la métropole d’aujourd’hui, à l’exception de quelques remarquables ensembles : la Plaza de Armas (avec la cathédrale, la chapelle Sagrario, le palais archiépiscopal), la Plaza de la Vera Cruz avec Santo Domingo, et surtout le complexe monumental du couvent de San Francisco. Bien que les aménagements urbains du XXe siècle, et notamment le percement, en 1940, de l’Avenida Abancay, aient rogné cet immense domaine, San Francisco présente encore un ensemble de bâtiments conventuels remarquable par son étendue, sa cohérence, la beauté de l’architecture et la richesse du décor intérieur.

Nombre de constructions et ouvrages d’art édifiés pendant la période de la vice-royauté sont aujourd’hui d’importants monuments historiques, comme le pont de pierre sur le Rímac, le Paseo de Aguas, la Alameda de los Descalzos et la Plaza de Toros de Acho, situés dans le district actuel de Rímac, et le Cimetière général, actuellement appelé Presbítero Matías Maestro. Au XVIIIe siècle, la ville était entourée de murs qui persistèrent jusqu’en 1870. Au cours de cette période, l’architecture de Lima a changé à la suite de plusieurs forts tremblements de terre en 1586, 1687 et 1746. Les bâtiments ont donc été stabilisés avec du pisé et des briques au rez-de-chaussée et de la quincha (utilisée à l’époque préhispanique) au premier étage, ce qui a amélioré le comportement des structures lors des séismes. L’architecture civile s’est alors caractérisée par des façades, des halls, des patios et en particulier des balcons fermés en porte à faux, qui ont peu varié de style et de genre pendant la période républicaine, jusqu’à la fin du XIXe siècle. Ce fut alors le point de départ de la « modernisation » urbaine et l’introduction de nouveaux styles d’architecture inspirés par l’Europe. Les monuments historiques (édifices religieux ou civils comme le palais Torre Tagle) situés dans le périmètre du site du patrimoine mondial, datent des XVIIe et XVIIIe siècles et sont des exemples typiques du style baroque hispano-américain. L’architecture des autres bâtiments est souvent représentative de la même époque, de sorte que – malgré l’insertion dans l’ancien tissu urbain de constructions du XIXe siècle (telle la Casa Courret de style Art nouveau) – ce noyau historique de la ville est évocateur de Lima telle qu’elle était à l’apogée du Royaume espagnol du Pérou.

La plaza de Armas ou plaza Mayor à LIMA. La plupart des places dans les villes et les villages se nomme ainsi : la place des armes. Il ne reste plus rien des vestiges du tremblement de terre de 1746, et entièrement rénovée en 1997.  Des monuments néo-colonialistes entourent la place.
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La Ville de LIMA,  fut fondée par le fameux Pizarro en janvier 1535 sous le nom de la ville de Ciudad de los Reyes (les rois mages ! !).  Malheureusement il ne subsiste pas grand chose de cette époque du fait des tremblements de terre.
La Plaza de Armas a été entièrement rénovée en 1997, sur la place se situe le palais du gouverneur, la relève de la garde, le dimanche est un moment fort en couleurs.  

Comme on le voit à gauche, les transports sont d'époque
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AREQUIPA
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation: A plus de 1000 km au sud de Lima, dans la région des volcans (dont le fameux Misti), nous passerons à Nazca (les fameuses lignes de Nazca) mais ne nous y  arrêterons pas. A 2300 mètres d'altitude, Arequipa sur le brod du Rio Chili, bénéficie de plus de 300 jours d'ensoleillement par an. Ce sont les premiers habitants, les Aymaras qui ont donné le nom d'Aréquipa qui signifie " l'endroit derrière la montagne pointue ". La ville construite en lave blanche est particulièrement agréable et propre.        
  • L'hébergement: Nous avons logé à l'hôtel Colonial House à 5 US$ (très calme), 114, rue puente Grau (200 m de la Plaza de Armas). On prend le petit déjeuner sur le toit de l'hôtel, face au volcal le Misti, ce qui est très agréable. mailto:colonialhouse@hotmail.com 
  • La restauration: De nombreux restaurants sympas et pas trop chers mais hors de la Plaza de Armas, dont le restaurant Yaku Mama yakumamarest@hotmail.com . Nous recommandons aussi le restaurant El Sol du Mayo à partir de 16 US$, endroit situé dans un parc ombragé, on y mange du cochon d'Inde grillé.    
  • Les points particuliers: A visiter les églises et les musées, mais un tour dans la ville est vraiment agréable.
  • Les déplacements: Les déplacements sont à faire  pied 
  • Pour quitter: Des bus partent vers toutes les grandes destinations. Nous, nous prendrons le bus pour Puno, sur le bord du Lac Titicaca. Mais avant, nous allons faire un tour de quelques jours vers Cabanacondé, voir les Condors géants, dans la région du Canyon de Colca. 
HISTOIRE DE AREQUIPA
Sources :
http://whc.unesco.org/fr/list/500

Le centre historique d’Arequipa, situé dans la province d’Arequipa, au pied de trois volcans aux cimes enneigées, représente la réponse intégrée des mains et des techniques et caractéristiques de construction avec les créations européennes, qui s’exprime à travers l’œuvre admirable des maîtres coloniaux et des maçons indiens. Cette combinaison d’influences alliée à la réponse à l’instabilité du sol due à l’activité sismique, est illustrée par les murs robustes, les arcades, les porches, les voûtes, les cours et les espaces ouverts, avec une forte influence autochtone dans la décoration baroque et élaborée des façades.
Ses bâtiments construits essentiellement dans une roche volcanique blanche ou rose, le sillar, donnent au centre historique d’Arequipa un caractère distinctif, fruit de circonstances naturelles et du contexte historique. Les peuples autochtones préexistants, la conquête espagnole et l’évangélisation, le cadre naturel spectaculaire et les fréquents séismes sont tous des facteurs primordiaux dans la définition de l’identité d’Arequipa. La ville est le produit de la résistance de sa population à des processus naturels et de la capacité des cultures à surmonter les crises. Arequipa a été fondée en 1540 dans une vallée qui avait été intensivement cultivée par les communautés préhispaniques. Le schéma d’un hameau indigène a survécu près du centre historique, dans le quartier de San Lázaro. Le site du patrimoine mondial se compose de 49 pâtés de maisons d’origine du schéma espagnol auxquels s’ajoutent 24 pâtés de maisons de la période coloniale et du XIXe siècle.
Des tremblements de terre majeurs ont marqué les moments clés de l’évolution architecturale d’Arequipa. On peut ainsi identifier cinq périodes de développement : la fondation en tant que village (1540-82), la splendeur baroque (1582-1784), l’apparition du rococo et du néoclassicisme (1784-1868), l’empirisme moderne et la mode néoclassique (1868-1960), et la création contemporaine. Le cœur de la ville historique est la Plaza de Armas (Plaza Mayor) avec ses arcades, l’hôtel de ville et la cathédrale. Dans un angle de la place se dressent l’église et les cloîtres de La Compañia, l’ensemble le plus représentatif de la période du baroque mestizo de la fin du XVIIIe siècle.
Le monastère de Santa Catalina est une spectaculaire citadelle religieuse qui intègre des styles architecturaux du XVIe au XIXe siècle. Le complexe de San Francisco comprend une petite place, l’église principale, le couvent et les cloîtres du tiers ordre. Les chapelles et les couvents de Santo Domingo datent du XVIe au XVIIIe siècle : San Agustín, La Merced et l’église de Santa Maria ; Santa Teresa et Santa Rosa ; le Puente Real (aujourd’hui Puente Bolognesi) et le Puente Grau sont aussi faits de sillar.
Le mérite de l’architecture d’Arequipa ne se limite pas à la somptuosité de ses monuments religieux. Il réside aussi dans la profusion des nobles casonas, maisons vernaculaires caractéristiques aux proportions bien équilibrées ; le centre historique compte quelque 500 casonas. L’espace urbain pénètre à l’intérieur des pâtés de maisons par le biais de grandes portes et de grands couloirs donnant sur les cours où sont reproduites les sculptures des façades, accentuant ainsi la continuité spatiale. Les portes et les fenêtres sont flanquées de piliers et couronnées de frontons en saillie qui se marient aux grands murs. La sobriété ornementale des porches s’harmonise avec la forme des voûtes, les corniches en saillie et les encorbellements sculptés. Les fenêtres étroites laissent pénétrer la lumière dans les arches semi-circulaires et sous les toits voûtés. Les casonas, avec les ensembles monumentaux, les rues et les places assurent l’harmonie et l’intégrité du paysage urbain, et confèrent à la ville une valeur urbaine exceptionnelle.
Le centre historique d’Arequipa se caractérise donc par son originalité et sa représentativité, le respect de la tradition, l’influence dans la région de peuplement, la géographie privilégiée, le plan d’aménagement, son schéma urbain et sa conception, ses matériaux, les systèmes de construction et de décoration et le riche métissage social et culturel.

Une panne de bus sur la transpanamaricaine, nous oblige à nous arrêter plusieurs heures. Un dépannage de fortune et nous repartirons. Le fameux El Misti 5822 m, couvert de neige et dont les premiers habitants, les Aymaras ont donné le nom  à  Aréquipa "l'endroit derrière la montagne pointue"  
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L'hôtel Colonial situé 114 rue Puente Grau. On y prend le petit déjeuner sur le toit, ce qui est très agréable. colonialhouse@hotmail.com      Sur la terrasse de l'hôtel Colonial, face aux volcans
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CABANACONDE
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation: Situé dans la région du Canyon de Colca, c'est ici que l'on peut voir de très près les condors géants (La Croix du Condor), voler au dessus de nos têtes. Le canyon s'étend sur une centaine de km. C'est le plus profond canyon du monde avec près de 3000 mètres de profondeur. Cabanacondé est située à 3200 mètres, c'est un village de quelques milliers d'habitants à près de 200 km d'Arequipa. Village de montagne qui a gardé son authenticité, nous recommandons sans hésitation ce village, mais n'y venez pas nombreux, l'hébergement est très spartiate. En général, les touristes s'arrêtent à Chivay pour aller à la cruz del condo voir les rapaces. 
  • Pour aller et quitter : Prendre le bus de la compagnie Reyna qui passe Chivay par une route blanche. Nous passerons près de la croix du Condor. Il nous faudra plus de 12 heures pour rejoindre Cabanacondé.    
  • L'hébergement : Nous avons logé à l'hôtel Talle Del Fuego Pablo, hébergement particulièrement précaire, sans doute une ancienne porcherie désaffectée. Mais pour 10 soles, difficile d'être exigeant. La douche est à l'extérieur, mais le patron est sympa.  
  • La restauration : Nous prendrons nos repas à l'hôtel pour quelques soles. 
  • Les points particuliers : Ballades dans les alentours ainsi que dans le village. Les villageois se déplacent encore à cheval. Nous ferons quelques randonnées à pied  jusqu'à la croix des condors (3 à 4 heures de marche à plus de 3400 mètres). Mais quel plaisir. On peut toutefois prendre le bus local qui va à Chivay et se faire arrêter à la croix des condors. Quant au retour, s'assurer les horaires approximatifs du seul bus journalier, mais la marche est aussi une bonne façon de vivre le pays. Il est possible de descendre au fond canyon... en deux jours de marche... avec un guide bien entendu.   
HISTOIRE DE CABANACONDE
Sources :
http://www.pablotour.com/fra/col_index.html

L'histoire de la région Collaguas, dans laquelle est situé le canyon du Colca, commence approximativement en l'an 200 de notre ère, avec une population réduite divisée en noyaux familiaux.
Après le déclin de la culture Wari (en 1100 ap. J-C.), les « Collaguas »,- un peuple de race aymará démembré, originaire de la nation Lucana - font leur apparition dans la région.
Finalement, avec l'apparition de la culture inca, les autorités ethniques de la région ont opté pour une politique d'alliance qui est restée sellée, grâce au mariage entre Mama Tancay Yanchi, la fille du CURACA de Coporaque, et l'inca Mayta Capac, d'après la tradition orale.
Au XIXème siècle, on a bouté les Curacas, pour installer, à leur place, les tribus d'indiens, dont les chefs deviendraient, avec le temps, en domestiques des autorités ecclésiastiques. exemple de voyage et tour decouverte:

Un arrêt imprévu sur la route entre Arequipa et Cabanaconde. Durant la nuit précédente, il y a eu un tremblement de terre, très courant dans ces contrées. Donc la route est coupée. Nous attendrons près de 5 heures avant que la route soit réparée. Une promenade dans le village de Cabanacondé. Le village a gardé toute son authenticité
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L'hôtel Talle Del Fuego Pablo est au centre du village. Pas de touriste, mais c'est du vrai. Paolino Hunco, le proprio, connait bien la région, il vous donnera des tuyaux.  Le village est situé à plus de 3200 mètres. Pour y aller, nous passerons un col à plus de 4800 mètres.
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Les villageois se déplacent à cheval  Dans le bus qui nous emnène au canyon de Colca, voir les Condors géants des Andes
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C'est l'un des plus profond canyon du monde  ! !
Nous randonnons plus de 4 heures à plus de 3500 mètres pour aller voir les condors géants à la croix des condors. Au fond, le fameux volcan Sabncaya (5975 mètres) entré en éruption en 1990. 
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Nous y verrons les condors géants voler au dessus de nos têtes, à la Croix du Condor. Pour les voir, le mieux est d'y aller le matin vers 9h car les thermiques sont favorables à leur envol. Les vols de condors au dessus de nos têtes.
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CHIVAY 
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation: Situé entre Cabanacodé et Aréquipa, ce village est un passage quasi obligé sur la route des volcans. En général, les routards s'arrêtent ici pour aller à la Croix des Condors. Le village présente des infrastructures plus importantes et meilleures, mais c'est moins typique que Cabanaconde. 
  • Pour aller et quitter : Prendre l'un des bus qui fait le trajet entre Cabanacondé et Aréquipa. 
  • L'hébergement : Nous avons logé à l'hôtel municipal, l'un des meilleur rapport qualité prix du secteur. Situé sur la place même, cet hôtel est très bien placé et calme.  
  • La restauration: Nous recommandons le resto la Casa Blanca, sur la place même. Nous déjeunerons dans un patio trés agréable. 
  • Les points particuliers : De nombreuses fêtes religieuses principalement le dimanche. 
Arrivée dans Chivay Une promenade dans le village
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L'une des nombreuses églises du village Une villageoise en habit local et son enfant.
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Un artisan couturier Une coiffe typique des Incas
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Les enfants du village très sympas. Sans doute ne voient-ils pas beaucoup de touriste Une fabrique de blocs de torchis pour la construction locale, les blocs sèchent au soleil
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PUNO au bord du lac TITICACA (3830 m)
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation: Située sur le bord du Lac TITICACA (8000 km²) la ville a été fondée en 1668, à proximité des mines d'argent Laykakota. A 3830 m d'altitude, c'est une ville très animée de 80.000 hts. Les nuits y sont froides, prévoir les doudounes.  
  • Pour aller et quitter : D'Aréquipa, prendre soit le train de nuit (mais seulement les mercredis, samedis et dimanches), soit l'un des bus (Cruz del Sur est pour 15 US$ une compagnie sûre et importante) qui fait le trajet vers Juliaca et Puno (comptez 7 h de trajet sur l'Altiplano)
  • L'hébergement : Nous avons logé à l'hôtel Europa situé au centre ville à deux pas du marché. pour 10$ petit déj compris 
  • La restauration : De nombreux restaurants El dorado... pour 4 à 5 $
  • Les points particuliers : Bien entendu, c'est le point de départ pour le Lac Titicaca avec l'île de Taquilé, les îles flottantes faites de totoras (roseaux), l'île dAmantani...  La visite du Yatari, Sillustami.... A notre avis, 3 à 4 jours sont nécessaires.
HISTOIRE DE PUNO
Sources :
http://www.rico-perou.com/Tourisme/puno.php
Le principal attrait touristique de Puno est le Lac Titicaca, situé dans le Plateau du Collao. Ses eaux offrent une grande richesse ichtyologique. On y voit un paysage grave et grandiose. Les impressionnants paysages enneigés de la Cordillère Real lui confèrent une atmosphère lourde en mystère.

Le lac Titicaca (Titikaka)
Titikaka signifie en Aymara (dialecte) "Pumas gris". Le lac se trouve à 6 patés de maisons de la Place de Armas de Puno et 7 minutes environ à pied. Le Titicaca est le lac navigable le plus haut au monde (3.810 mètres de hauteur), avec une surface approximative de 8.560 km², une longueur de 194 km et une largeur moyenne de 65 km. Dans les zones où sa profondeur dépasse les 25 mètres ses eaux sont de couleur bleue et dans les moins profondes il a la couleur verte diaphane que lui donnent les plantes aquatiques.
Depuis le port de Puno vous pouvez prendre part aux excursions vers les îles :
.Les Uros
On dit que les Uros, peuple de grande force physique qui habite sur les îles artificielles en Totora (plante aquatique), sont des descendants de la race la plus ancienne d'Amérique. L'île se trouve à environ 15 minutes en bateau à moteur
Les Uros est un regroupement de plusieurs petites îles artificelles qui à elles, constituent un véritable village flottant. Ces îles, les batisses et leurs embarcations entre autres sont aussi fait en totora séchée. Les Uros abritent un peuple qui par leurs mysterieuses coutumes et mode de vie sont devenus une puissante attraction touristique.
A 1000 km en bus d'Arequipa en passant par l'Altiplano avant d'arriver à Puno. Plateau andin à plus de 3000 m, on y observe des troupeaux de lamas
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Les berges du lac Titicaca avec le Yatari Les iles flottantes du peuple des Uros faites en totoras (roseaux). Unique au monde, surtout à ne pas rater, même si des touristes sont parmi vous.
La vie ds Uros et totalement liée au totoras. Ils s'en servent pour construire leurs embarcations. Tout est fait à base de totoras.
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La Yatari, le plus ancien bateau à moteur du  lac Titicaca. Construit en pièces détachées en Angleterre en 1862. Les 2766 pièces de métal furent acheminées par mer en contournant le Cap Horn jusqu'à Arica puis par train à Tacna et à dos de mules à travers les Andes jusqu'à Puno. Il y fut ensuite assemblé et mis à l'eau le jour de Noël 1870.      Depuis 1998, une association tente de récolter des fonds afin de le faire naviguer. Mais à ce jour seule une représentante reste à bord
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Le soir on y trouve les petits vendeurs de soupe. Une vue de notre hôtel Europa.
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L'ILE D'AMANTANI ( sur le Lac TITICACA)
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation: C'est l'une des îles les plus éloignée de Puno, mais aussi la plus typique, elle a gardé son authenticité. Nous y avons passé 2 jours chez l'habitant. Cette île très tranquille n'a ni eau ni électricité. Sans route, ni véhicule, ni chien... c'est le calme absolu. Les maisons nichées dans les collines à plus de 4200 m, les plus hautes sont Pachamama et Pachatata (Terre Mère et Terre Père) culture Tiahuanaco.    
  • Pour aller et quitter : Prendre les bateaux qui quittent Puno entre 7h30 et 8h30 pour 5 US$, il faut 4 heures pour atteindre l'île d'Amantani.  
  • L'hébergement : Nous avons logé chez l'habitant, sans eau ni électricité. La coutume veut que l'on apporte des cadeaux de bienvenue, en l'occurance, des fruits, car il n'y en a pas sur l'île.  
  • La restauration : La famille qui nous accueille fea nos repas, frugal, mais bon. 
  • Les points particuliers : Nous avons été convié à un match de football, convié en tant que participant ! ! Et faire une partie de foot à 4200 m, c'est loin d'être une partie de plaisir, d'ailleurs je n'ai pas tenu 5 minutes, rigolade des enfants du coin. Le soir, nos hôtes nous ont habillé de costumes traditionnels et avec les gens du village, nous avons dansé des danses locales à la lumière des lampes à pétrole, mais accompagné de musiques andines à la flutte de Pan. Si vous e avez l'occasion, allez-y c'est l'un de moment fort de notre voyage au Pérou.      
HISTOIRE D'AMANTANI
Sources :
http://www.rico-perou.com/Tourisme/puno.php
C'est une île assez peuplée comparée aux deux précédentes (4000 habitants), elle est aussi placée bien plus loin (4 heures environ). La principale activité d'Amantani est l'agriculture et sa valeur ethnique et culturelle.
L'île d'Amantani, vue du village
Vue sur la maison de nos hôtes, d'une grande gentillesse. Ils n'ont pas grand chose, mais partagent le peu qu'ils ont. L'hospitalité prend ici toute sa valeur.  
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Une autre vue de la maison de nos hôtes. Nous cherchons les commodités ! ! 
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La maison (pièce) mise à notre disposition.un lit, une table et deux chaises. Ne pas espérer écouter la radio ou voir la TV. Notre hôte Ines en habit traditionnel, avec de magnifiques broderies
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On nous offrira en guise d'apéro, du mate de serpolet, et oui...
Bien entendu, seule la bougie nous éclaire. Les veillées seront courtes, en plus il fait vraiment très froid. On se demande comment les gens du coin font pour vivre ici.
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Nos hôtes nous vêtiront d'habits traditionnels et nous irons danser avec les gens du village, dans une "salle des fêtes". Seules des lampes à pétrole éclaireront la pièce. Mais cette authenticité est vraiment inoubliable. Nous recommadons cette expérience 
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La famille qui nous a aceuilli durant 2 jours. La petite fille, les vêtements traditionnels 
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ILE DE TAQUILE ( sur le Lac TITICACA )
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation: C'est sans doute l'une des îles les plus visitées sur la Lac Titicaca. Les habitants de l'île parlent le quechua (langue des incas). La vie est traditionnelle, les mariages hors de la communauté sont rares. L'électricité est arrivée en 1990.
  • Pour aller et quitter : Prendre le bateau à partir de Puno ou comme nous, prendre le bateau qui fait Puno - Amantani - Taquilé - Puno.  
  • Les points particuliers : Ici les hommes tricottent, portent des gilets de couleurs et des bonnets (rouges quand ils sont mariès, rouges et blancs qand ils sont célibataires, ainsi il n'y a pas d'ambiguité ! !    
HISTOIRE DE TAQUILE
Sources :
http://www.rico-perou.com/Tourisme/puno.php
A 2 heures et demie environ de Puno. Les habitants de île de Taquile ont conservé leurs traditions vieilles de centaines d'années, notamment pour le tissage et donc la qualité du tissu local. Sur Taquile, ce sont les hommes qui tricotent, vous pourrez d'ailleurs vous en apercevoir lorsque vous aurez gravi les centaines de marches menant au village. Il n'est pas conseillé de courir car le manque d'oxygène vous fera vite décélérer...
A l'arrivée il y a une taxe d'entrée (!) de 1 US$,. Les habitants de Taquilé sont autonomes et gèrent l'économie de leur île.
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Ici se sont les hommes qui tricottent Un habitation locale
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Plus de 700 marches pour arriver au village. Monter ces marches à plus de 4000 mètres requière du souffle. Les femmes transportent les marchandises qui arrivent par bateau. Ces marchandises sont portées à dos de femme, nous en avons vue avec 1 bouteille de gaz comme nous en avons chez nous.
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ILES DES UROS - Iles flottantes de totoras (roseaux)
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation: Située non loin de Puno, ces  îles sont faites en totoras (roseaux) dont les uros se servent pour construire leurs îles en couches successives. Il y a environ 40 îles dont seulement une vingtaine est abordable. Avec le totora  ils fabriquent leurs embarcations. Sur la plus grande, il y a une école et de quoi se restaurer. Ne croyez pas ceux qui vous disent que les Uros vivent de nos jours sur leurs îles. Le progrès est là aussi pour nous rappeler comme chez les indiens Navaro que l'évolution existe même chez eux. Ils vous feront visiter leurs îles mais aux heures "d'ouverture" ! !   
  • Pour aller et quitter : Il y a des bateaux (des vrais) tous les jours (3 U$S). L'escursion dure 2 à 3 heures. Nous suggérons de prendre le bateau de 8h30, les touristes arrivent plus tard, aussi, vous serez plus tranquille. 
  • L'hébergement : Il semble que l'on peut avec autorisation camper sur certaines îles.   
  • La restauration : Prendre son encas.
  • Points particuliers : Promenade en bateau fait de totoras. A faire absolument
HISTOIRE DES UROS
Sources :
http://www.rico-perou.com/Tourisme/puno.php
On dit que les Uros, peuple de grande force physique qui habite sur les îles artificielles en Totora (plante aquatique), sont des descendants de la race la plus ancienne d'Amérique. L'île se trouve à environ 15 minutes en bateau à moteur
Les Uros est un regroupement de plusieurs petites îles artificelles qui à elles, constituent un véritable village flottant. Ces îles, les batisses et leurs embarcations entre autres sont aussi fait en totora séchée. Les Uros abritent un peuple qui par leurs mysterieuses coutumes et mode de vie sont devenus une puissante attraction touristique.

L'île flottante principale
Bateau fait de totoras, leur durée de vie est de 2 ans au mximum.
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Promenade en bateau fait de totoras avec les Uros. Le principe pour faire avancer le bateau est identique à celui des gondoliers à Venise.
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Un enfant sur l'une des îles habitée pour la journée par les Uros
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Une école sur l'île principale. Un Uros sonde l'épaisseur de son île au travers la couche de totoras, nous avons pu constater que l'épaisseur était d'environ 1 mètre
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SILLUSTANI  - Près de Puno
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation: Située à 37 km de Puno sur le route de Juliaca. A 4000 mètres Sillustani est un lieu où se pratiquait des rites funéraires. L'empire Inca était connu sous le nom de Tahuantinsuyo ou "Terre des quatre directions". Les Colla, peuple guerrier, parlaient aymara et enterratent leurs morts dans tours funéraires appelées chullpas. 
  • Pour aller et quitter : Prendre un bus dans l'une des nombreuses agences pour environ 6$ par personne comprenant l'entrée du site (2,5 $)
  • Les points particuliers : C'est un site historique que l'on peut visiter de 6h à 17h. Grande sérénité dans ce lieu
HISTOIRE DE SILLUSTANI
Sources :
http://www.rico-perou.com/Tourisme/puno.php
À 30 km de Puno, capitale du département, on trouve les Chullpas de Sillustani, qui ont été des tombes des chefs Hatuncollas (grands hommes), et beaucoup d’autres vestiges d'anciennes cultures qui ont habité la région. tout ceci aux bords de la lagune Umayo.
Tombeau Inca (hauteur de 12 m) à l'époque des Yamaris. Un petit trou aménagé sur le toit permettait aux âmes de voyager vers l'autre monde. 
Sur les bords du Lac Umayo, on peut y observer les foulques géantes des Andes, des ibis de puna et des oies des Andes.
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Un moment d'écoute 
Un paysage grandiose sur le lac Umayo
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Lama, Alpaga, Vigogne ou Guanaco, difficile au premier coup d'oeil non averti  !
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Nous dégustons d'une des 150 variétés de pomme de terre, dont l'origine est le Pérou 
CUZCO
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation: Située à 3400 m d'alt dans les Andes sur le chemin qui mène à Macchu Picchu. Cuzco ou le nombril du monde en Quechua. C'est une ville extraordinaire. Nous y sommes restés 1 semaine et nous n'arrivions pas à en partir. C'est la plus ancienne ville habitée du continent américain. Ville imprégnée d'histoires, de traditions et de légendes, aurait été fondée au XII ème siècle par le premier Inca. Toujours selon la légende, Manco Capac, fils du soleil, aurait planté une baguette d'or dans le sol. La voyant s'enfoncer profondément dans le sol, il aurait baptisé l'endroit qosqéo, signifiant nombril du monde. Les Incas de connaissaient pas l'écriture, leur histoire s'est transmise de façon orale. Ce n'est qu'avec l'arrivée des conquistadors, menés par Franscisco Pizarro, en 1533, que leur histoire fut écrite.    
  • Pour aller et quitter : De Puno, prendre le Perou Rail (360 km en 10 heures ! !)
  • L'hébergement : Hostal Suecia 1, 332, calle Suecia à 100 mètres du centre de Cuzco. 30 soles   
  • La restauration: De nombreux restaurants, principalement dans la rue des gringos  (calle Procurador) perpendiculaire à la Plaza de armas. Nous recommandons le café restaurant Illary petit déjeuner très complet pour 5 soles et le restaurant Ukuku's en haut de la rue des gringos. 
  • Les points particuliers Des fêtes locales toutes en couleurs et ce, du matin à la tombée de la nuit. De très nombreux monuments de l'époque Inca. Les environs sont aussi, riches en vestiges Incas. Le Boletos intégral (10 US$ et valable 10 jours) permet de visiter plusieurs sites.   
HISTOIRE DE CUZCO
Sources :
http://whc.unesco.org/fr/list/273
La Ville de Cuzco est située à 3 400 m d’altitude, dans une vallée alluviale fertile arrosée par plusieurs rivières, au cœur des Andes péruviennes d’Amérique du Sud. Sous le grand Inca Pachacutec (d’abord nommé Tito Cusi Yupanqui), au XVe siècle, la ville a été redessinée et transformée après une longue occupation pré-inca de plus de 3 000 ans. Elle est ensuite devenue la capitale de l’Empire inca (Tahuantinsuyu), qui couvrait une grande partie des Andes d’Amérique du Sud entre le XVe et le XVIe siècle.

La cité impériale des Incas s’est développée pour devenir un centre urbain complexe avec des fonctions administratives et religieuses distinctes parfaitement définies, réparties et organisées. Les édifices religieux et publics étaient entourés des résidences réservées aux familles royales – ensemble urbain symbolique sans précédent. Les techniques de construction en pierre possédaient des qualités esthétiques et structurelles exceptionnelles, comme en témoignent le Temple du Soleil ou Coricancha, l’Acclahuasi, le Sunturcancha, le Cusicancha et une série de bâtiments extrêmement élaborés qui font de cet enclos inca l’unité indivisible de l’urbanisme inca. La cité réservée à la noblesse était clairement isolée de zones précisément délimitées pour la production agricole, artisanale et industrielle, ainsi que des quartiers voisins. Les plans et monuments préhispaniques de la cité impériale des Incas sont encore visibles aujourd’hui.

Lors de la conquête espagnole au XVIe siècle, la structure urbaine de la ville impériale de Cuzco a été préservée et des églises, des monastères et de belles demeures ont été édifiés au-dessus de la cité inca. Ces bâtiments étaient pour la plupart de style baroque avec des adaptations locales, ce qui a créé une configuration mixte unique et de grande qualité représentant la juxtaposition initiale et la fusion de différentes périodes et cultures, ainsi que la continuité historique de la ville. Le syncrétisme remarquable de cette ville est évident, non seulement dans sa structure matérielle, mais aussi dans l’expression artistique de la vice-royauté. La ville est devenue l’un des plus importants centres de création et de production d’art religieux du continent. Elle est également importante pour les coutumes et les traditions de sa population, qui préserve en grande partie ses origines ancestrales. De son passé complexe, tissé de grands événements et de belles légendes, la ville a conservé un ensemble monumental remarquable et une grande cohérence ; elle constitue aujourd’hui un prodigieux amalgame de la capitale inca et de la ville coloniale. De la première, elle préserve d’imposants vestiges et en particulier son plan : murs de granit ou d’andésite méticuleusement appareillés, rues rectilignes filant entre les murs, et ruines du Temple du Soleil. De la ville coloniale, subsistent les maisons basses fraîchement blanchies à la chaux, le palais et les merveilleuses églises baro­ques où se réalise l’impossible fusion des styles plateresque, mudéjar ou churrigueresque avec ceux de la tradition inca.

Le Perou Rail, met 10 heures pour rejoindre Puno à Cuzco (360 km)
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Heureusement, nous avons la chance d'être accompagné par un couple de musiciens en habits traditionnels. Les 10 heures ont passées très vite   
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Notre hôtel : Hostal Suecia 1, 332, calle Suecia à 100 mètres du centre de Cuzco.  30 soles sans petit déjeuner. Petit déjeuner que nous prendrons pour quelques soles dans la rue des gringos (calle Procuradores "percepteurs" !) au café restaurant Illary (5 soles le petit déjeuner très complet : jus de fruits, omelette, café)  Vue sur la Plaza de Armas, bordée par la cathédrale et la Compania, la plus belle des églises de Cuzco, édifiée par les jésuites. 
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Le couvre chef traditionnel. Chaque région se distingue par les chapeaux portés par leurs habitants. 
Mur Inca en pierres sont parfaitement jointées. Calle Loréto, perpendiculaire à la Plaza de Armas. Ce mur appartient à Amarucancha, la "cour des serpents". Amarucancha était le siège du palais du onzième Inca, Huayna Capac. La Compania y fut érigée après la conquête.  Ici dans la calle Hatun Rumlyoc, nous trouverons une pierre à 12 angles. Le mur est construit de manière incliné afin d'éviter les tremblements de terre. 
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Des fêtes locales très colorées Défilé très "coloré"
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AGUAS CALIENTES
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation: Située au bout du monde (terminus) avant de prendre le chemin des Incas pour aller à Macchu Picchu. Une ambiance de chercheurs d'or y règne. 
  • Pour aller et quitter : Prendre le train de Cuzco pour Agua Caliente. Attention, les touristes qui vont à Macchu Picchu pour la journée, prennent le train de jour (très cher 88 US$). Nous prendrons le train de nuit (12 US$) à 19h45 pour arriver à 22h15, ce qui nous permettra d'être à pied d'oeuvre le lendemain matin pour Macchu Picchu. 
  • L'hébergement : De nombeux hôtels, nous optons pour Hostal Sinchi Roca, calle Pachacutec (rue principale et unique)  
  • La restauration : De nombreuses gargottes, nous irons chez Manu, une pizzeria 
  • Les points particuliers C'est le point de départ pour le chemin des Incas 
Nous prendrons le premier bus à 6h30 pour Macchu Picchu ( 26 soles) La gare terminus 
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MACHU PICCHU
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation: Tout le monde en a entendu parlé. Mais ce n'est qu'en 1911 que Bingham archéologue américain, découvrit le site de Machu Picchu "La montagne vieille".  
  • Pour aller et quitter : Seulement 2 posibilités : Le bus ou la marche Prendre le bus d'Agua Caliente pour Machu Picchu (26 Soles)  
  • La restauration : Un petit resto (cher) se trouve à l'entrée du site. Nous prendrons notre ravitaillement en ville  
  • Les points particuliers : Le prix d'entrée à Maccu Picchu est de 70 soles / personne
HISTOIRE DE MACCHU PICCHU
Sources :
http://whc.unesco.org/fr/list/274

Enchâssé dans un paysage spectaculaire, au point de rencontre entre les Andes péruviennes et le bassin de l’Amazone, le Sanctuaire historique de Machu Picchu est l’une des plus grandes réalisations artistiques, architecturales et d’aménagement du territoire au monde et le plus important patrimoine matériel laissé par la civilisation inca. Reconnu pour ses valeurs culturelles et naturelles exceptionnelles, ce bien mixte du patrimoine mondial couvre 32 592 hectares de pentes montagneuses, de pics et de vallées qui entourent son cœur, le monument archéologique spectaculaire de La Ciudadela (la Citadelle), à plus de 2 400 m d’altitude. Édifié au XVe siècle, Machu Picchu a été abandonné lors de la conquête de l’empire inca par les Espagnols au XVIe siècle. Ce n’est qu’en 1911 que cet ensemble archéologique a été révélé au monde.

Les quelque 200 constructions qui constituent ce centre religieux, cérémoniel, astronomique et agricole exceptionnel sont édifiées sur une crête escarpée, sillonnée de terrasses en pierre. Un plan rigoureux divise la cité en deux parties, la haute et la basse ville, séparant par une large place les zones agricoles des zones résidentielles. À ce jour, nombre de mystères de Machu Picchu ne sont toujours pas résolus, comme son rôle exact dans la connaissance approfondie qu’avaient les Incas de l’astronomie et de l’acclimatation d’espèces végétales sauvages.

L’architecture massive mais cependant raffinée de Machu Picchu s’harmonise exceptionnellement bien avec l’environnement naturel spectaculaire auquel il est intimement lié. De nombreux centres secondaires, un important réseau de routes et de sentiers, des canaux d’irrigation et des terrasses agricoles témoignent d’une longue utilisation humaine qui perdure souvent. La topographie accidentée qui rend certaines zones difficiles d’accès a donné lieu à une mosaïque de lieux utilisés et d’habitats naturels divers. Les versants orientaux des Andes tropicales – avec leur très vaste gradient allant des prairies de la puna de haute altitude et des taillis de polylepis aux forêts de montagne humides, en descendant jusqu’aux forêts tropicales de plaine – sont connus pour abriter une riche biodiversité et un haut endémisme d’importance mondiale. Malgré sa petite taille, le bien contribue à conserver une très grande diversité d’habitats et d’espèces, avec une faune et une flore endémiques et reliques remarquables.

Une vue d'ensemble en arrivant à l'entrée su site. Grandeur majestueuse assurée
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CHINCHERO
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation: Située à. 30 km de Cuzco et à 3700 m d'altitude, c'est l'un des villages les plus pittoresque de la région. Complètement perdu dans les montagnes, allez vous promener dans le marché artisanal les mardis, jeudis et dimanches. Très colorés, ce marché est le regroupement des différentes ethnies des environs, reconnaissables à leurs chapeaux. Un autre marché tout aussi interessant, le marché de los abastros (trocs), peu de touriste.   
  • Pour aller et quitter : Prendre l'un des rares bus Avenida Tullumayo.  
  • Les points particuliers : Les marchés locaux
HISTOIRE DE CHINCHERO
Sources :
http://www.visitmyperu.com/partir-a-la-decouverte-de-chinchero-un-village-authentique/
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Chapeau typique des habitants  Une rue très locale
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OLLANTAYTAMBO (le tombeau d'Ollantay)
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation: A 75 km au nord de Cuzco, située dans la vallée sacrée, c'est une ville forteresse, du nom d'un général, située sur le chemin de Macchu Picchu pour en préserver l'accès.  Le village est la seule aglomération au Pérou qui ait conservé intact le plan de la ville Inca.
  • Pour aller et quitter : Prendre les colectivos sur la Plaza de Armas jusqu'à Urubamba puis un autre colectivo jusqu'à Ollantaytambo.  
  • L'hébergement : Nous avons logé à l'hostal shaska wasy, il y fait froid, il manque un carreau à la fenêtre  !   
  • La restauration : De nombreuses petites gargottes, nous mangerons à l'hotel, il y fait très froid
  • Les points particuliers : La visite de la forteresse (21 soles) mérite le déplacement 
HISTOIRE D'OLLANTAYTAMBO
Sources :
http://www.voyageperou.info/ollantaytambo-vallee-sacree/
Ollantaytambo fut un des villages les plus importants de l’empire inca grâce à sa situation géographique stratégique dans la Vallée Sacrée. Il était non seulement le point de croisement de nombreux chemins du vaste réseau inca, mais également le point de contrôle de la route menant au Machu Picchu. Pizarro fit détruire de nombreuses routes reliant les villages incas. Peut être est-il donc à l’origine de l’isolement du Machu Picchu pendant si longtemps?
La forteresse d’Ollantaytambo fut un haut lieu de résistance contre les conquistadors espagnols. La rébellion, menée par l’Inca Manco Capac, dura plusieurs années. Il réussi  à reprendre Cusco, mais essuya finalement une défaite à Sacsayhuaman. Vous comprendrez que c’est une figure historique très importante de l’histoire du Pérou !
Ollantaytambo est divisée en deux parties: le village qui a conservé le même tracé qu’à l’époque inca et la forteresse qui était un centre militaire, religieux et politique.
On y trouve de nombreuses cultures en terrasses, si typique du Pérou, mais également le temple du soleil, situé tout en haut du site et construit avec les mêmes grands blocs de pierre parfaitement emboîtés qu’on retrouve au Coricancha à Cusco, et au Machu Picchu. On y trouve également le baño de la ñusta où la femme de l’Inca se baignait pour se purifier. L’eau y coule toujours!
Départ pour la vallée sacrée en direction de Macchu Picchu.
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Les tombeaux dans le mur de la forteresse
Vue du haut de la forteresse.
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Les taureaux sont le symbole de la fécondité au Pérou, fabriqués en argile ou  terre glaise, ils sont fixés sur le toit des maisons.
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PISAC
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation: Située à 32 km de Cuzco, dans la vallée sacrée, c'est le site archéologique inca le plus fascinant après le Macchu Picchu. Village très coloré et d'une grande sérénité. Un marché très animé.. 
  • Pour aller et quitter : Prendre le colectivo Plaza de Armas
  • Les points particuliers : Le marché du dimanche est très animé et attire les habitants des environs vêtus de leurs costumes traditionnels. Dans la partie inca archéologique, Quanchisraquay, nous n'y trouverons aucun touriste, par contre nous assisterons à un mariage local. 
HISTOIRE DE PISAC
Sources :
http://www.azurever.com/cusco/visiter/visites-culturelle-et-historique-au-perou-le-marche-de-pisac-la-forteresse-d-ollantaytambo

Le charmant marché de Pisac est un véritable endroit pour trouver d'exquis arts péruviens. Capturez l'essence de la population indigène pendant que vous marchez parmi les Indiens amicaux qui viennent vendre leurs marchandises comme ils l'ont fait pendant des siècles. De magnifiques souvenirs peuvent y être ramassés - antiquités, tissages, colliers en céramiques , des mitaines et des pulls en alpaga.
La légende et le mystère vont capturer votre imagination lorsque vous vous promènerez parmi les voies pavées d'Ollantaytambo, l'"infaillible" forteresse des Incas. Les terrasses incas et structures mégalithiques donnent un sentiment puissant d'une époque révolue. La plus ancienne ville habitée des Incas, la forteresse a également servi comme un temple et un centre de cérémonie.

Des marchés colorés de Pisac aux forteresses incas, le riche patrimoine du Pérou et de la culture indigène se réflèteront durant cette visite inoubliable
Vue du marché Un vendeur d'articles locaux
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La gentilesse des gens est sans égal Toujours coiffée de leur chapeau traditionnel
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Une femme tisse un vêtement
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