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VOYAGE
OUZBEKISTAN
Du 20 mai au 10 juin 2016
Itinéraire :
TACHKENT - OURGENT
KHIVA
- Les citadelles de Kyzyl kala, Toprak kala, Ayaz kala (4 jours)
BOUKHARA et alentours
(6 jours)
SAMARKAND - URGUT - BOYSUN et alentours (8 jours)
  
VIDEO DU VOYAGE BUDGET
Avion : Bordeaux - Istanbul - Tashkent : 700 euros via GO VOYAGES
Visa : 119 / personne (via agence à Paris)
Avion : Tashkent - Ourgent : 104 euros via GOVOYAGES     
Dépenses sur place : 600 euros pour 2 personnes tout inclus (sauf avion)

Informations générales :
  • AVANT de partir :  
  • Informations sur le pays : 447000 km² (80% de la superficie de la France). 80% de désert. Nous avons été surpris par les l'irrigations très poussées. Le pays ne semble pas souffrir de problème d'eau, contrairement à ce que l'on pensait. Les gens lavent, arrosent et nettoient en permanence. Pays musulman, mais très modéré, nous n'avons pas ressenti cette influence religieuse, même durant le Ramadan. Ici il y a moins de femmes voilées qu'à Bordeaux. Le pays exploite le gaz et l'utilise pour les véhicules : le propane ou le méthane, pour les voitures utilisant le méthane, les passagers doivent sortir de la voiture avant la station en attendant le plein (sécurité).   
  • La sécurité : Nous n'avons rencontré aucun problème de sécurité, nous pourrions même dire que les différents contrôles (avion, train, route...) font que l'on ne perçoit pas de problème sur ce plan. 
  • La santé: C'est un pays où la propreté est omniprésente, les gens balaient régulièrement et même dans les campagnes, il n'y a pas de déchets... exemple à suivre ! !. Autrement, comme dans tous les pays asiatiques, de l'europe centrale... un minimum de précaution, ne pas boire l'eau du robinet, attention aux légumes crus (salades...) et à la chaine du froid loin d'être respectée. Nous avons d'ailleurs été malade en consommant des kebabs (brochettes de viande, sans doute contaminées...)     
  • La nourriture : Quant à la restauration,  il n'y a pas pléthore de restaurant, même dans les lieux tels que Bouhkara et surtout Samarkand (bizarre !), Seul Khiva échappe à la règle. Dans la plupart des restaurants, il n'y a pas de carte, donc pas de prix. On vous explique dans un anglais approximatif ce que l'on vous propose à manger... et la note arrive, sans que l'on sache sa composition... Mais on ne va pas en Ouzbekistan pour la gastronomie. 
  • La gastronomie ouzbek que nous avons testé pour vous : Le plat national, le plov en russe et osh en ouzbek (genre de pot au feu avec du riz). Les chachliks (kebabs en persan), principalement de mouton (plus il y a du gras meilleur est le chachlik : mais dur pour nos estomacs européens, surtout quand la cuisson est à l'huilde de coton).  Les shorbas, soupes de légumes avec un peu de viande. Les khonums ou mantys, sortes de raviolis frits ou cuits à l'eau (types momos farcis du Népal). Le pain ou "non" en ouzbek, est de type "galette". Les kourouts, petites boules de fromage de chèvre au lait caillé, séchées au soleil. LE GRAS ; c'est plus qu'un plat, c'est une religion. La meilleure partie, dolma, vient de la queue du mouton et peut atteindre 20 kg !. Moutons ouzbeks, of course !. Le gras est découpé en dés et grillé sur des brochettes (chachliks). C'est un honneur que d'être invité à manger ce gras. Il y a bien entendu la vodka, et nous avons eu l'occasion de trinquer à la santé franco-ouzbek.  Nous avons aussi gouté au vin de Samarkand. Se nourrir ne coute vraiment pas cher. Seul point, la cuisine est très grasse... donc estomac fragile, prendre des précautions. La cuison peut être faite à l'huile de coton, non utilisée chez nous, elle présenterait cependant des caractéristiques nutritionnelles intéressantes. MAIS, c'est non pas l'huile qui pose problème, mais c'est son non renouvellement et la quantité utilisée pour la cuisine...  
  • Les formalités : En arrivant à l'aéroport, vous devez remplir un formulaire (mais il y a peu de formulaire en anglais aux comptoirs !) sur lequel vous inscrivez en plus des informations classiques, le montant de devises à l'entrée. GARDER ce document, il vous sera réclamé à la sortie par la PAF. Car à la sortie du territoire, vous remplissez un document identique avec les devises restantes. Ces deux documents vous seront demandés. Toutefois, je n'ai vu personne montrer et justifier des sommes restantes !. Ensuite, aux GH, on vous remettra un ticket mentionnant le nombre de nuits passées chez eux. GARDER ces tickets, on risque de vous les demander à la PAF (ce ne fut pas notre cas). En effet, normalement, vous ne devez pas passer plus de trois nuits chez l'habitant non référencé par le gouvernement.    
  • L'argent : La monnaie : le soum (en mai 2016 : 1 euro = 3290 soums). La corruption gouvernementale est telle, qu'une économie parallèle s'est implantée. Il n'y a personne dans les banques !!. L'euro et l'US sont très appréciés et on ne manquera pas de vous solliciter pour des changes à des taux très intéressants. 
        CONSEILS :  
        - L'euro est extrêmement demandé, il est pratiquement plus facile de payer en euros qu'en soums !
        - Ne pas changer dans les banques : 1 euro = 3300 soums contre 6600 soums en économie "locale"
        - Ne pas changer d'euros en soums auprès de personnes rencontrées à l'aéroport, taxi, marché... MAIS, auprès de personnes de confiance (votre
          GH). car 6600 soums pour 1 euro = pas photo ! !
        - Prévoir suffisamment de billets de 5 euros (achats souvenirs, restaurants....) très demandé et la vie est peu chère, aussi, on vous rendra la
          monnaie en soums ! ! anticipez..      
  • Le VISA : Assez cher (en mai 2016 : 104 euros via RapidVisa), il est nécessaire de faire un E-visa via l'ambassade d'Ouzbékistan. Joindre ce E-visa pour obtenir le Visa. Il est possible de prendre son visa en arrivant (guichet à droite avant la PAF)  
  • Les déplacements : Principalement en taxi individuel ou collectif (4 passagers). Les courses ne sont pas chères. Quant aux transports collectifs de type bus et damas (petits bus de 7 pers), le problème c'est de se faire comprendre (à moins que l'ouzbek et le russe soit une bonne pratique pour vous !). L'anglais est pratiqué mais uniquement dans les lieux touristiques. Il y a un réseau ferroviaire entre Tachkent et Boukhara en passant par Samarkand mais pas entre Bouhkara et Ourgent (Khiva) Nous avons dû prendre un taxi entre Khiva et Bouhkara. 
        Site chemin de fer ouzbek -  http://www.advantour.com/fr/ouzbekistan/uzbekistan_railways.htm
  • Attention : Réserver suffisamment à l'avance, il y a peu de train, donc, ils sont vite complets. Nous en avons fait les frais entre Boukhara et Samarkand. 
          Les routes sont particulièrement défoncées, même si des entreprises européennes et asiatiques améliorent le réseau par des routes en béton (le
        macadam ne résiste à la chaleur du désert !)
        Khiva - Boukhara : 400 km / 6 heures avec 50% de route défoncée
        Boukhara - Samarkand : 300 km / 4 heures "correct"  
  • L'hébergement : Les hébergements, peu référencés, mais il n'est pas difficile de se loger. Dans les villes touristiques, de nombreux B&B, hôtels. Les hébergements proposent (la plupart du temps) un petit déjeuner très copieux : thé ou café, fruits, fromage, confitures, pain, brioche, gateaux, un plat avec légume et viande ou oeufs..  
        CONSEILS :
        Nous donnons quelques adresses que nous recommandons (à voir aux chapîtres des villes)
        Réserver la première nuit en arrivant de France via booking.com par exemple.
        Pour les autres nuits, demandez des nuits supplémentaires sans passer par booking.com (ils paient environ 4 $ par nuit à booking) donc vous avez une
        bonne marge de négo ! !
        Il faut savoir que les hôtels et B&B doivent vous enregistrer et vous donner un coupon, à garder dans votre passeport, car il risque de vous être
        demandé (ce ne fut pas notre cas). La plupart sont avec avec wifi dont le débit est assez aléatoire !
        Dans toutes les GH, nous avons été particulièrement bien accueilli avec des hôtes qui se plient à vos moindres désirs...           


HISTOIRE DE L'OUZBEKISTAN
Sources :
http://fra.east-site.com/ouzbekistan/histoire

L’Ouzbékistan est un vieux pays. Le cheminement historique de l’homme était long et complexe en cette région. L’Ouzbékistan était l’arène de grandioses combats et campagnes. Tout au long de son histoire, le territoire de l'actuel Ouzbékistan était la plupart du temps dominé par les grands empires environnants des Perses, Grecs, Arabes, Mongols ou Russes pour devenir un État à part entière en 1991. Les trois premières civilisations qui ont apparu sur le territoire de l’Ouzbékistan actuel étaient en Sogdiane, Bactriane et Kharezm.

Le territoire de l'Ouzbékistan a une riche histoire, si diverse, pleine de secrets, de mystères et de contradictions. Le point de départ de son calcul, peut être considéré comme l'apparition de l’homme sur ce territoire. Selon des informations historiques, les premières personnes sont venus ici en période acheuléenne, alors que le peuplement du territoire a eu lieu au début du Paléolithique, environ 700-500 mille ans avant J.-C.. Selon l’hypothèse des scientifiques, les anciens qui ont peuplé le territoire de l'Ouzbékistan, principalement étaient en relation avec sinantropes habitant Sud-Est et l'Est de l'Asie Centrale. L’ancien État, qui a pris naissance en Asie Centrale, dans le VII siècle avant J.-C., est le royaume gréco-bactrien. La Bactriane, Margiane et Sogd faisaient partie de ce royaume.C’était un état de l'union des plusieures peuples nomades des Yuezhi, des Scythes, des Parthes ou encore des Koutchéens bouddhistes.. Un autre ancien État a été formé sur le territoire de Khorezm.(vers le sud de la mer d'Aral et le long de la rivière Amour-Darya).

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Au VIIe siècle av.J.-C., ces États sont devenus des parties de l'empire perse des Achéménides. Le moment le plus important dans l'histoire de l'Ouzbékistan est la fameuse campagne d'Alexandre le Grand, où la culture et l'art de ce territoire ont été influence par Grecques. Le pays a été conquis par les troupes d’Alexandre de Macédoine en 327 av.J.-C., alors qu'il menait campagne contre Darius III. Cette conquête a mis la fin à la dynastie des Achéménides. En même époque les échanges commerciauxont commencé à développer. Cette époque, peut-être considérer comme la date de la naissance de routes bien connues sous le nom de « La Grande Route de la Soie », les trois plus importantes routes passent à travers l'Ouzbékistan central et la vallée du Fergana. La possibilité d’échanges culturelle, linguistique et les commerciale radicalement a changé la vie de la vie quotidienne et la vie des gens qui vivaient ici.L’état Sogd comptait 30 grandes et 300 petites villes qui ont été associés des routes commerciales. Beaucoup d'étrangers venaient à l'état pour le commerce. Les citadins ont été richement habillé à cette époque.Les femmes portaient une robe de soie, et les hommes étaient vêtus de caftan damas.Grande Route de la Soie travaillait très efficacement: une énorme masse de la soie, de velours et d'autres textiles, la verrerie, les bijoux, le brocart passait de la Chine à Byzance et à l'arrière laissée à Boukhara, Samarkand, Tashkent, Merve, Kashgar, Suyab . Développement du commerce international a stimulé le développement de la production de l'artisanat. Les arabes, menés par les troupes du général Qutayba ibn Muslim ont conquis l'actuel Ouzbékistan vers 712. Ils ont instaure l'islam auprès des peuples centrasiatiques pratiquant alors le zoroastrisme.Les Samanides étaient la première dynastie perse à reprendre le pouvoir en Ouzbékistan entre 819 et 1005 après la conquête arabe.La dynastie turque des Qarakhanides, ancêtres des Ouzbeks modernes, a régné sur l'actuel Ouzbékistan de la fin du IX siècle jusqu'en 1212.
Les peuples de l’Asie Centrale ont subi la terrible invasion de Gengis-Khan (1219-1221). Le pays avait été ravagé , presque toute la population était exterminée. Au XVI siècle l’Asie Centrale était conquise par Timour qui a crée un immense Empire dont Samarcande était proclamé la capitale. Sous l’empire de Timour l’architecture, les arts, les sciences se sont épanouis en Asie Centrale. La formation du peuple ouzbek s’est achevé vers le XVI siécle. Trois Khanats : Khiva, Bouchara et Kokand le forment. Ils étaient en guerres entre eux. Ces guerres ruinaient le pays. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle le Turkestan est devenu une colonie de la Russie. Le 31 août 1991 l’Ouzbékistan a proclamé son indépendance.

L'Ouzbékistan et son histoire ont connu d'importantes migrations au cours de son histoire, qui ont causé des modifications de son peuplement, suivant les montées et les chutes de dynasties et d'empires aussi puissants que variés. Son passé est riche en guerres et en conquêtes Aujourd'hui, ce pays indépendant le plus peuplé de la région tente à se faire le chemin autour des grandes puissances et d'affirmer son identité propre qu'il est en train de forger. 
CIRCUIT RECOMMANDE - A VOIR - A FAIRE - SANS INTERET (pour nous) :
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Commencer par Khiva - Bouhkara - Samarkand (une évolution qui nous a semblé intéressante)
- Les citadelles dans le désert près de Khiva : Ayaz kala, Tropak kala et Kyzyl kala (Bof, loin, cher et sans grand intérêt)
- Tashkent, capitale, sans intérêt particulier.
- Le sud vers Termez frontière avec le Tadjikistan, c'est loin (12 h de route A/R), à faire si vous avez le temps, paysages magnifiques, pas de touriste, grosses chaleurs (45°C), des contrôles au passage des trois provinces. Car c'est une zone de trafic de stupéfiants entre le Tadjikistan et l'Ouzbekistan..
KHIVA ou XIVA (en Ouzbek)
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation : Khiva ou Xiva, se situe à l'extrême ouest de l'Ouzbekistan à 40 km environ au sud ouest d'Ourgenth. C'est une ville "musée" de type Carcassonne. Pas de voiture, mais des hordes de touristes. Nous avons évalué à 80% de touristes français ! Khiva est à la porte du désert.           
  • L'hébergement : Nous avons réservé depuis la France un Hôtel Khiva Alibek BB à Khiva pour 2 nuits (22 euros / nuit, petit dej compris). Hôtel très bien placé à 2 pas de la ville historique. Un petit déjeuner comme nous en avons rarement eu, pris en terrasse avec vue sur la citadelle de Khiva, superbe. Ils changent les euros en soums à un taux intéressant (1 euro pour 6600 soums contre 3300 soums au cours officiel !). Attention on a vite des tas de billets. Le billet le plus utilisé est le 1000 soums = 0,15 centime d'euro. C'est l'un des B&B ou hôtel les mieux placé que nous ayons vu. (via booking.com). Mais il y a aussi d'autres GH, B&B dans et hors de la ville.   
  • La restauration : Il n'y a pas pléthore de restaurant, surtout dans une ville où tant de touristes circulent. Les prix sont très abordables, le plat principal (car en principe on ne prend qu'un plat) coûte entre 15000 et 25000 soums (2,2 euros et 3,2 euros). Une assiette de crudité est souvent proposée en entrée (attention, les tomates succulentes sont sans doute lavées à l'eau du robinet... tourista, je te guette ! !). La bière (1/2 litre) coûte 8 à 9000 soums (1,5 euros) et l'eau 3000 soums (0,5 euro). Donc aucune raison de faire la cuisine à la GH même si elle est à votre disposition. La cuisson peut être faite à l'huile de coton, non utilisée chez nous, elle semble présenter des caractéristiques nutritionnelles intéressantes. MAIS, c'est non pas l'huile qui pose problème, mais c'est son non renouvellement et sa quantité...    
  • La communication Internet : Internet est désormais un incontournable si les GH veulent des touristes, ils doivent proposer le wifi gratuit. Toutefois, la vitesse de transmission est souvent très aléatoire et des coupures électriques très régulières (Samarkand pas exemple). 
  • Les points particuliers que nous avons faits : L'office du tourisme peu efficace donne quand même un plan de la ville, utile pour repérer les monuments.
    1. L'ensemble des points d'intérêt de la ville : Madrasas,  Mausolées, Mosquées... La plupart voire la totalité des Madrasas sont malheureusement converties en musées, hôtels, restaurants ou boutiques pour touristes. Il faut payer pour y entrer. Il y a tout de même un pass à 12 $ + 3 $ l'appareil photo qui permet de visiter l'ensemble des musées. Le pass s'obtient à l'entrée ouest de la ville (entrée principale). Les musées se ressemblent tous !. 
    2. Les quatre portes ouest - est - sud et nord
    3. La montée à la tour Ark avec une vue sur la ville (5000 soums). Y aller le soir. Attention fermeture à 19h00. Mais la vue est superbe, photos à faire. 
    4. Visite de la Mosquée du Vendredi (gratuit)
    5. Les citadelles dans le désert : Kyzyl kala (en cours de rénovation), Toprak kala (entrée 3000 soums / pers), Ayaz Kala. A environ 120 km de Khiva. Nous avons pris un taxi individuel (35 euros) pour ce tour. Honnêtement, cela ne mérite pas le déplacement. Ruines, pierres, rien à voir...        
  • Les déplacements : Cette ville "musée" est à parcourir à pied sans problème.
  • Arriver à Khiva : Nous avons pris un vol (Turkish Airlines) Bordeaux - Istanbul - Tashkent avec une arrivée à 6h30. Puis dans la foulée un vol intérieur (Ouzbekistan Airlines) avec un départ à 13h00. L'aéroport International de Tashkent est à 4 km de l'aéroport domestique, si comme nous, vous n'avez pas de soums, prendre un taxi (5 euros). Pour rejoindre Khiva depuis d'aéroport d'Ourgenth (arrivée à 14h40), plusieurs options, taxis, bus ou trolley. Nous optons pour un taxi (10 euros) car le trolley ne part pas de l'aéroport mais du centre ville d'Ourgenth, donc inutile de penser à cette option. Quant au bus, l'ouzbek n'est pas dans notre pratique.    
  • Quitter Khiva : Il n'y a plus depuis 3 ans de train pour rejoindre Boukhara. Il y a un train entre Ourgench et Tashkent en passant par Samarkand, mais pas d'arrêt à Boukhara. Nous prendrons donc un taxi collectif (4 personnes) commandé par la GH. Nous payons 80000 soums / pers (12 euros), nous sommes avec un japonais, pour compléter la voiture. Distance 400 km, 6 heures dont 50% de route vraiment défoncée. Température 40°. Or, le taxi n'arrive pas à trouver la quatrième personne, aussi, après une attente au soleil, nous décidons de négocier et de payer 10000 soums / pers pour compenser la personne manquante.  
  • Note : J'ai oublié mon camescope dans le taxi. Donc pas de film, mais je vais quand même utiliser l'appareil photo.
HISTOIRE DE KHIVA
Sources :
http://vicedi.com/khiva-itchan-kala/

Khiva était un important centre culturel, avec de nombreuses madrasas, où l’on étudiait le Coran. Mais ces écoles de Khiva ne se limitaient pas seulement à l’étude du livre Saint, elles dispensaient également des études plus classiques, avec des mathématiques, astronomie, ou de l’histoire par exemple. Un exemple de cet amour des sciences est incarné par Al-Khawarizmi, né à Khiva en 783. Son nom ne vous dit peut être pas grand-chose, mais il n’est autre que l’un des plus grands mathématiciens de l’humanité. Il popularisa l’utilisation des chiffres arabes, et on lui doit le mot « Algèbre », du titre d’un de ses livres, et du mot « Algorithme » une déformation latinisée de son propre nom. Al-Khawarizmi tire son nom lui-même de l’ancien nom de Khiva, Khwarezm, aujourd’hui le nom de la région.
Selon la légende, Khiva fut fondée par l’un des fils de Noé, Sem, qui y creusa le puits Keivah il y  2500 ans. L’Oasis de Khiva, situé au sud du fleuve Amou-Daria (l’antique Oxus), était un royaume perse, le Khwarezm, connu pour son système d’irrigation développé et sa religion, le Zoroastrisme. De nombreux bouleversements auront lieu sur son territoire. C’est en l’an 712 que la ville sera conquise par les Arabes, apportant avec eux l’Islam et leur architecture originale. Puis en 1221, la ville sera dévastée par les Mongols de Gengis Khan. En 1379, c’est au tour de Tamerlan de prendre la ville. Ce n’est qu’en 1512 que la ville sera conquise par les Ouzbèks, centre du nouveau khanat. Les khanats étaient des royaumes dirigés par un descendant de Gengis Khan. En 1873, le khanat devient un protectorat russe, et sera finalement intégré à l’URSS en 1924 après sa propre révolution soviétique de 1920. Deux archéologues auront beaucoup fait pour la connaissance de l’histoire de Khiva : le russe Sergej Tolstov et l’ouzbèk Gulyamov, à tel point qu’ils sont aujourd’hui très respectés dans la région.

La porte ouest Ota Darvoza de la citadelle de Khiva
Vue depuis la terrasse de notre GH Alibek

Sur la terrasse de notre GH Alibek
Un petit déjeuner royal avec une vue de premier plan sur la citadelle de Khiva 

La porte ouest Ota Darvoza, la plus importante, c'est l'entrée principale

La porte ouest Ota Darvoza, la plus importante, c'est l'entrée principale
Source :
http://welcomeuzbekistan.uz/fra/

Il y a quatre portes. La porte occidentale d'Itchan-Kala, considérée comme la porte principale pour l'entrée à la ville. Dans la partie intérieure des portes il y avait des commerces, le marché-tchorsou couvert. Et à la droite de la porte, la médersa Muhammed Aminkhan (1855), le palais de khan Ark (Kounya - аrk). À l'intérieur des portes il y avait la douane et le sarrafkhana (les locaux de change d'argent). La longueur des portes est de 10 mètres, la largeur de 4 mètres.

Les battants des portes sont ornés de dessins très élégants sculptés de végétaux “islimi” et d'ornement géométrique. Les battants des deux portes dans la partie centrale sont régularisés par les carrés équilatéraux (85 х 85 cm) les proportions identiques et les montants, où on inscrivait les cercles avec la représentation des étoiles octaèdres. À l'intérieur du cercle dans le battant droit à la langue arabe on a écrit la surate "Ikhlas" du Coran, dans un gauche battant – “Kalimai chakhadat” avec les mots “La ilakha illallokhu Moukhammadour Rasouloullokh” – c'est-à-dire, “Il n'y a pas de dieu excepté Allah et Muhammed – son prophète”. Les battants de ces portes étaient établis en réalité dans la partie d'entrée du palais-khaouli de campagne de  Moukhammed Aminkhan construit en 1850-1851 dans le village d'Angarik. 

Les murailles de la citadelle de Khiva - coté porte ouest Ota Darvaoza







Les murailles de la citadelle de Khiva - coté porte ouest Ota Darvaoza
Source :
http://welcomeuzbekistan.uz/fra/
Sur l’ancienne  citadelle de Khiva Kounya-Ark, sur le mur en terre battue, domine la terrasse à deux niveaux – ayvan, connu sous le nom poétique "Akchi-bobo",  que signifie «le vieillard amoureux». Parfois cette construction étrange est appelée «Akchikh bobo» – «le cheykh  Blanc». Maintenant on ne saurait dire qui a donné ce nom. En haut, après la roue dentée des murs, se cachait l'ermite éloigné du monde, cette hutte érigée sur la tour, «tchardara kechk», comme on appellait, était destinée au service de guet et servait du bastion. C'est vraiment, un bel observatoire : d'ici on passe en revue tout le Khiva ancien.

Près du bastion d'Akchi-bobo on il y a le palais du Kournych-khan érigé en 1806. Cette résidence du régent était destinée aux réceptions officielles. L'architecture traditionnelle orientale et la décoration des nombreux locaux du palais sont ornés de dessins magnifiques de maïolique de tapis, attirent ici les touristes du monde entier. Au centre du palais du Kournych-khan il y a un préau avec une terrasse sur deux colonnes minces. Les murs de la terrasse  sont couverts jusqu'à par des panneaux sculptés de mosaïques avec l'ornementation complexe végétale et géométrique. De la petite cour il y avait une entrée à la salle du trône, où autrefois il y avait un trône magnifique en bois. De sources écrites on sait que le trône était orné d'insertions des plaques en argent, sur lesquelles les maîtres de Khiva frappaient les médaillons ornementaux avec les dessins les plus fins au fond rouge, et auxquels on enlaçait  habilement les lignes gravées du Coran et les biensvoeux au règne du maître. En dehors de la salle du trône, dans le palais il y avait le trésor de khan et la bibliothèque des anciens manuscrits arabes. 

Entrée de la madrasa Kounia Ark 

Intérieur de la cour de la madrasa Kounia Ark
Source :
http://welcomeuzbekistan.uz/fra/
La vieille forteresse de Kounya Ark joint le mur occidental d'Itchan-Kala au refuge de l'ermite d'Ak-cheykh-bobo. La construction de Kounya Ark a commencé à 1686-1688 par le fils d'Anouch-khan, Arang-khan. À la fin de 18 siècles Kounya Ark est devenu «la ville dans la ville» et était séparée d'Itchan-Kala par le haut mur. Autrefois la forteresse comprenait le secrétariat de khan, la salle de réception, le harem, la mosquée d'hiver et d'été, l'Hôtel des Monnaies et les locaux supplémentaires – les écuries, les stocks, artistique etc. L'ensemble existant aujourd'hui de Kounya Ark a était restauré au début de 19 siècles. La place près de l'entrée à Kounya Ark était utilisée pour les revues militaires et les batailles d'entraînement. Ici il y avait aussi une place spéciale pour l'exécution des arrêts et zindan (la prison) touchant aux murs orientaux de Kounya Ark. L'entrée au palais était protégée. Seules quelques structures subsistent du terrain de Kounya Ark : les portes orientales avec la pièce pour la protection; la cellule d'Ak-cheykh-bobo; korinichkhana – la salle pour l'accueil et l'enregistrement des gens; les mosquées d'été, d'hiver et le harem. La cellule d'Ak-cheykh-bobo - l'habitation d'Ak-cheykh-bobo sacré, l'instructeur du cheykh Moukhtar Vali,  jouait autrefois le rôle de la tour de visite, où était gardé la poudre.

Vue de la tour du cheikh blanc, dans Kounia Ark : madrasa Koutloug Mourad Inak, minarets de Djuma Masjid et d'Islam Khodja, mausolée de Pakhlavan Makhmoud,

Vue de la tour du cheikh blanc, dans Kounia Ark : madrasa Koutloug Mourad Inak, minarets de Djuma Masjid et d'Islam Khodja, mausolée de Pakhlavan Makhmoud,

Vue de la tour du cheikh blanc, dans Kounia Ark : madrasa Koutloug Mourad Inak, minarets de Djuma Masjid et d'Islam Khodja, mausolée de Pakhlavan Makhmoud,

Vue sur l'entrée ouest de Khiva
Source :
http://welcomeuzbekistan.uz/fra/

Le premier bâtiment – korinichkhana - était construit en 1686-1688 par Arang-khan et est détruit au milieu de 18 siècles, pendant l'invasion des Iraniens. Le bâtiment moderne est érigé en 1804-1806 par Iltouzar-khan. La terrasse de korinichkhana était couvert de la maïolique pendant le conseil d'administration d'Alla-Kouli-khan. Korinichkhona comprenait quelques locaux : la cour ouverte, la terrasse, la salle avec le trône et les pièces latérales dans la partie occidentale de la cour (le trésor du khan, la pièce pour la conservation des manuscrits, la pièce pour le repos). Au milieu de la cour il y avait  une élévation ronde, où on construisait la yourte, dans laquelle le khan acceptait les ambassadeurs voisins. Le trône du khan se trouvait près du mur du sud de la salle du trône; maintenant ce trône se trouve dans le musée de Moscou. Il était fait en bois et est couvert des plaques de l'argent avec l'ornement fin sculpté accompli en 1816 par le maître de khiva Moukhammad. Le harem de Kounya Ark était construit pendant le conseil d'administration du Moukhammad-Rakhim-khan II. Il est disposé dans la partie du nord de Kounya Ark. La cour s'allonge de l'ouest sur l'est et est bâti par les surfaces habitables – par la terrasse avec une colonne et par les pièces d’une et de  deux étages derrière eux. La chambre du khan est plus grande que trois pièces de ses femmes. Le montant total du harem : 33*62m; la cour : 14.5*50 m. L'Hôtel des Monnaies était construit pendant le conseil d'administration de Moukhammad  Rakhim-khan I. Il est construit simultanément avec la mosquée d'été et d'hiver. Les montants : les totaux : 34*23 m; la cour : 16*13 m; la mosquée d'été : 7.4*13 m; d'hiver : 12,5*12,5m; l'Hôtel des Monnaies : 14*17 m.  Sur le territoire de la forteresse en 2010 il y avait  une exposition stationnaire consacré de la céramique de Khoresm. Bobodjanov D.  est  l'auteur du plan thèmatique -d'exposition le collaborateur scientifique du musée-réserve naturel. A  l'exposition on exposait seulement  284 produits des maîtres de Khoresm des temps les plus anciens à nos jours. La place d'exposition de 85 mètres carrés

Intérieur de la cour de la madrasa Kound Ark

Intérieur de la cour de la madrasa Kound Ark

Plafond de l'entrée de la Madrasa

Madrasa Kound Ark : Etagères en céramique

Madrasa Kound Ark : Lit du khan 

Madrasa Kound Ark : Plafond en rondins de bois peints

Madrasa Kound Ark : les supports des pilliers en bois, sont en marbre sculpté  

Madrasa Kound Ark : Minaret


Madrasa Mohamed Rakim Khan

Minaret Kalta Minor et Madrasa Muhamad Khan - Hotel Orient Star

Le minaret a été construit sur ordre du souverain du khanat de Khiva, Mohammed Amin Khan qui avait l'intention d'en faire le minaret le plus élevé d'Orient. Son diamètre à la base est de 14,2 mètres. Il devait s'élever entre 70 mètres et 80 mètres de hauteur, avec une forme fuselée, le diamètre diminuant au fur et à mesure. Cependant les travaux doivent cesser, alors que le minaret atteint 29 mètres de hauteur. Il est situé du côté est de la médersa Mohammed Amin Khan (devenue aujourd'hui l'hôtel Khiva).

Il est somptueusement recouvert de briques à la glaçure turquoise et de majoliques de la base au sommet, ce qui en fait un exemple unique
Selon l'historien de Khiva, Agakhi, la construction a dû s'interrompre à cause de la mort du khan Mohammed Amin en 1855. La légende affirme que l'émir de Boukhara, ayant appris que le khan de Khiva faisait construire un minaret de telles proportions, voulait aussi en faire construire un tout aussi unique à Boukhara. Il aurait donc commandé au maître d'œuvre de Khiva de se rendre à Boukhara après la construction du premier minaret. Mais le khan de Khiva aurait eu vent de l'affaire et ordonna de faire tuer le maître d'œuvre dès que le minaret aurait été terminé. L'architecte, ayant été mis au courant, s'enfuit aussitôt, en laissant les travaux inachevés.
En réalité, les travaux s'interrompent car le minaret se serait effondré s'il avait été encore élevé


Mederssa d'Amir Toura - Khiva
Source :
http://welcomeuzbekistan.uz/fra/

La médersa est disposée dans la partie du nord d'Itchan-Kala, dans la rue de Tachpoulatov. Il a était construite par Amir Tours – le fils Moukhammad Rakhimkhan I, le frère Saïd Moukhammad Rakhimkhan II en 1870. Amir Toura  occupait un haut poste – Amiroul-Oulamo, c'est-à-dire le chef Oulamo. Le bâtiment de la médersa est grand, à un étage de la partie de  façade et sans étage du côté de  cour. La façade de cette médersa n'était pas ornée, puisque dans ces années les troupes russes ont envahi Khiva. Le bâtiment a était restauré en 1983

Mederssa d'Amir Toura - Khiva

Mederssa d'Amir Toura - Khiva

Sculture du pillier en bois de madrasa
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Sculture du plafond d'une madrasa

Mausolée Pakhlavan Mahmud

Mausolée Pakhlavan Mahmud
Pakhlavan Makhmoud (1247-1325) est le saint patron de la ville. Un personnage hors du commun : fourreur de son état, c'était aussi un lutteur hors pair et un poète. Issu de la tribu des Kungrad, il est considéré comme le fondateur spirituel de la dynastie. Son tombeau fut construit à l'emplacement de son atelier de fourreur et, en 1810, il fut inclus dans le mausolée dynastique des khans kungrad. Un haut portail conduit à une cour intérieure sur laquelle donnent la khanaka surmontée d'un tambour et d'une coupole bleue turquoise, une mosquée d'été et des bâtiments annexes qui abritent les tombeaux de la mère et du fils d'Isfandiar Khan. Dans la cour se trouve aussi un puits où viennent boire les jeunes mariés désirant un enfant. Les majoliques qui décorent l'intérieur de la khanaka sont d'une beauté époustouflante. Les parois et la coupole sont entièrement revêtues d'arabesques végétales bleues et blanches dans lesquelles sont insérées des poésies de Pakhlavan Makhmoud. Ces majoliques furent réalisées par le fameux Abdoullah Djinn. La tombe de Pakhlavan Makhmoud se trouve dans une pièce attenante, située à gauche de la grande salle. Les pèlerins viennent se recueillir devant la grille ajourée qui protège son tombeau. Les tombes des khans Abdoul Gazi (1663), Anoucha (1681) et Muhammad Rakhim sont placées dans la khanaka.

Mausolée Pakhlavan Mahmud

Mausolée Pakhlavan Mahmud

Mausolée Pakhlavan Mahmud

Mausolée Pakhlavan Mahmud

Mausolée Said Allauddin

La tombe de Saïd Allaudin (Seyid Ala Ad-Din) date de l'ère mongole.

Elle a été bâtie en briques cuites au 14ème siècle autour du tombeau du maître soufi Saïd Allah ad-Din (mort en 1303), c'est la plus ancienne construction de Khiva. 

Pour les mausolées de ce type, l'architecture sacrée islamique allie le cube et le dôme, deux formes fondamentales héritées de Byzance, qui symbolisent les liens entre la terre et le ciel et tracent la voie que le saint a suivi pour se rapprocher d'Allah.


Minaret de la Mosquée Juma Masjid - La mosquée du Vendredi

Mosquée Juma Masjid - Mosquée du vendredi

De l'extérieur, rien, ou presque, ne permet de deviner le caractère grandiose de la mosquée du Vendredi. La monotonie d'un long mur aveugle est interrompue par une imposante porte à deux battants, en bois finement travaillé, un minaret élancé de 33 m de haut domine l'ensemble. L'intérieur est plus que surprenant : une forêt de colonnes de bois sculpté soutient le plafond de la mosquée. Chaque pilier semble avoir son histoire, l'un des plus célèbres étant celui provenant d'Inde. Sa décoration est abstraite, comme le veut l'islam, mais on y devine toutefois une représentation humaine.

En prenant le temps d'étudier les diverses ornementations, on pourra y découvrir des symboles zoroastriens, des représentations du Bouddha, etc. Les riches pèlerins ou les marchands venant en affaires à Khiva offraient parfois à la mosquée une colonne sculptée dans le style de leur ville, qui venait ainsi remplacer une autre colonne trop âgée. Les plus anciennes, une quinzaine en tout, datent des Xe et XIe siècles. Au total, la mosquée compte 213 colonnes, toutes d'âges et de motifs différents. Certaines, provenant parfois d'autres bâtiments, ont dû être rallongées ou raccourcies. Elles reposent sur une base de marbre sculpté, leur assurant une stabilité et les protégeant de l'humidité du sol. L'architecture de la mosquée Juma correspond au style archaïque des premières mosquées qui étaient des lieux de rassemblement. On y commentait le Coran, mais on y discutait aussi d'autres questions relatives à l'organisation de la vie sociale des croyants. Le mihrab est placé au centre de l'immense salle longue de 55 m et large de 45 m. La lumière pénètre par deux ouvertures octogonales percées dans le plafond. A la suite d'une restauration récente et plutôt malheureuse, les ouvertures de verrières ont été obturées et remplacées par des lampadaires.


Intérieur de la mosquée du vendredi - entrée gratuite
213 colonnes en bois sculpté

Détails de support des colonnes de la mosquée

Minaret Isalm Khodja

La médersa Islam Khodja est une des anciennes médersas (ou madrassas) d'Itchan Kala, la vieille ville de Khiva en Ouzbékistan. Comme tous les édifices de ce lieu préservé de l'architecture musulmane d'Asie centrale, elle appartient au patrimoine mondial de l'Unesco.

Elle se trouve derrière le minaret Islam Khodja qui, comme la médersa, porte le nom de celui qui le fit construire. Islam Khodja[1] était le grand vizir (et le beau-père) du dernier khan, Asfandiar, qui régna de 1910 à 1918. Ce sont des maîtres-artisans du village de Madir Bolt, Vaïzov et Madaminov qui ont effectué les glaçures des carreaux émaillés d'après des croquis d'Ich-Mouhammad Khoudaïberdiev.

La médersa Islam Khodja, construite en 1908, est un complexe architectural bien spécifique qui reflète l'influence du temps et de l'esprit des maîtres-artistans de Khiva. Elle comprend quarante-deux cellules, une grande salle sous une coupole et un minaret fort élevé (45 mètres). La maîtrise des architectes se révèle par la combinaison des formes effectuée dans un espace réduit. La niche du mirhab est décorée de carreaux de faïence et de gantch finement ciselé.

La médersa abrite aujourd'hui le musée des arts appliqués de Khiva.


                                    Muhammad Al Xorazmy (780 - 847).
                                      Porte ouest Ota Darvoza

Il est né vers 780 dans la région de Khorezm (maintenant Khiva , Ouzbékistan ) est né et mort à Bagdad en 850 ans. Al-Xorazmiy oʻz umrining aksariyatini Bagʻdodda Bayt ul-Hikmada olim sifatida faoliyat yuritdi. Al- la plupart de sa vie , il a travaillé en tant que scientifique Bayt al-Hikma à Bagdad .


Porte Est - Palvon Darvoza - 1806

Porte sud Tosh Darvoza

Porte Nord - Bachtcha Darvoza

Porte Nord - Bachtcha Darvoza

Restauration de rue - Four traditionnel

Four à pain : "non" en ouzbek

Plan de la ville de Khiva - entrée Porte ouest Ota Darvoza

Vendeuse d'eau
Citadelles de Kyzyl Kala, Toprak Kala et Ayaz Kala
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
Situation : Les citadelles de Kyzyl (rouge) kala, Toprak (terre) kala et Ayaz (gelé) kala, sont dans la région est de Ourgench et à 70 km de Biruni

Comment y aller depuis Khiva :

Il n'existe pas de transports locaux. Aussi voir avec votre GH pour négocier une "tournée" dans le désert pour voir ces 3 citadelles. Elles sont entre 100 et 120 km de Khiva. Nous payons 35 euros pour un taxi individuel qui nous fera faire le tour des 3 citadelles
Départ 9h00. Nous visiterons dans l'ordre : Kyzyl, Toprak et Ayaz kala.
Compter une bonne demi journée pour faire les visites A/R Khiva.
L'entrée est gratuite... sauf pour Toprak kala (6000 soums)
AYAZ Kala
Source :

http://www.centralasia-travel.com/fr/countries/uzbekistan/places/khorezm/ayaz-kala
Les vestiges d’Ayaz-qala (IVe s. av.JC) en Ouzbékistan représentent aujourd’hui un monument historique unique des temps du zoroastrisme. La forteresse Ayaz-qala est située dans le district d’Ellikqala du Karakalpakstan, à vingt kilomètres vers le nord-est à partir des vestiges de Toprak-qala - la capitale de l’ancien Khorézm, vers l’ouest de la forteresse Qirq-qiz-qala, au milieu des sables mouvants et contreforts des montagnes Soultan Ways.

Cette construction fortifiée est située sur le sommet plat de la colline de 60 mètres les pentes directes dont protégaient solidement la forteresse des assauts du nord, ouest et sud. De l’est la forteresse voisine avec le plateau qui demandait du temps et potentiel pour le traverser donc l’ennemi serait remarqué aussitôt.

Les murs doublés de la forteresse Ayaz-qala posés des briques non cuites sont orientés vers les quatre points cardinaux. Le mur extérieur conservé de nos jours constitue 10 mètres en hauteur et son épaisseur est env.2,5 mètres, les dimensions du mur intérieur sont légèrement inférieures. La fortification des murs se réalisait à l’aide des tourelles semi-circulaires construites par intervalles de 11-13 m. Toutes les tourelles ont des locaux intérieurs destinés évidemment pour le repos des soldats ou pour la garde.

L"entrée à la forteresse aménagée du côté sud est protégée par un labyrinthe rusé. On construisait le labyrinthe tenant compte de ce que le vent du sud sortait de la cité des déchets et de la poussière d’où vient le nom de la forteresse Ayaz-qala - «Forteresse au vent».

Une légende intéressante est exposée par l’archéologue S.P.Tolstov dans son livre «Aux traces de la civilisation khorézmienne ancienne. P.1.» (1948): La légende populaire lie cette forteresse avec le nom du héros - esclave Ayaz sollicitant le consentement de la princesse qui habitait dans la forteresse Kirk-kiz avec ses quarante copines. Le personnage de l’esclave-preux Ayaz, courageux et sage est l’un de plus anciens types du pholklore turc centroasiatique. La légende kazakh décrit les evénements légendaires ayant prédéterminé l’apparition de la mer d’Aral, disparition de la manche d’Oustyourte de l’Amou-darya et fondation de l’ancien état du Khorézm.
D’après cette légende, dans les temps anciens il n’y avait pas d’Aral, et Syrdarya et Amoudarya, en se fusionnant, coulaient à travers Laouzan, Kounya-Ourguentch et Aybouguir ver la mer Caspienne.
Sur la place de la mer d’Aral habitaient les Adagues gouvernés par Fasil-khan, cruel et perfide, et sur le territoire le long d’Ouzboï vivait le peuple des Baïsin avec Ayaz-khan à la tête, ancien esclave lequel grace à sa sagesse et justice était devenu le souverain de l’état.

Le prix des crimes affreux de Fasil-khan ayant déshonoré la fille d’un saint fut le déluge, provoqué par les prières du dernier et qui inonda tout le royaume de Fasil. La mer d’Aral apparut sur ces lieux où les deux grandes rivières commencèrent à jeter leurs eaux. Leur ancien lit commun sécha et le peuple de Baïsin avec Ayaz-khan à sa tête se déplaça au Khorézm et créa le royaume qui prit le nom d’Ourguentch. Pour ce qui concerne les Adagues et leurs villes, ils périrent tous dans les eaux et les jours clairs on peut voir les vestiges de leurs constructions dans les profondeurs de la mer d’Aral même maintenant... ».

Au début de la nouvelle ère les habitants d’Ayaz-qala tentèrent d’ériger les nouvelles constructions défensives dans la forteresse pourtant ils ne les jamais achevèrent. Aujourd’hui même les chercheurs cassent leurs têtes pour quelle raison Ayaz-qala était quittée par les bâtisseurs et simples habitants. Du plus haut point d’Ayaz-qala on peut voir le lac qui porte le nom d’Ayazkol. L’eau dans le lac est si salée que même en été on a l’impression que le lac se trouverait sous l’épaisseur de la glace à cause d’énormes morceaux du sel qui couvrent ses bords


Citadelle Ayaz Kala

Citadelle Ayaz Kala

Citadelle Ayaz Kala

Citadelle Ayaz Kala

Citadelle Ayaz Kala

Un paysan avec son âne

Des yourtes sont disposées au pied de la citadelle (500-800m) pour les touristes qui veulent y coucher.
On peut aussi y déjeuner et acheter de l'eau.

Citadelle Ayaz Kala

Citadelle Kyzyl Kala
KYZYL kala
Source :

http://www.advantour.com/uzbekistan/karakalpakstan/kyzyl-kala.htm

La forteresse Kyzyl-Kala est situé sur le territoire de l' ancienne Khorezm (moderne Karakalpakstan ) dans les environs de la ville ancienne Toprak-Kala . According to some data, Kyzyl-Kala was a part of the Toprak-Kala fortified system and served as additional defenses. Selon certaines données, Kyzyl-Kala était une partie de la Toprak-Kala système fortifié et a servi de défenses supplémentaires.

Kyzyl-Kala est un monument de la dernière étape de l'histoire architecturale de Khorezm ancien et peut être considéré comme un prototype des châteaux d'époque Afrigid ondulé avec des colonnes massives.

Ce site architectural a été découvert lors d'une expédition dirigée par Khorasan SP Tolstov en 1938. Toutes les études de base de la forteresse a été menée par le personnel de l'expédition. La forteresse elle-même ne sont pas de grande taille et de forme presque carrée. L'étude de la fondation et les ruines de la structure a montré que la forteresse était entourée d'une double vallum, et il y avait des tours de guet dans tous les coins de la forteresse. Une rue principale dans le centre de la colonie a conduit à un temple de adorateurs du feu où les prêtres zoroastriens tenaient leurs rites sacramentels. La partie résidentielle de la ville a été divisée par une rue en plusieurs sections avec plusieurs chambres dans chacune, où les gens vivaient des familles.

TOPRAK Kala

Source:
http://www.advantour.com/uzbekistan/karakalpakstan/toprak-kala.htm

L'ancienne colonie Toprak-Kala est un monument remarquable de la culture de Khorezm siècles 1-6th AD La capitale de Khorezm était ici au 3ème siècle après JC Toprak-kala a été découvert par l'expédition par Khorezm sous la direction de SPTolstov en 1938. Selon le plan, la ville avait une forme d'un rectangle correct. Le palais du gouverneur - un immense château avec trois Towers- était situé dans un coin nord-ouest. Le temple du feu était dans le sud-est du château. Une longue rue qui divise la ville en deux parties a conduit du temple du feu à la direction du sud. Lanes au départ de celui-ci séparés maisons-blocs massifs, formant le capital de la fin de Khorezm de esclavagiste.

Construit au 3ème siècle, la forteresse a été utilisé comme résidence de khorezmshakhs - gouverneurs des pays- jusqu'à 305 AD De nombreuses guerres agressives forcé les gouverneurs de quitter la résidence et la ville tomba peu à peu en décadence.

Coins, fragments de ossuaires (les vases canopes de zoroastriens), de magnifiques échantillons de la culture de l'art ont été trouvés lors de fouilles archéologiques: céramiques minces fabriquées, laine, tissus de soie, des ornements d'or et un collier de perles 300 de verre, pâte, ambre, corail, des bols.

Citadelle Toprak Kala

Les archéologues ont également découvert des arcs de fabrication des ateliers qui ont rendu célèbre Khorezm. L'architecture du monument est un échantillon remarquable de l'urbanisme et de l'art de la fortification de l'ancien Khorezm. Le palais du gouverneur avec trois tours est d'un intérêt particulier. Trois tours grandioses avec des chambres montées à l'intérieur de 30 mètres de hauteur, leur hauteur de 25 mètres aujourd'hui est une preuve de niveau avancé de développement de l'architecture en Khorezm.

Cependant, la Toprak-Kala est célèbre non seulement par son architecture originale, mais aussi avec des trouvailles uniques en langue ancienne Khorezm, découverts à quatre bâtiments dans la partie sud-est du palais. Archéologues trouvé 116 documents écrits à l'encre noire sur des plaques en bois et sur des rouleaux de cuir. Dix-huit documents en bois sont restés dans un très bon état. Bien que les documents ne sont pas encore complètement lus, leur nature est déjà définie. Ce sont des documents économiques de l'archive du palais. Trois des documents trouvés avaient des dates précises - 207, 231 et 232 AD

Lézard dans le désert

Yourtes au pied de la citadelle Ayaz Kala
BOUKHARA - BUXORO (en ouzbek)
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation: Bouhkara se trouve au sud ouest du pays à 400 km de Khiva et 300 km de Samarkand. C'est une ville importante. Nous arrivons le jour du festival de la soie et des épices, ce festival durera trois jours. Aussi, les monuments sont pris d'assaut par les festivités, concerts, danses... et difficile pour prendre des photos. Heureusement nous avons du temps et resterons 2 jours de plus. Pour ce festival annuel, de nombreux groupes folkloriques, mais aussi des touristes et des ouzbeks venu de tout le pays. C'est aussi le dernier jour de classe et ils fêtent les vacances scolaires qui durent 3 mois.  
  • L'hébergement : Nous avons pris pension à l'hôtel B&B Rumi, le fille et le frère parlent un français parfait. (20 euros avec petit déj et wifi) mais dans le secteur il y a de nombreux hébergements non référencés dans booking.com, aussi, pas de panique. Nous sommes à 300 m du centre, nous avons eu au début quelques difficultés à retrouver notre chemin dans les ruelles étroites et sans éclairage de ce quartier. Mais ce sera très calme, comme partout d'ailleurs, cela change de l'Asie ! !. 
  • La restauration : Les restaurants sont plus nombreux qu'à Samarkand. Ils sont pris d'assaut, surtout si vous envisagez une place à l'extérieur. L'un de plus sympa "Le Registan" se trouve à coté du bassin au centre touristique. Nous avons quand même été malade, cela ne nous était jamais arrivé, même en Asie. Attention aux kebabs (chachlik en persan). Là aussi, les menus sont en russe. Mais des photos aident quand il y en a !     
  • Les points particuliers que nous avons faits : Pas d'office du tourisme, c'est quand même bizarre dans une ville aussi touristique ! !. Un autre élément lié à la culture, ils ne disent ni non ni qu'ils ne savent pas. Aussi, quand vous demandez une direction, assurez vous qu'elle soit bonne, en demandant à plusieurs autres personnes, de toute façon c'est pas grave.. 
  1. Tchor Minor (2000 soums / pers pour monter au minaret, nous n'y sommes pas montés) = A VOIR
  2. La forteresse Ark de l'Emir = A VOIR
  3. La madrasa Oulough Begh 
  4. La madrasa Abdul Aziz Khan  
  5. La madrasa Mir I Arab (entrée interdite)
  6. La mosquée Kalon (5000 soums / pers, nous n'y sommes pas entrés) = BOF à la vue de l'extérieur, en rénovation
  7. Le minaret Kalon (pas accès)
  8. L'ensemble Liab I Khaouz : La madrasa Koukeldash et la madrasa Nadir Divanbeg (restautant) = A VOIR
  9. La mosquée Poy Kalon (5000 soums / pers) 
  10. La madrasa Amir Alim Khan (en rénovation, fermée)
  • Les déplacements : A pied pour circuler dans la ville, même pour aller à la forteresse Ark, qui se trouve à 2-3 km..
  • Arriver à Bouhkra : Nous arriverons après 6 heures et 400 km en taxi.
  • Quitter Bouhkara : Nous partons en taxi collectif, commandé par la GH, nous serons avec deux soeurs suisses qui vont en Mongolie. Nous n'avons pas eu de billet de train, malgré s'y être pris 3 jours avant. En effet, il n'y a pas beaucoup de train et ces derniers sont pris d'assaut. Prenez-vous y suffisamment à l'avance. Nous paierons 50000 soums (9 euros) / pers pour 3 heures de route et 268 km.
ANECDOTE : Nous rencontrerons sur la route à moitié chemin entre Khiva et Bouhkara (400 km de désert) un touriste à pied avec deux bâtons (un randonneur fou), et une "carriole" accrochée à ses épaules... A la GH, nous rencontrons des motards du 78 qui vont en Mongolie, puis un Suisse qui tout seul en moto va en Chine
HISTOIRE DE BOUKHARA
Sources :
http://sheherazade-voyages.fr/boukhara

Boukhara est aujourd’hui une ville de plus de 235 000 habitants (1992), construite dans le delta du fleuve Zeravchan, dans une oasis sur le canal Chakhroud, et sur la route des grandes caravanes. La ville-musée, qui comptait au XIXes. des centaines de mosquées et de médersas, forme un véritable labyrinthe de ruelles et ses minarets...
Chakhroud, et sur la route des grandes caravanes. La ville-musée, qui comptait au XIXes. des centaines de mosquées et de médersas, forme un véritable labyrinthe de ruelles et ses minarets...

Son nom semble dériver d’un terme du sanskrit vikhara signifiant "monastère". Son origine légendaire remonte à l’antique roi-héros iranien Sy avouch. Son histoire renvoie au deuxième millénaire avant J.-C., à l’époque de l’état de Kushan, qui sera ensuite incorporé à l’état Ephtalite. Bien avant l’arrivée des Arabes, l’ancienne ville perse, d’une superficie de près de 40 ha, était l’une des plus grande ville d’Asie Centrale. À l’arrivée des Arabes en 709, elle devient le principal centre culturel du califat de Bagdad et un foyer religieux. En 892, avec l’émir Ismaël Ibn Amad, elle deviendra la capitale du prospère royaume Samanide indépendant (875-999), d’une grande tolérance religieuse en vers les nestoriens chrétiens, les manichéens et les bouddhistes. La langue persane renaîtra alors, et avec elle la poésie lyrique des Roudaki et Dakiki. C’est également là, à la fin du Xes., que le grand médecin, savant et philosophe Avicenne (ou Ibn Sina, 980-1037), proche de l’ismaélisme, ésotérisme de l’islam iranien, commença ses études. La croissance de la vile continua sous le règne de la dynastie des Karakhanides à partir du XIes...
Puis tombée aux mains d’autres Turcs, avec la dynastie des Seldjoukides - tribu provenant des rives du Syr Dria, arrivée en Transoxiane et à Boukhara, qui sera islamisée à la fin du XIes., puis qui créera un État seldjoukide au Nord du Khorassan et du Djurdjan, puis dont le plus grand représentant sera Toghroul Beg (règne de 1038 à 1063), qui s’emparera de l’Afghanistan, de l’Iran, du Tabaristan, du Djurdjan, de l’Irak et de la Mésopotamie syrienne...
Leur Empire sera étendu jusqu’en Anatolie, avec Konya comme capitale, d’où ils remportèrent d’importantes victoires sur les Byzantins (1176), avant que de devoir céder à l’emprise mongole, jusqu’en en 1343, avec la mort du dernier sultan seldjoukide en Anatolie -, la ville s’orna de nouveaux monuments, avant d’être mise à sac en 1220 par les hordes mongoles de Gengis Khan (1167 - 1227) - le "khan (roi) universel", Temüdjin, guerrier issu de la tribu Borjigin, qui réussit à unifier les tribus mongoles, par la force et une véritable organisation militaire -, épisode dramatique dont elle ne se relèvera que lentement. En 1370, l’arrivée de Tamerlan marque une autre étape importante. Elle sera intégrée dans l’Empire timouride. La cité caravanière fut ensuite conquise par les tribus nomades Ouzbeks vers 1500, sous le commandement du khan Cheïbani, puis, après la grande période de renaissance sous le pouvoir de la dynastie des Cheïbanides, vint en 1753 la nouvelle dynastie Manguite, qui restera en place jusqu’en 1920, même si dans le même temps elle sera finalement englobée dès 1868 dans l’Empire russe, qui deviendra soviétique en 1924.
Sur Boukhara, ville aux rues grouillantes, à la population accueillante et active, veillent curieusement des couples de cigognes, souvent perchées sur des minarets où elles ont élu domicile... Elles sont devenues le symbole de la ville, tout comme Nasreddine Afandi, le Tartarin local. Elle est située au centre du région riche en gaz naturel. Ses artisans travaillent la soie, la broderie de fils d’or et d’argent, les tapis et les moutons karakul qui produisent l’astrakan... Boukhara la sainte, et "Pilier de l’Islam" demeura la capitale régionale de la fin du XVIes. jusqu’en 1917... Son économie repose sur l’agriculture et l’élevage, la sériciculture, de l’industrie légère - tannerie, habillement... - et lourde, avec l’exploitation de gaz naturel... Le centre historique de Boukhara, tant ses monuments que son paysage urbain, est très bien conservé et classé, depuis 1993, sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

r Sur la route entre Khiva et Boukhara
Ce n'est bien entendu pas "Bagdad Café" ! !, mais une pause dans un café Ouzbek
Sur le panneau :
Gazli 135
Buxoro 241, c'est le nom ouzbek de Boukhara
Tashkent 860 

Madrasa Nadir Devon Begi

Madrasa Nadir Devon Begi
Sources :
http://www.advantour.com/uzbekistan/bukhara/nadir-divan-begi.htm

Nadir Divan-begi médersa est une partie du complexe architectural situé rond bien connu Lyabi-Hauz à Boukhara. Le bâtiment de la médersa, ainsi que khanaka à proximité, ont été nommés après vizir Nadir par l'ordre qu'ils ont été construits. Vizir Nadir servi à une cour d'un des représentants les plus forts et les plus puissants de la dynastie Ashtarkhanid Imamkuli-khan, qui a régné à Boukhara en 1611 à 1642. Le conseil d'Imamkuli-khan a été l'un des plus stables et relativement pacifique pour toute l'histoire de Ashtarkhanides à Boukhara. Il fut un temps où les gouverneurs ont accordé une attention non seulement aux guerres constantes, mais aussi à l'urbanisme.

Nadir Divan-Begi a ordonné de construire khanaka (un endroit pour les Soufis à réfléchir et à se reposer), plus tard caravansari a été ajouté. Cependant, lors de la cérémonie d'ouverture, Imamkuli-khan dit que caravansari a été construit dans la gloire d'Allah, donc le vizir a dû reconstruire dans la madrasa. La médersa Nadir Divan-Begi est décoré dans le style typique pour tous les monuments musulmans d'Asie centrale. Dans le même temps, les images d'oiseaux, d'animaux et un être humain - soleil ont également été utilisés dans la décoration, et il était inhabituel pour les monuments islamiques. Le Nadir Divan-begi medersa a été construite sur le modèle de Sherdor à Samarkand mais lions célèbres au portail ont été remplacés par des oiseaux mythiques de bonheur.

Nadir Divan-begi médersa, Boukhara Après avoir transformé le caravansari en médersa, le vizir ordonna de joindre une loggia, un portail et tours angulaires de sa façade principale, et d'ajouter le deuxième étage pour les salles de séjour - hudjrs. Quant à khanaka, il y avait une forme d'un bâtiment multichambre avec la salle du dôme central. Hudjrs ne figuraient pas sur la seconde, mais au premier étage, dans les murs latéraux et les coins du bâtiment. L'entrée principale avait forme étendue, atypique pour l'Asie centrale. Nadir Divan-Begi a ordonné de construire la piscine près de khanaka et madrasa. Des marches de pierre mènent à elle .. Par la suite ce réservoir artificiel a été nommé Lyabi Hauz et est devenu l'un des sites les plus connus de Boukhara


Madrasa Oulough Begh

Madrasa Oulough Begh
La madrasa d’Ulugh Beg (1417-1420) est l’une des madrasas les plus anciennes d’Asie centrale, avec celles de Samarcande et de Gichduwan, construites également sous Ulugh Beg. La façade présente une caractéristique qui sera reprise ultérieurement au XVIe siècle et XVIIe siècle : de part de d’autre du portail d’entrée, elle s’articule en deux étages de portiques à ogives, chacun de ces portiques renvoyant aux locaux qui se trouvent à l’arrière. Des travaux de restauration et des transformations ont eu lieu au cours des siècles qui ont suivi. Le portail présente des colonnes torsadées caractéristiques du style iranien. La madrasa comprend une quarantaine de cellules.

Madrasa Oulough Begh

Madrasa Oulough Begh

Madrasa Amir Alim Khan

Madrasa Mir I Arab

Madrasa Mir I Arab
La madrasa Mir-i-Arab (1535-1536) va servir de modèle à la plupart des madrasas ultérieures de la ville. La cour carrée intérieure est entourée de deux niveaux de cellules (cent onze au total). La madrasa Mir-i-Arab (« bien de l'Arabe ») fut la seule, avec celle de Tachkent, à diffuser un enseignement religieux (sous contrôle) à l'époque soviétique. La madrasa est aujourd'hui encore en activité.














Madrasa Xora Kalon - Restaurant

Intérieur d'une madrasa

Mausolée Ismai Samani

Les fidèles viennent boire l'eau sacrée
Le mausolée des Samanides, ou tombeau d'Ismaïl, est le tombeau d'Ismaïl Ier à Boukhara. Construit vers 900, c'est l'un des chefs-d'œuvre de l'architecture funéraire islamique dont il est l'un des plus anciens exemples et le premier exemple connu de mausolée-koubba.
De plan carré et surmonté d'une coupole, il est entièrement construit de briques apparentes. Son décor a pour particularité d'imiter le tressage d'une vannerie.

Mosquée Magoki Attari
L'ancienne mosquée Magok-i-Attari a été construite sur les vestiges d’un temple zoroastrien. C’est la mosquée la plus ancienne de Boukhara. Une première mosquée avait été édifiée à cet endroit mais elle a été détruite par un incendie en 937. La façade Sud de l’actuelle mosquée date du XIIe siècle ; elle est caractéristique des techniques de décoration utilisées à cette époque : brique polie, carreaux en terre cuite sculptés, bandeau épigraphique émaillé, mosaïque. Située en dénivelé, semi-enterrée, cette façade a été mise au jour en 1935 par un archéologue soviétique. Le portail Est avait, lui, été construit au milieu du XVIe siècle pour permettre l'accès. La mosquée, désaffectée au culte, abrite aujourd’hui un musée du tapis.

Tchor Minor

Tchor Minor

Tchor Minor
Le Tchor Minor (« quatre minarets ») fut construit en1807, donc tardivement par rapport à la majorité des autres édifices. Ses quatre tours (toutes différentes, couvertes chacune d'un dôme de couleur turquoise) lui donnent l'allure d'une chaise renversée. Les tours n'ont jamais rempli la fonction de minaret. Cet édifice marquait l'entrée d'une madrasa dont il ne reste que quelques ruines. Cette madrasa fut construite par un riche marchand turkmène, Khalif Niyazkoul. L'ensemble fut rénové en 1967 et en 1997.

La citadelle Ark

La citadelle Ark

La citadelle Ark

La citadelle Ark, dans sa configuration globale actuelle, date du XVIe siècle, sous les Chaybanides, mais la première forteresse sur ce site a été construite au VIIe siècle. Les bâtiments visibles aujourd’hui datent des trois derniers siècles. Elle a servi de résidence aux émirs jusque 1920, date de destitution du dernier émir par les forces russes.

De la citadelle, il ne reste que quelques bâtiments ou installations, principalement les remparts, le portail d’entrée, une mosquée et la salle du trône (ou salle de réception) de l'émir. La salle de réception, à ciel ouvert, rectangulaire, comprend un iwan à piliers en bois sur trois des quatre côtés.

L’entrée de la citadelle se fait à partir d’une grande place (Registan) où avaient lieu les châtiments et exécutions publiques. Le portail est flanqué de deux tours entre lesquelles sont placées une terrasse et une galerie couverte. C’est de cette galerie que l’émir assistait aux exécutions publiques qui avaient lieu sur le Registan.


La citadelle Ark

La citadelle Ark

La citadelle Ark

La citadelle Ark

La mosquée Bolo Haouz

La mosquée Bolo Haouz
La mosquée Bolo Haouz, ce qui signifie « près du bassin », (1712) est située sur le Registan, à côté de la citadelle Ark et d’un bassin qui lui a donné son nom. Elle s‘ouvre sur un iwan de 12 mètres de haut, au plafond à caissons finement décoré, soutenu par vingt colonnes de bois peint, avec des chapiteaux à muqarnas. Cette mosquée était utilisée régulièrement par l’émir.

Minaret Kalon

Minaret Kalon

Le minaret Kalon domine la ville à plus de 48 mètres de hauteur. Un minaret se tenait à cet emplacement dès 919 Il fut détruit en 1068. Un minaret en bois le remplaça, bientôt détruit lui aussi quelques années plus tard. L’actuel minaret fut construit en 1127, voulu comme la plus haute tour d’alors. La tour servit à d’autres fonctions que l’appel à la prière : elle était utilisée comme tour de guet, comme repère pour les caravanes. Sous les Manguits, les criminels étaient menés au sommet, placés dans des sacs et poussés dans le vide après lecture de leurs méfaits.
Le minaret comprend une base octogonale puis une succession de dix anneaux de briques vernissées, et, au sommet, une lanterne percée de 16 fenêtres
.


Mosquée Kalon

Mosquée Kalon et Minaret Kalon

La mosquée Kalon est l’une des plus anciennes et des plus vastes d’Asie centrale, avec des dimensions imposantes : 180 x 80 m. Sur cet emplacement, la première mosquée fut édifiée en 795, puis agrandie par Ismaïl Samani ; elle subit deux effondrements, fut incendiée en 1608 et détruite par les Mongols en 1219. La structure visible aujourd’hui a été achevée en 1514, le mihrab a été embelli en 1541.

La cour comporte quatre iwans et est entourée d'une galerie de 208 colonnes supportant 288 coupoles. Un grand dôme bleu (Kok Goumbaz) surmonte le mihrab de la mosquée Kalon. L’inscription en coufique, de couleur blanche, qui entoure la coupole, indique « al_baqa ‘liillah » - (« l’immortalité appartient à Dieu »). Le pavillon octogonal qui fait face au mihrab est un ajout tardif.


Restaurant autour du bassin près des madrasas
Le complexe Liab-i-Haouz (« Au bord du bassin ») comprend plusieurs édifices : la madrasa Koukeldach, la madrasa Nadir Divan-Begui, le khanqah Nadir Divan-Begui. Près du bassin se trouve également une statue de Nasr Eddin Hodja sur son âne 

Bassin et restaurant le soir, très animé et agréable de fraicheur

Marché aux épices

Marché aux épices

Boutique de soie

Boutique de souvenirs
Festival de la soie et des épices
3 jours de fête, tous les villages sont réunis pour ce festival. Danses et couleurs assurées

PALAIS DE LA LUNE ET DES  ETOILES - Sitori I Mokhi Khosa
MAUSOLEE DE BAHA AL DIN NAQSBAND 

TCHOR BAKHR
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation : Le palais de la lune et des étoiles ; Sitori I Mokhi Khosa, le Mausolée de Baha Al Din Naqsband et Tchor Bakhr sont situés à 12 km de Boukhara.
  • Restauration : A Tchor Bakhr il y a un restaurant "Tchorbakhr" très réputé pour les brochettes de mouton
  • Comment y aller depuis Boukhara : Il est possible de prendre le bus n°102 mais aussi des damas, à la condition de parler l'ouzbek !. Mais le mieux est de prendre un taxi pour être plus autonome.  
  • Nous avons pris un taxi individuel pour la journée (120000 soums) et avons visité :
  1. Le palais de la lune et des étoiles ; Sitori I Mokhi Khosa - 10000 soums / pers
  2. Le mausolée de Baha Al Din Naqsband
  3. Tchor Bakhr : 4000 soums / pers - En cours de rénovation 

PALAIS DE LA LUNE ET DES  ETOILES - Sitori I Mokhi Khosa
Sources :
https://www.flickr.com/photos/dalbera/5699266505

Le palais d'été des derniers Emirs de Boukhara, connus sous le nom poétique Sitora-i Mokhi -Khossa, date du début du 20ème siècle. Il est à la campagne, à 10 km au nord de la ville.
L'étonnante White Hall,

Emir Nasrullakhan construit le premier palais d'été ici au début du 19ème siècle. (Cet émir est célèbre dans l'ouest comme le souverain qui emprisonné et finalement exécuté les grands joueurs de jeu britanniques Stoddart et Connolly en 1842).

Selon la légende, l'émir a demandé aux aksakals (les hommes sages âgées) de recommander un emplacement pour sa résidence d'été. Ils lui ont dit de tuer un agneau et le séparer en quatre parties et accrocher les morceaux d'agneau aux quatre coins en dehors de la ville. La pièce qui avait été suspendu dans le nord était encore frais après quelques jours et donc le site a été choisi comme étant la région la plus fraîche pas trop loin de la ville.

Pendant la construction, l'épouse bien-aimée et belle de Nasrullakhan Sitorabony, ce qui signifie "étoile" en persan, est morte en couches. Nasrullakhan compare toujours sa beauté à la lune. Après sa mort , le souverain a décidé de lui immortaliser en nommant le palais Sitora-i Mokhi-Khossa ou "Une étoile comme la Lune".

Il ne reste rien de ce premier palais. Cependant, son petit - fils, Akhadkhan, construit un autre palais sur le terrain dans le milieu du 19e siècle et a maintenu le nom Sitora-i Mokhi-Khossa.Le portail d'entrée, un exemple frappant de l'architecture russe d'influence, se tient toujours.

Le troisième palais d'été construit à côté de la deuxième, les fusibles (surtout russes) styles architecturaux orientaux et européens. Il a été construit par l'ordre du dernier émir de Boukhara, Said Alimkhan, et a été achevé en 1917.

Entrée portail palais d'été
Les motifs du palais sont environ 7 hectares et tous les bâtiments sont entourés de jardins et de cours. Ce style "jardin-palais» était très commun et les dates de la période Timurids '. Si vous visitez au printemps ou en automne, les jardins de roses vous raviront.

Le palais a trois cours: Berun Hovli (extérieur), Miyon Hovli (milieu) et Darun Hovli (harem). Maisons de Boukhara traditionnelles avaient toujours deux cours: l'Berun Hovli, où les hommes se sont réunis, et l'Darun Hovli pour les femmes. Chaque cour avait sa propre porte; men never entered from the women's section and women never from the men's. les hommes ne sont jamais entrées de la section et les femmes des femmes jamais des hommes.

Comme Sitora-i Mokhi-Khossa était un palais, il y avait des variations: l'Berun Hovli (cour extérieure) a été utilisé pour le stockage et des ateliers pour les maîtres d'artisanat qui ont fait des articles pour la famille de l'émir et des cadeaux pour ses invités.La deuxième cour intérieure, le Hovli de Miyon, était la partie principale du palais ou d'une partie officielle.

De l'extérieur, tous les bâtiments à Sitora-i Mokhi-Khossa sont dans le style russe, mais l'intérieur de chaque chambre est décorée dans un superbe ornementation Bukharan traditionnelle et design. Les chambres, toutes décorées de manière unique, comprennent les chambres de l'émir, la salle blanche (salle de réception), la salle d'échecs, la salle d'attente et le salon de thé de l'émir.


Le White Hall est à couper le souffle: les murs sont décorés avec ganch (plâtre) travailler sur des miroirs exécutés par le célèbre maître de Boukhara Shirin Muradov et ses étudiants. (Dans la période soviétique Muradov restauré les monuments architecturaux et de décorations sculptées sur de nombreux bâtiments à Tachkent. Son travail le plus important a été l'ornementation sculptée sur les panneaux, les plafonds et les corniches de la mairie de Boukhara de l'Opéra de Tachkent).

Les serrures de porte et les poignées de porte ont été amenés de l'Angleterre et la plupart des meubles importés de Russie au 19ème siècle. Miroirs vénitiens peuvent être trouvés dans les chambres et les tuiles pour les cheminées ont été amenés de l'Allemagne. (Les derniers émirs de Boukhara est diplômé de l'académie militaire de Saint-Pétersbourg et ont été tout à fait prises avec une architecture et une décoration européenne).

Aujourd'hui, de l'émir vitré tchaïkhana (tisanerie) abrite une exposition du 19 - 20e siècle, des porcelaines qui Alimkhan vivement recueillis. Son père, Emir Akhadkhan, était un collectionneur de tapis passionné et jusqu'à l'arrivée des bolcheviks à Boukhara on croit, il y avait environ 4000 tapis là-bas, dont seulement quelques-uns restent aujourd'hui.

The glass-walled tearoom
Entre la cour centrale et harem il y a un bâtiment plus de style russe. Il était un hôtel pour les clients de l'émir et abrite aujourd'hui une petite exposition de vêtements Bukharan du 19ème siècle. Seulement dans deux chambres peuvent nous voir une certaine décoration en plâtre en partie d'origine recouvert de feuilles d'or. Selon des informations historiques, maîtres de Boukhara utilisés environ cinq kilos d'or pour décorer l'intérieur de l'hôtel. Avant «l'indépendance de l'Ouzbékistan en 1991, ce bâtiment et le harem faisaient partie d'un sanatorium de rein qui a été déplacé à proximité.

Aller plus loin dans le jardin, on trouve une cour avec un bâtiment de deux étages avec balcon et d'un dôme de style russe, un étang, un pavillon en bois et le minaret. En bas, dans le bâtiment de deux étages, il y avait chambres pour les femmes de l'émir et à l'étage il y avait une cuisine, une terrasse où ils ont eu leur petit-déjeuner et le dîner et une salle pour les fleurs.
Aujourd'hui, le harem abrite le Musée Boukhara des arts appliqués, où vous pouvez voir des exemples remarquables de suzanis.

Les jardins ont été restaurés avec des plantations d'origine et des paons errent toujours là comme ils le faisaient dans les jours des Emirs. Une visite à Sitora-i Mokhi -Khossa est inclus dans une visite ouzbeks Journeys. Si vous voyagez indépendamment, s'il vous plaît noter qu'il est fermé le mardi après-midi et le mercredi.
Le palais Sitori-i-Mokhi Khossa, ce qui signifie « palais comparable à la lune et aux étoiles », est situé à quelques kilomètres de Boukhara. Il servait de résidence d'été aux émirs de Boukhara au XXe siècle, jusqu'en 1920, date de la prise de Boukhara par les Soviétiques. Commencé par l’émir Akhad Khan à la fin du XIXe siècle, il fut terminé par le dernier émir, Alim Khan, qui connaissait Saint-Pétersbourg pour y avoir séjourné, et qui a contribué à faire de ce palais un mélange, qu’il voulait harmonieux, du style russe et du style d’Asie centrale. Le palais comprend les appartements, les salles de réception, un pavillon pour les invités dit pavillon octogonal et le harem. Le palais abrite aujourd'hui le musée des arts décoratifs de Boukhara.
     
Palais de la lune et des étoiles : Sitori I Mokhi Khosa
Détails des salons et des plafonds

Palais de la lune et des étoiles : Sitori I Mokhi Khosa
Détails des salons
   
Palais de la lune et des étoiles : Sitori I Mokhi Khosa
Détails des salons

Palais de la lune et des étoiles : Sitori I Mokhi Khosa
Détails des salons


Palais de la lune et des étoiles : Sitori I Mokhi Khosa
Détails des salons

Palais de la lune et des étoiles : Sitori I Mokhi Khosa
Détails des salons
Mausolée de Baha Al Din Naqsband
Sources :
https://www.flickr.com/photos/dalbera/5699266505

Bakhauddin Moukhammad Nakchbandi Al-Boukhariy », « Muhammad Bahâ’uddin Shâh Naqshband » ou plus simplement « Mohamed Bahouddin Naqshbandi » selon la traduction la plus répandue de l’arabe « بهاء الدين النقشبند » est né en 1317 ou 1318 à Qasr al-‘Arifan, un petit village à 12 km de Boukhara, en Ouzbékistan.
Ce tadjik, ou « perse oriental », était le fils d’un simple artisan, que rien ne destinait au préalable à devenir un des grands sages de l’Islam. Selon la légende, Naqshbandi était un tisserand de soie. Initié au soufisme par son grand-père, il démontra très vite des capacités exceptionnelles. Il connaissait par cœur le Coran à l’âge de 7 ans. Ces prodiges lui valurent d’être pris à 18 ans sous la protection du maître soufi Mohammad Baba as-Samassi. Quand ce premier maître mourut, il eut pour nouveau maitre Amir Kulal, comme lui originaire de Boukhara. C’est Amir Kulal qui déclara Naqshbandi comme étant « maître », pouvant désormais lui aussi prendre des disciples. Mais Naqshbandi ne se sentait pas encore prêt, et voulait toujours en savoir plus.
Lorsque Naqshbandi rencontra le maître Arif Dikkarani, ils deviendront inséparables. Ils voyageront ensemble de longues années, cherchant à apprendre ensemble toujours plus. A la mort d’Arif il fera partie pendant 12 ans d’une communauté soufie de l’ordre Yasaviyya, où enseignaient les maîtres Khasim puis Khalil Ata.

Sources :
https://www.flickr.com/photos/dalbera/5699266505

L'ensemble architectural autour du tombeau de Bakhaouddin Nakhchbandi (1318-1389-) est depuis cinq sicècles, un des lieux majeurs de pélerinage pour les musulmans.
Trois Hadji sur le tombeau de ce saint de l'Islam soufique, sont équivalents à un pélerinage à La Mecque.
Bakhaouddin Nakhchbandi est le fondateur de l'ordre des Nakhchbandi, le plus répe,du en Asie centrale
L'ensemble comprend un grand bâtiment dans une cour duquel se trouve le tombeau du saint, non visible, mais signalé par une hampe traditionnelle indiquant la tombe d'un saint de l'Islam.
Des mosquées funèbres avec des iwans encerlant la cour. Ces bâtiments ont été rénovés dans les années 1990.
L'ensemble comprend aussi une madrasa, une nécropole, une khanaka  
Le rite est calqué sur celui de La Mecque. Les pelerins doivent faire plusieurs fois le tour du tombeau, embrasser certaines parties du mausolée et aussi tourner et passer sous l'arbre qui "aurait germé sur son bâton"


Mausolée de Baha Al Din Naqsband


Mausolée de Baha Al Din Naqsband

Mausolée de Baha Al Din Naqsband

Mausolée de Baha Al Din Naqsband

Mausolée de Baha Al Din Naqsband

Mausolée de Baha Al Din Naqsband
Arbre sacré
Le chef des soufies, tribu d'antan, s'en alla à Medine, lieu de pelerinage de tout musulman. Il revint avec de l'eau sacree et une canne. Il planta sa canne dans le lieu actuel du palais d'été des khans, palais de la lune et des etoiles. Sa canne devint un arbre et l'eau de sa gourde devint une fontaine. Aujoud'hui le palais : Sitori I Mokhi Khasa, est le lieu de pelerinage de tous les ouzbeks. Ils viennent toucher l'arbre saint et boire l'eau de la fontaine qui jaillisait au pied de l'arbre (aujourd'hui, c'est une robinet qui coule). S'ils tournent sept fois autour de l'arbre, cela correspond à un voyage à Medine. En effet tout bon musulman doit faire au moins une fois dans sa vie le voyage à Medine 
Nécropole de Tchor Bakhr
Dans cette nécrople se trouve le double du tombeau d'Abou-Bakhr Saad et d'Abou-Bakhr Ahmad, descendants de Mahomet. L'ensemble est composé d'une mosquée, d'une khanaka et d'une madrasa qui ont la particularité  d'être construits sur le même alignement, face à une nécropole. De 1560 à 1560, Abdullah Khan fit élever cet ensemble monumental pour les membres de la secte des soufis djoubaïri, une branche de la secte de l'ordre des Naqchbandi. Le fondateur de la secte, Khodja Islam Djoubaïri, mort en 1563, était le chef spirituel d'Abdoullah Khan. Au cours des siècles qui suivirent, les nobles de Boulhara se firent construire des mausolées près de la tombe des saints.  

Nécropole de Tchor Bakhr

Nécropole de Tchor Bakhr

Nécropole de Tchor Bakhr
La nécropole de Tchor Bakr (1560-1563) est située dans le village de Soumitan, à 5 km de Boukhara. Construit par Abdallah Khan, le site comprend principalement deux bâtiments à coupole, une mosquée et un khanqah, reliés par un corps de bâtiment comprenant des cellules. Un minaret, vraisemblablement plus tardif, se dresse dans la cour formée par les bâtiments. Le site tire son nom de l'imam Sayid Abou Bakr qui fut inhumé à cet endroit à la fin du Xe siècle, comme ses trois frères Fazl, Ahmed et Hamed, tous quatre (« Tchor ») descendants du prophète. Au cours des siècles, la nécropole a accueilli de nombreuses autres sépultures.
Retour à BOUKHARA

Four traditionnel pour la cuisson du pain "non"

Circuit de gaz. En Ouzbekistan, le gaz est la première ressource du pays.
Les véhicules et l'usage domestique est assuré par le gaz

Place des vendeurs d'épices et de soie

Place des vendeurs d'épices et de soie
Près du bassin se trouve également une statue de Nasr Eddin Hodja sur son âne

Nasr Eddin Hodja est un ouléma mythique de la culture musulmane, personnage ingénu et faux-naïf prodiguant des enseignements tantôt absurdes tantôt ingénieux, qui aurait vécu en Turquie de 1208 à 1284, né à Sivrihisar et mort à Aksehir. Sa renommée va des Balkans à la Mongolie et ses aventures sont célébrées dans des dizaines de langues, du serbo-croate au persan en passant par le turc, l'arabe, le grec, le russe et d'autres.

Son personnage s'est fondu à celui de Joha (au Maghreb) Jha, Djha ou Djouha (Algérie) Djeha. Le personnage de Joha (en Égypte il s'appelle Goha, en Turquie il s'appelle Nasrettin Hoca (prononcé /ˈhod͡ʒa/) préexistait à celui de Nasr Eddin Hodja sans que l'on puisse clairement déterminer l'origine de ce personnage du monde musulman. En Afghanistan, Iran et Azerbaïdjan, on l'appelle Mollah Nasreddin et en Asie centrale Appendi (du turc efendi : monsieur), mais ce sont toujours les mêmes aventures que l'on raconte à son propos. Ses histoires courtes sont morales, bouffonnes, absurdes ou parfois coquines. Une partie importante d'entre elles a la qualité d'histoire enseignement.


Vendeur de "Pepsi". De gros bidons sur chariot sont remplis de Pepsi

Femme tisserande

Motard suisse en partance pour la Mongolie

Intérieur d'un petit musée dans une madrasa. Vêtements traditionnels

Instruments de musique

Peintre sur miniatures
SAMARKAND
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation : L'une des villes à ne pas manquer.  
  • L'hébergements : Nous avons pris une pension chez Abdurahmon à 500m de la place Registan, avec un terrsasse pour le petit déjeuner. Ozod et ses frères se plieront à nous satisfaire.   
  • La restauration : Peu de restaurant dans cette ville. Nous irons à deux restaurants, l'un près du Mausolée de Bibi Khanum, terrasse et bassin, très agréable, mais une carte sans grand intérêt. Seul le lieu mérite de s'y arrêter ; calme avec un bassin pour la fraicheur, sans oublier une bonne petite mousse bien fraîche. L'autre Le Registan, l'un des plus "réputés" juste en face de la Place Registan de l'autre côté de l'avenue. Bonne carte, mais dans une salle, pas d'accès extérieur, dommage avec ce temps.   
  • Les déplacements : A pied dans le secteur de la place Registan et en taxi pour l'extérieur et les parties éloignées de la ville
  • Les points particuliers que nous avons faits :   
  1. La mosquée des voyageurs (5000 soums /pers, mais n'y sommes pas entré) mais de la terrasse une vue sur la ville
  2. La nécropole de Shah I Zinda (9000 soums / pers + 5000 soums pour appareil photo) = A VOIR
  3. Le mausolée de Bibi Khanum (14000 soums / pers, appareil photo compris) = BOF, Nettement mieux de l'extérieur, intérieur en rénovation
  4. La mosquée de Bibi Khanum (11000 soums / pers, mais n'y sommes pas entré). Le tombeau est à 5 m sous terre.
  5. La Place registan : La madrasa Chir Dor (lions), la mosquée Tilla Kari, la madrasa d'Oulough Begh (20000 soums / pers) valable toute la journée.
  6. Gour Emir (14000 soums / pers) = A VOIR
  7. Le mausolée Ak Sarai (5000 soums / pers, n'y sommes pas entré) = BOF !
  8. L'ensemble architectural Khodja Abd I Darun (gratuit) = A VOIR (c'est à 4 km de la place Registan, à pied c'est faisable)
  9. Le mausolée Ishrat Khana (gratuit) = BOF, en ruine et en attente de rénovation (à coté de Khodja Abd I Darun
  • Arriver à Samarkand : Nous avons pris un taxi entre Bouhkara et Samarkand.
  • Départ de Samarkand : Nous prendrons le train de Samarkand à Tashkent
  • ANECDOTE : Lors de la visite de la Madrasa Till Kari, l'une des trois Madrasas de la place Registan, j'entends "bonjour jacky comment ça va ?) ! surpris, je vois un ouzbek qui m'a reconnu en allant visiter notre carnet de voyages. En effet, il cherchait des informations sur Internet pour son prochain voyage au Cambodge et a visité notre site.... notre réputation est désormais assurée  ! !
HISTOIRE DE SAMARKAND

Sources :
http://www.centralasia-travel.com/fr/countries/uzbekistan/sights/samarkand_history
La ville
historique de Samarkand, située dans une grande oasis de la vallée du Zeravchan, dans le nord-est de l’Ouzbékistan, est considérée comme le carrefour des cultures du monde, avec une histoire qui remonte à plus de deux millénaires et demi. On trouve dans la région des vestiges de peuplement datant de 1 500 avant J.-C., mais la période la plus notable de développement de Samarkand a été la période timouride, du XIVe au XVe siècle, lorsqu’elle a été la capitale du puissant Etat timouride.
La partie historique de Samarkand comprend trois sections. Au nord-est se trouve le site de la ville antique d’Afrosiab, fondée au VIIe siècle avant J.-C. et détruite par Gengis Khan au XIIIe siècle, qui est préservée à titre de réserve archéologique. Les fouilles archéologiques ont mis au jour l’ancienne citadelle et des fortifications, le palais du souverain (construit au VIIe siècle de notre ère, qui contient d’importantes peintures murales) ainsi que des quartiers résidentiels et ceux des artisans. On y trouve aussi les vestiges d’une grande mosquée construite du VIIIe au XIIe siècle.


Notre GH Abdu Rahmon
chez Abdurahmon à 500m de la place Registan, avec un terrsasse pour le petit déjeuner

Notre GH Abdu Rahmon
chez Abdurahmon à 500m de la place Registan, avec un terrsasse pour le petit déjeuner

Notre GH Abdu Rahmon
chez Abdurahmon à 500m de la place Registan, avec un terrsasse pour le petit déjeuner

Des motards allemands (une femme et un homme) en partance pour la Mongolie
Il y a de nombreux motards qui partent d'Europe pour l'Asie centrale et la Mongolie
La Place Registan
Le Régistan, ou Réghistan, est l'ancien cœur de la ville de Samarcande, en Ouzbékistan. Le nom de Régistan (ریگستان) signifie « place sablonneuse » en persan.
Le Régistan est entouré de :
La madrasa de Chir-Dor
Le mausolée d'Oulough Begh
La mosquée de Till Kari
L'entrée de la Place Registan est payante : La madrasa Chir Dor (lions), la mosquée Tilla Kari, la madrasa d'Oulough Begh (20000 soums / pers) valable toute la journée.
Sons et lumières sur la place Registan.
A droite : la Madrasa Chir-Dor
Au centre : la mosquée Till Kari
A gauche : le mausolée d'Oulough Begh 
La madrasa Chir-Dor (« La porte des Lions ») a été construite pat Yalangtouch, "en miroir" (koch) de la médersa d'Oulough Beg, antérieure. Elle a pris la place d'un khanaqah édifié auparavant par Oulough Beg. Elle est flanquée de minarets d'angle sur un modèle identique à la medersa d'Oulough Beg. Les dômes élancés de part et d'autre du pishtak permettent de supposer qu'il en était de même, à l'époque, pour son vis-à-vis. L’ensemble du bâtiment s'inspire de la disposition générale de son vis-à-vis mais on n'y retrouve ni la mosquée ni les salles disposées à l'arrière. Le pishtak décoré de mosaïques colorées présente un exemple peu fréquent d'art figuratif dans l'islam, avec des fauves chassant des daims, des disques solaires à visage humain

Madrasa Chir Dor

Madrasa Chir Dor

Madrasa Chir Dor

Madrasa Chir Dor

Madrasa Chir Dor
Madrasa Chir Dor
Le mausolée d'Oulough Beg est l'une des plus vastes d'Asie centrale. Oulough Beg a davantage investi dans l'enseignement que dans la construction de mosquées et de mausolées, à l'inverse de son grand-père Tamerlan. Il y aurait d’ailleurs enseigné l'astronomie, sujet rappelé par les étoiles disposées sur le pishtak du bâtiment. Une inscription calligraphique de style coufique indique que cette magnifique façade est deux fois plus haute que le ciel, et lourde au point que l'échine de la terre en est écrasée. De part et d'autre du portail, deux salles d'études à coupole occupent les angles. La cour intérieure, carrée, est percée de quatre iwans dans le prolongement des axes. Les entrées des cellules des élèves sont disposées sur les deux étages dans la cour, de part et d'autre des iwans. Des minarets sont disposés aux angles des façades. Une mosquée occupe l'espace situé entre les deux salles d'études au fond de la cour

Mausolée Oulough Begh

Mausolée Oulough Begh

Mausolée Oulough Begh

Mausolée Oulough Begh

Mausolée Oulough Begh

Mausolée Oulough Begh

Oulough Begh
Ulugh Beg, né Muhammad Tāraghay, est un prince, puis sultan, de la dynastie timouride, né le à Sultaniya (Iran), mort le (à 55 ans) à Samarcande (aujourd'hui en Ouzbékistan). Astronome et mathématicien, il est principalement connu pour avoir créé et dirigé l'équipe des Tables sultaniennes, un catalogue astronomique qui a fait époque.

Mausolée Oulough Begh

Mausolée Oulough Begh

Mausolée Oulough Begh
La mosquée Tilla-Qari (Couverte d'or) est également construite sous Yalangtouch. Elle assure en fait les fonctions de médersa et de mosquée du vendredi pour la ville. La façade extérieure présente la particularité d'offrir, de part et d'autre du pishtak, les deux rangées de cellules avec leurs ouvertures. Tout le côté ouest est occupé par la mosquée, la partie centrale étant formée par une salle à coupole comprenant le mihrab, avec des motifs de kundal (reliefs dorés sur fond bleu, d'où le nom donné à la médersa), des panneaux imitant les tapis, des muqarnas.

Mosquée Till Kari
Mosquée Till Kari

Mosquée Till Kari

Mosquée Till Kari - Cour intérieur

Mosquée Till Kari
Intérieur de la mosquée, des feuilles d'or tapissent le plafond et les murs

Mosquée Till Kari
Intérieur de la mosquée, des feuilles d'or tapissent le plafond et les murs

Mosquée Till Kari
Intérieur de la mosquée, des feuilles d'or tapissent le plafond et les murs

Mosquée Till Kari
Intérieur de la mosquée, des feuilles d'or tapissent le plafond et les murs
Des trous dans le murs pour "aérer" les murs
     
Ces photos donnent une notion de la dimension des portes d'une madrasa

Artisan réalisant une réfection à la peinture d'or

Mausolée de Bibi Khanum

Mausolée de Bibi Khanum
Sur le chemin piétonné qui mène de la Place Registan à la mosquée des voyageurs.
Entrée 11000 soums / pers
Situé en face de la mosquée de Bibi Khanoum.

Bibi Khanoum ou Bibi Khanym ("princesse aînée" en turco-persan), de son vrai nom Saray Mulk Khanum, princesse mongole, fille du khan djaghataïde Qazan ("chaudron" en turc), qui devint l'épouse de Tamerlan.
Celui-ci était entré jeune homme au service de l'émir Qazghan, ministre de Qazan et maître effectif de la Transoxiane. Il avait épousé sa petite-fille Aldjaï, morte avant 1370. Son beau-frère et allié Mir Husayn, frère d'Aldjaï, avait épousé Saray Mulk Khanum, la fille du khan.
Après la mort en 1370 de Mir Husayn, qu'il fit peut-être assassiner, Tamerlan épousa sa veuve, acquérant ainsi le titre convoité de güregen ou gendre impérial. Le titre de Bibi Khanoum que prit son épouse ne se réfère pas à son âge mais à son rang supérieur.
Ils ne semblent pas avoir eu d'enfants et vécurent en bonne intelligence. Bibi Khanoum éleva, selon la coutume des premiers Timourides, son beau-petit-fils Oulough Beg, le futur prince-astronome de Samarcande né en 1394, jusqu'à la mort de Tamerlan en 1405.

Situé juste en face de la mosquée Bibi Khanum, de l'autre côté de la route, le mausolée de la femme de Tamerlan, élancé et plutôt solitaire, est aussi un lieu de pèlerinage pour les femmes d'Ouzbékistan. Il fut érigé à la fin du XIVe siècle et abrite, dans sa crypte octogonale, trois cercueils de femmes. L'intérieur a là encore été " parfaitement " restauré. C'est-à-dire avec force dorures et entrelacs bien brillants, qui ôtent un peu à l'authenticité de l'ensemble. Et, comme pour la mosquée, depuis la fin des travaux de restauration, il n'est plus possible de monter sur le toit du mausolée pour avoir une vue générale sur la mosquée Bibi Khanum. Mais le personnel semble occasionnellement plus ouvert à la discussion sur le sujet. Traduisez : s'il n'y a pas trop de monde et que vous trouvez un accord sur le pourboire, tout reste possible


Mausolée de Bibi Khanum

Mausolée de Bibi Khanum

Mausolée de Bibi Khanum

Mausolée de Bibi Khanum

Mosquée de Bibi Khanum

La mosquée Bibi-Khanym, ou Bibi-Khanoum (en persan : مسجد بی بی خانم), est une mosquée de la ville de Samarcande, en Ouzbékistan. Elle doit son nom à l'une des femmes de Tamerlan. La construction de cette imposante mosquée intervint à partir de 1399 et s'acheva cinq ans plus tard, en 1404.

Les chroniques du temps rapportent qu'il fallut employer cinq cents ouvriers, deux cents architectes, artisans et maçons ainsi que quatre-vingt-quinze éléphants indiens pour venir à bout des travaux.

Si la légende rapporte que cette mosquée aurait été construite sur l'ordre de l'une des femmes de Tamerlan, Bibi Khanoum (ou Bibi Khanym), afin de surprendre son époux à son retour de campagne militaire, il semble bien plus probable que cet imposant édifice ait été commandé par Tamerlan en personne. De retour d'une expédition dans le nord de l'Inde, ce dernier aurait voulu doter sa capitale d'une mosquée capable de rivaliser en splendeur avec les plus beaux édifices de la région.

Cependant, la mosquée commença très tôt à se détériorer, tant du fait des difficultés à maîtriser des techniques architecturales alors avant-gardistes que des tremblements de terre, fréquents dans la région. Ainsi, le séisme de 1897 endommagea durablement la mosquée qui fut partiellement relevée par le gouvernement soviétique en 1974. Plusieurs campagnes de restauration ont été menées depuis lors afin de préserver au mieux le sanctuaire.

La mosquée fut célébrée de tous temps par écrivains, poètes et artistes. L'historien de la cour, Cherefeddin Ali Yazdi, la décrivit en ces termes :

« Sa coupole serait unique si le ciel n'était pas sa réplique, il en serait de même pour son arc si la Voie lactée n'était pas son fidèle reflet »

De fait, elle est considérée comme l'un des monuments emblématiques d'Asie centrale. Ses dimensions sont de 167 mètres de long pour 109 mètres de large.
Sa façade intègre un iwan monumental atteignant à lui seul une hauteur de 35 mètres de haut, entièrement orné de carreaux de céramique formant des motifs géométriques variés, ainsi que des versets coraniques.
Deux minarets, aujourd'hui découronnés, s'élevaient à l'origine à près de 50 mètres de hauteur.
La mosquée est couronnée d'une coupole surhaussée couverte de céramique turquoise.


Mosquée des voyageurs
ou mosquée Khazret Khizr

Mosquée des voyageurs
ou mosquée Khazret Khizr
L'allure inhabituelle et asymétrique de cette mosquée perchée sur la colline d'Afrosyab attire immédiatement le regard. L'iwan à colonnade ainsi que l'entrée à coupole datent de 1854. En 1919, l'architecte Abdukadir Bini Baki y ajouta un portail et le minaret. Cette mosquée, dédiée à Elie, le saint patron des voyageurs et des eaux souterraines, fut construite sur le site d'une autre mosquée, elle-même édifiée à l'emplacement d'un des plus anciens lieux saints de la ville, à l'époque préislamique. C'est en effet près de cet endroit que passait le canal d'alimentation en eau courante de la cité antique d'Afrosyab, et l'on sait que les prêtres zoroastriens étaient responsables de l'irrigation et de tout ce qui concernait l'eau, l'un des éléments sacrés de la religion antique. A partir de l'iwan, la vue est saisissante sur la Shah-i-Zinda.

Mausolée Ak Saraï ou "Palais blanc"
Situé juste derrière le Gour Emir, le "palais blanc" est un mausolée de 1470, rénové il y a quelques années et encore entouré de maisons. Moins visité que son voison le Gour Emir, on peut toutefois y admirer une coupole bleu et or, des fresques et de beaux bas-reliefs dans la salle principale. Certains historiens pensent qu'il s'agirait du mausolée des descendants mâles des Timourides. D'autres pensent plutôt pour des nobles, proches de Tamerlan. Un squelette décapité a été découvert dans la crypte et pourrait être celui d'Abd-al-Latif, le fils parricide d'Oulough Begh
Maison d'un écrivain célèbre près de Gour Emir et du mausolée Ak Saräi
Dans ce quartier ancien, il ne reste malheureusement plus que cette maison traditionnelle qui a été conservée.
Nécropole de Shah I Zinda

Nécropole de Shah I Zinda
Nécropole de Sha-I-Zinda :
Entrée payante 9000 soums / pers + 5000 pour appareil photo = A VOIR
A côté de la mosquée des voyageurs, sur la colline d'Afrosyab.
Depuis la place Régistan, remonter vers Bibi Khanum puis vers la mosquée des voyageurs. 3 à 4 km au total, faisable à pied. Un petit bus électrique (600 soums) transporte les touristes depuis la place Registan qu'à Bibi Khanum.
En entrant dans la nécrople :
1 - Le portail d'entrée ou pishtak, est flanqué du premier chortak, petit passage surmonté d'une coupole que soutiennent 4 arches (chortak)
2 - A droite la madrasa Daviet Kushbegi, du XIXième siècle transformée en boutique de souvenirs
3 - Au pied de l'escalier (40 marches) ou escalier du paradis, ou escalier des pêcheurs, se trouve la mosquée avec iwan et colonnades finement sculptées
4 - L'escalier du paradis, mène au mosolée de Kazy Zadeb Roumi construit entre 1420 et 1435 pour le précepteur d'Oulough Begh     
La nécropole du " Roi vivant ", Shah-i-Zinda, est une ruelle qui grimpe dans la colline d'Afrosyab et qui menait jadis aux portes de la ville antique. Une rue peu ordinaire au bord de laquelle fut construit, au XIe siècle, le mausolée de Qassim-ibn Abbas, missionnaire musulman et cousin du prophète Mahomet arrivé en Sogdiane en 676 avec la première vague de conquérants arabes. Qassim-ibn Abbas fut décapité par les infidèles alors qu'il était en prière, et la légende raconte qu'il se serait alors emparé de sa tête et serait descendu dans un puits menant au paradis où il présiderait une " cour des âmes " entouré de deux assesseurs. La légende reprend le mythe zoroastrien des juges des Enfers : Mithra solaire, Srôsh et Rashn, ou encore celui du " Roi vivant " datant d'avant la conquête islamique, et qui raconte comment, après sa mort, le roi Afrosyab continuait de régner dans le royaume des morts. Les conquérants arabes et les missionnaires de l'islam s'approprieront ainsi de nombreuses croyances zoroastriennes, manichéennes ou nestoriennes pour en faire bénéficier les héros de la nouvelle religion. Aux XIe et XIIe siècles, de nombreux tombes et mausolées furent construits près du mausolée du saint et de la grande mosquée qui le jouxtait. Lors de la prise et de la destruction de la ville antique de Samarkand par les Mongols, seule la tombe de Qassim-ibn Abbas (aussi appelé Kussam ou Kutham) fut épargnée. A l'époque timouride, aux XIVe et XVe siècles, les familles nobles et les membres de la famille de Tamerlan se firent construire des mausolées près de celui de Qassim-ibn Abbas, la croyance islamique voulant que la proximité du tombeau d'un saint assure une protection dans l'au-delà. Ces nouvelles constructions donnèrent à la rue sa configuration actuelle. La rue paraît sombrer dans la terre, car, au cours des siècles, les débris des bâtiments de l'ancienne cité mêlés de terre ont fait monter le niveau du sol de plusieurs mètres. L'impression est encore plus saisissante de l'extérieur, quand on aperçoit les bulbes bleus sortir de la colline, tels d'énormes et insolites champignons. L'itinéraire poétique qui va du grand pishtak au mausolée de Khodja Akhmad aurait plu aux romantiques ; c'est aussi une découverte des différentes techniques décoratives et de divers styles architecturaux du XIe au XVe siècle.
Nécropole de Shah I Zinda
Entrée de lka nécropole
Nécropole de Shah I Zinda
          
Panneaux décoratifs
     
                                                                         Porte en bois travaillé

Mausolée de Kazy Zadeh Roumi, précepteur d'Oulough Begh
Gour Emir
Situé à 700- 800 m à l'ouest de la place Registan
Entrée payante : 14000 soums / pers

Le mausolée de Gour Emir ("le tombeau du souverrain") est édifié par Tamerlan en 1404 après la mort de l'un de ses petits-fils. À cette époque, sur ce site, il existe déjà un ensemble architectural datant du siècle précédent, comportant une medersa et un khanaqah édifiés en vis-à-vis et séparés par une cour carrée à iwans sur les quatre axes, avec un portail sur le troisième côté. Il ne reste aujourd'hui de ce premier ensemble que les fondations.
L'actuel mausolée est construit sur le dernier côté, en face de l'entrée. Il a servi de sépulture à Tamerlan, à ses enfants et petits enfants. Il est coiffé d'un tambour sur lequel repose une coupole avec 64 nervures de briques émaillées. L'intérieur est richement décoré avec notamment la coupole ornée de décors en relief de papier mâché doré.


Gour Emir

Gour Emir

Amir Temur
Tamerlan ou Timour le Boiteux, Timour le Grand, est un guerrier turco-mongol du XIVᵉ siècle, conquérant d'une grande partie de l'Asie centrale et occidentale, fondateur de la dynastie des Timourides qui a existé jusqu'en 1507. 
Décès : 18 février 1405, Otrar, Kazakhstan

Gour Emir
Sculpture sur l'un des nombreux portails en bois

Gour Emir
Intérieur du mausolée

Gour Emir
Vue depuis l'entrée principale

Gour Emir
Tombeau de Tamerlan

Gour Emir
Intérieur du mausolée
Complexe Khodja Abd I Daroun
A 1 km à la sortie est de Samarkand
Entrée gratuite
Propice à la prière, et au repos du touriste épuisé par la chaleur et les kilomètres, la cour carrée de l'ensemble Abd-i-Daroun est un véritable havre de paix. Au centre de la cour, à l'ombre de quelques arbres centenaires, un bassin reflète le mausolée, les cellules de la khanaka accueillant les pèlerins, et l'iwan de la mosquée d'été. Le mausolée du sultan seldjoukide Sanjar a été construit sur l'emplacement du tombeau d'Abd-al-Mazzeddin, théologien du IXe siècle.
La salle du tombeau à toit pyramidal est la partie la plus ancienne et date du XIIe siècle, la salle de prière date de l'époque d'Oulough Begh, début XVe. La façade est ornée de motifs géométriques, mêlant briques nues et briques vernissées bleues. La khanaka date, elle aussi, de l'époque d'Oulough Begh. La mosquée d'été avec son iwan aux plafonds décorés de motifs géométriques et floraux date de la fin du XIXe siècle et est redevenue un lieu de culte. De très belles et très anciennes pierres tombales de marbre ciselé sont rassemblées près du mur à l'entrée du cimetière. On confond souvent l'ensemble Abd-i-Daroun et le mausolée Abd-i-Biroun situé à la sortie de la ville. Daroun veut dire à l'intérieur - sous-entendu des murs de la ville - et biroun, à l'extérieur. On raconte qu'Abd-al Mazzedin était un saint homme, un ascète qui faisait office de juge de la ville intérieure. Son père, Abd-i-Biroun, qui siégeait dans l'antichambre, à l'entrée de la salle où officiait son fils, fut enterré à l'extérieur de la ville.


Complexe Khodja Abd I Daroun
Bassin de la madrasa

Complexe Khodja Abd I Daroun

Complexe Khodja Abd I Daroun
Plafon peint

Complexe Khodja Abd I Daroun

Complexe Khodja Abd I Daroun
Mosquée

Complexe Khodja Abd I Daroun

Complexe Khodja Abd I Daroun
La salle de prière

Complexe Khodja Abd I Daroun
Bassin dans la madrara

Complexe Khodja Abd I Daroun
Horloges avec les heures des différents lieux saints en Ouzbekistan

Complexe Khodja Abd I Daroun
Le minaret

Complexe Khodja Abd I Daroun
Cimetière de la madrasa

Lion symbole de la place Registan (il y a deux lions !)

Restaurant typique dans une madrasa


Brochette de mouton : chachlik

Intérieur d'une madrasa, transformée en boutique, comme la plupart des madrasas

Restaurant "Le Registan" en face de la place, l'un des meilleurs du secteur

Plafond d'une madrasa

Plafond d'une madrasa

Eglise orthodoxe

Eglise catholique Jean Le Baptiste

Marché de Samarkand
Entrée du marché, derrière Bibi Khanum
C'est aussi la gare de bus pour les toutes les destinations

Marché de Samarkand 

Marché de Samarkand
Vendeuse de miel

Marché de Samarkand
Vue générale - l'esprit russe subsiste

Marché de Samarkand 

Marché de Samarkand
Vente de kourout boulettes de fromage de chèvre séchés au soleil à partir de lait caillé... bof, drôle de goût ! Mais les ouzbeks en raffolent 
SHAHRISABZ - 100 km de Samarkand
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation : C'est la ville de Tamerlan située à 100 km au sud de Samarkand  
  • L'hébergements : Nous n'y avons pas séjourné, mais il y a de nombreuses possibilités d'hébergement.  
  • La restauration : Nous n'y avons pas déjeuner, en effet, nous avons déjeuner sur la route dans les montagnes (Restaurant "tchaikhana" Shahrisabz sur la route entre Samarkand et Shahrisabz, dans les montagnes Zeravchan : à recommander)  
  • Comment y aller : Depuis Samarkand, il y a des bus, mais le taxi individuel semble être la meilleure option. Nous avons négocié avec notre taxi Mashud pour deux journées de voyage pour 100 euros. 1 jour pour Shahrisabz et 1 jour pour Boysun
  • Les points particuliers que nous avons faits :   
  1. La mosquée Kok Gumbaz
  2. La statue de Tamerlan

Chakhrisabz, également écrit Shahr-e Sabz ou encore Shakhrisyabz (en ouzbek : Shahrisabz ou Shaxrisabz), signifiant « ville verte » en persan (شهرسبز ), est une ville de l'Ouzbékistan, terre natale de Tamerlan, située au sud de la ville de Samarcande. Son nom ancien était Kesh.
Le centre historique de Chakhrisabz compte des édifices monumentaux exceptionnels et des quartiers anciens témoignant du développement séculaire de la ville, et tout particulièrement de son apogée, sous le règne de Tamerlan (Amir Timour) et des Timourides, du XVe au XVIe siècle.
Depuis 1993, Chakhrisabz fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO
.
Anciennement connue sous le nom de Kash, Shahrisabz compte parmi les villes les plus anciennes de l'Asie centrale. Elle a été fondée il y a plus de 2 700 ans. Du VIe au IVe siècle, elle faisait partie de l'empire achéménide.
Ptolémée, général d'Alexandre le Grand, y capture Bessos, le satrape de Bactriane et prétendant au trône de Perse, mettant ainsi fin à l'Empire achéménide. Alexandre le Grand passait certains hivers à Kash ; il y rencontra son épouse Roxanne en 328-327 av. J.-C.
En 710, la ville a été conquise par les Arabes.
Shahrisab, la ville verte, est le nom que Timur donna à l'ancienne Kash où il était né le 9 Avril 1336. Durant les premières années de la dynastie timouride, la ville était un lieu apprécié de Timur. Cependant, au cours de la période timouride, le centre d'activité se déplaça à Samarcande.
Selon la légende, le Khan de Boukhara Abdullah Khan II aurait détruit la ville dans un accès de colère à la suite de la mort de son cheval, pour cause d'épuisement, à l'approche de la ville.
La ville a lutté pour son autonomie lors de la domination de Boukhara. Les Russes ont aidé l'émir de Boukhara à conquérir la ville en 1870
.


Porte à l'entrée des régions

Au col Zeravchan en passant la chaîne de montagne Zeravchan. des vendeurs de kourout, petit fromage de chèvre au lait caillé, séchés au soleil. 

La mosquée Kok Gumbaz a été construite en 1437 by Ulugh Beg pour rendre hommage à son père Shah Rukh. Son nom signifie Dôme bleu, en référence au dôme immense, recouvert de carreaux de céramique bleue, qui coiffe le bâtiment.
Le bâtiment principal est constitué d'une salle carrée d'environ 12 mètres de côté, qui soutient la coupole par l'intermédiaire de trompes d'angles. Entre les trompes d'angles, la forme des écoinçons est caractéristique de cette période. Trois des axes de la salle donnent sur des ouvertures, le quatrième étant constitué par le mihrab Le tambour de la coupole porte l'inscription en carreaux émaillés blancs : « La souveraineté appartient à Allah, la richesse appartient à Allah ».

La statue de Tamerlan est située derrière Ak Saray. Son édification ne date que de 2003.

La crypte de Tamerlan a été découverte par des archéologues soviétiques en 1943. La salle est constituée d'un sarcophage de marbre sur lequel les inscriptions révèlent l'utilisation prévue du tombeau pour Tamerlan (Timour en langues turques). Le sarcophage est recouvert d'une plaque tombale en marbre de 11 cm d'épaisseur, avec cinq anneaux fixés aux coins et au milieu. La pièce est simple, à l'exception de citations coraniques sur les arcs : La suprématie appartient à Allah seul. Il est éternel et Tout bien est entre les mains d'Allah, il est tout puissant.

En fait, Tamerlan fut enterré à Samarcande, au mausolée Gour Emir. Son tombeau à Shahrisabz contenait deux corps, ceux d'un homme et d'une femme, qui n'ont pas encore été identifiés.


Takhtans, sorte de grand lit en bois sur lequel est posée une table basse autour de laquelle les Ouzbeks s'installent sur des coussins, en tailleur, pour manger, boire un café, un thé et discuter.
On voit des takhtans dans presque toutes les tchaïkhanas (restaurants locaux)
Restaurant "tchaikhana" Shahrisabz sur la route entre Samarkand et Shahrisabz, dans les montagnes Zeravchan.
Lieu de rendez-vous pour passer un moment au frais près d'une petite cascade.
Les spécialités : brochettes de mouton chachlik

Nous trinquons à la santé franco-ouzbek à la vodka bien entendu ! !
Après le repas, petite balade le long d'une petite cascade, fraicheur assurée par grandes chaleurs
Les habitants nous accompagnent et sont d'une grande gentillesse 
BOYSUN - 300 km au sud de Samarkand 
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation : La ville est située à 300 km au sud de Samarkand sur la route de Termez.  
  • Comment y aller : Depuis Samarkand, il y a des bus, mais le taxi individuel semble être la meilleure option. Nous avions négocié avec notre taxi Mashud pour deux journées de voyage pour 100 euros. 1 jour pour Shahrisabz et 1 jour pour Boysun
  • ANECDOTE :
Nous partons à 7h30 et reviendrons à 21h30, soit 14 heures, pour 300 km A/R ... Au départ notre chauffeur nous dit que le trajet est de 4 heures, il semble connaitre la region.. on verra que ce ne sera pas le cas... Donc on vous raconte...
D'abord, notre chaffeur Mashud, nous "brief" sur le scenario suivant : nous sommes des étudiants francais !!. Nous étudions la musique dans son école à Samarkand (où il est prof de musique) et nous allons à école de musique de Boysun. Nous ne sommes pas persuadés qu'en France cela soit crédible !!!!
L'explicaton : Nous allons dans un région (nous en traverserons trois), qui se trouve être le passage de la drogue en provenance du Tadjikistan. Les frontières avec l'Ouzbekistan sont fermées sauf à Termez, ville frontiere. Donc les contrôles sont extrêmement stricts.. on verra par la suite que c'est vrai...
Nous partons et traversons une premiere chaine de montagne Zeravchan et descendons dans une plaine désertique, il fait 45 degrès (hier il faisait 42 degrés à Samarkand - info TV)
Nous subissons un vol de criquets qui se crashent sur le parebrise de la voiture
Passage au check point pour sortir de la région de Samarkand, rien de bien méchant, passeport, contrôle du cofffe, enregistrement...
Ravitaillement en eau, la route est trés souvent défoncée, poussière et chaleur....
Passage du deuxieme check point à 100 km en arrivant dans la région de Shahrisabz, un peu plus sévère.
Nous traverserons des paysages superbes, toujours aussi chaud, surtout dans la voiture, nous roulons depuis 4 heures et nous devrions arriver.. Nous découvrons que Mashud n'est jamais venu dans région et que ce sera la premiere fois. Et qu'il nous faudra encore bcp de temps....
Troisieme check point, pour entrer dans la région de Boysun et Termez, vraiment plus sévère..
On nous demande encore les passeports, Mashud explique notre présence dans la region. On enregistre nos visas, le militaire, se trompe de visa (sait-il lire ?) , je tente de le lui faire remarquer, il n'apprécie pas et Mashud intervient... calmos...
Nous sommes partis pour voir une fabuleuse cascade dans les montagnes, ...

Nous arrivons enfin à Boysun à 3000 m dans les montagnes. Nous voyons au loin de la neige sur les sommets du contrefort du Pamir en Tadjikistan.
Mashud demande à plusieurs reprises la route pour cette fameuse cascade, objet de notre voyage... N'oublions pas qu'ici les cascades sont rares, donc à voir  !
Nous sortons de Boyson direction la frontiere du Tadjikistan, allons dans la montagne... Enfin nous voila arrivé après 6 h de route..
L'endroit est un lieu de villégiature pour les ouzbeks quand il fait chaud mais aussi des touristes du Kirghizistan.., quant aux européens.... il n'y a que nous !'
Les gens viennent remplir des bidons d'eau sensée guérir les pb d'estomac
En fait à cette saison, la cascade est petite, voire inexistante...
Nous profitons toutefois de la fraicheur du coin.
Nous repartons après un coca trés frais dans un bar local, ou les gens se demandent qui sont ces touristes ! !...
On repart, repassage au chek point, en attendant Mashud qui se fait controler, on nous fait mettre à l'écart, contre un mur, pas souriant le militaire quand je cherche à savoir où est Mashud ...
Les gens doivent avec leur passeport faire controler tous leurs bagages... fouille complète
Bref, nous repartons... les autres check points serons plus faciles...!!
Excés de vitesse (57 km pour 50 km), Mashud se fait arrêter par les flics,,, contrôle, papier et PV, qui coutera 150000 soums à Mashud. Et pourtant il a un détecteur de radar dans sa voiture !!!!
Trés souvent, on doit mettre la ceinture, enlever le détecteur de radar, enlever les lunettes de soleil... et pourtant pas de panneau....
La nuit arrive, on retraverse la derniere montagne, les chèvres et les moutons rentrent au bercail... les phares jaunes éblouissent, on évite les trous sur la route... Mashud met les essuies glace pour laver le parebrise... mais avec les criquets écrasés, cela devient de la boue... et... on s'apercoit que Mashud a des pb aux yeux....il a des difficultés à voir
Enfin on arrive, il sera 21h30
Boysun (également orthographié Baïssoun, ou en anglais Baysun, Bajsun ou Baisun) est un district et sa ville chef-lieu en Ouzbékistan, dans la province de Sourkhan-Daria au sud-ouest des monts Gissar. La ville comprend 26 168 habitants et le district environ 82 000 habitants.
« L’espace culturel du district de Boysun » a été originellement proclamé en 2001 puis inscrit en 2008 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Le district de Boysun est l'une des plus anciennes régions habitées d’Asie centrale, sur la route de la soie reliant l'Asie mineure à l'Inde. À la suite du déclin de la route de la soie et à cause des bouleversements politiques en Asie centrale, l'isolement de la région a favorisé la préservation de traditions anciennes, empreintes de chamanisme, de zoroastrisme, de bouddhisme et d'islam.
Un rituel de semailles avec offrandes de nourriture se déroule la veille de Nowrouz, la fête du printemps des peuples iraniens. Des rites familiaux persistent également comme l'éloignement des mauvais esprits par le feu et la cendre quarante jours après une naissance ou la circoncision des garçons qui est l’occasion de combats de chèvres et de divers jeux, comme la lutte ou les courses de chevaux.
Un rituel soufi nommé djahar est utilisé pour guérir certaines maladies mentales.
Les akyns, conteurs traditionnels d'Asie centrale, permettent de transmettre les chants, danses et légendes locales.

Paysage sur la route - 45 degrès
Nous sommes à 3000 m d'altitude 

Paysage sur la route - 45 degrès
Nous sommes à 3000 m d'altitude 
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Village dans les montagnes ouzbeks

Paysage sur la route - 45 degrès
Nous sommes à 3000 m d'altitude 

Un touriste à vélo qui traverse le pays vers le sud ! !
et il fait 45 degrès à l'ombre ! ! 

Yourte dans un village

Lieu très prisé pour ses eaux thermales (quand il y en a ! !)
Les gens viennent s'approvisionner en eau, sensée guérir les maux d'estomac
Nous sommes à + 3000 m d'altitude

Mashud, notre chauffeur, ne manquera pas de remplir un bidon d'eau

Une cascade qui fournit l'eau aux villageois et visiteurs.
Cette eau est sensée guérir les maux d'estomac
Les visiteurs viennent passer la journée, au frais, assis en tailleur sur les takhtans, sorte de grand lit en bois sur lequel est posée une table basse autour de laquelle les Ouzbeks s'installent sur des coussins, en tailleur, pour manger, boire un café, un thé et discuter.
On voit des takhtans dans presque toutes les tchaïkhanas (restaurants locaux)

Vue sur les montagnes enneigées du Pamir (+ 6000 m) proche du Tadjikistan
Vue depuis la route menant à Boysun
URGUT - 50 km au sud de Samarkand
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
C'est l'un des plus importants marchés de la région
  • Situation : La ville est située à 40 km au sud de Samarkand.
  • Comment y aller depuis Samarkand : 
Il existe des "Damas" depuis samarkand, mais difficile de se faire comprendre, mais le mieux est de prendre un taxi collectif.
La station de taxis est située à 200m à gauche de la place Registan (sur le même coté, sur le bourlevard principal) : prix 8000 soums / personne. Le taxi part quand il est plein (4 personnes).
Urgut est l'un des plus grands marchés de la région. Mais c'est surtout Chorchinor qu'il faut aller voir (voir plus loin).
Le marché se situe à la sortie ouest de la ville (3-4 km), très isolé.
Sur le parking immense, des damas et des taxis collectifs vous ramenerons à Samarkand, mais les retours sont plutôt à 10000 soums / personne
Aussi, le mieux est de négocier avec un taxi pour 40000 soums pour aller à Chorchinor et de Chorchinor à Samarkand. En effet, difficile voire impossible de trouver un taxi depuis Chorchinor à Samarkand.

Urgut ( ouzbek : Urgut / Ургут; tadjike : Ургут; Russie : Ургут) est une ville dans la région de Samarkand de l'Ouzbékistan et la capitale de Urgut District . Il est connu pour le bosquet de platanes , dont certains datent de plus de 1000 ans. Urgut is located in mountainous areas. Urgut est situé dans les régions montagneuses.
Urgutlik (également connu sous le nom Urguti tadjiks dans) les gens sont un sous - groupe de ethniques Ouzbeks qui pistent leurs ancêtres à des gens d'une ville de Urgut.
Il y a près de 500.000 personnes qui se décrivent comme Urgutlik. Urgutlik utilisent souvent des mots tadjiks dans leur conversation quotidienne. La majorité de la population parle tadjik et ouzbek.
Urguti sont fortement impliqués dans le commerce mercantile de base dans leurs emplacements respectifs et dans l'agriculture.
Dans l'artisanat de la ville est également bien connue qui a été maintenue traditionnellement au cours des siècles.
Le plus grand marché Urgut avec des marchandises variées et relativement bon marché attire les gens même de Samarkand, capitale de la Région.
Aussi Urgut est bien connu comme un principal exportateur En Ouzbékistan de la marijuana.
Bien que le gouvernement de l'Ouzbékistan cherche à entraver la marijuana de culture, il reste l'un des principaux revenus de la population Urgut.

Entrée du marché d'Urgut

Les enfants travaillent au four à pains "non" en ouzbek
Boucherie locale. Des têtes de mouton au pied de l'étal

Vendeuse de fruits
Nous sommes très souvent sollicités pour des photos
Les ouzbeks nous sollicitent très souvent pour se faire prendre en photo.
Mais il y a aussi tous les jeunes qui veulent parler avec les étrangers et nous posent de nombreuses questions sur la France.
Bien entendu, Zidane revient systématiquement en référence.
CHORCHINOR - URGUT  - 50 km au sud de Samarkand
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
  • Situation : Village dans la banlieue nord d'Urgut (3 km), difficile d'y accèder à pied voire en véhicule, pas d'indication.     
  • Comment y aller : Depuis Samarkand, ou depuis le marché d'Urgut, prendre un damas, mais le mieux est de prendre un taxi

L’une des curiosités principales de la ville est l’ancien jardin de Chor-Chinor, c`est-à-dire «Quatre platanes». Ce jardin compte une cinquantaine de platanes irrigués par l`eau d’une source sacrée. Les arbres-géants les plus anciens ont 16 mètres de circonférence. Chaque arbre porte une table indiquant son âge approximatif qui varie entre 800 et 1800 ans.
L’endroit où poussent ces platanes représente une coupe gigantesque; dans son point inférieur se cache le lac avec des poissons sacrés qui nagent dans l`eau cristalline.
Sous les racines d`un des platanes majestueux le temps a formé une grote naturelle entièrement cachée dans la terre et à l`intérieur de l`arbre. La base de l`arbre est son plafond, une partie des murs est affermie par le briquetage et il y a une porte d`entrée sculptée


Cet arbre millénaire 1200 ans, d'un diamètre de 27 mètres, creusé, était utilisé en tant qu'école. 

Le lieu est frais et paisible

Ces dizaines de platanes millénaires

Une source alimente cet endroit calme et reposant surtout par grandes chaleurs

Pierre magique avec un trou. Si quelqu'un regarde attentivement dans l'eau, il y verra le reflet de Kaba (la maison d'Allah)

Une vue du village de Khoja Chorchinor

Les paysans faisant leur moisson.
Ils sont sympas et veulent être pris en photo

Paysan faisant sa moisson
DIVERS

Bus touristique allemand qui fait la route de la soie
Hambourg ===> Shanghaï

Un "damas",  micro bus de transport en commun

Kourouts, petits formages de chèvre au lait caillé, séchés au soleil

Vendeur de "kourouts" de chèvres. des boulettes séchées au soleil.... un goût très particulier
Décoration de calebasses chez un vendeur d'épices

Pain traditionnel "non", "décoré" avec l'outil ci à côté ====>

Outil pour décorer le pain "galette" nommé "non"



Céramiques

Trompettes traditionnelles dans la forteresse Ark de Boukhara

Instrument de musique

Artisan travaillant le bois

Artisan travaillant le bois
Et non, ce n'est ni des instruments de musique, ni des pipes à opium.
Ce sont des couches "ouzbek" (pour uriner) pour bébé, encore utilisées de nos jours.
Elles ont été achetées sur le marché, mais il en existe en plastique

Une pour le petit garcon (celle du bas)
Une pour la petite fille (celle du haut)

Devinez comment cela fonctionne ?

L'huile de coton utilisée dans la cuisine ouzbek

Un tas de billets.
Pour 1 euro, vous avez au marché officiel 3300 soums et au marché "normal" 6600 soums. Ici il y a 100 euros en soums.

Métier à tisser

Vêtements traditionnels

Protection des massifs contre le soleil, place de Registan à Samarkand

Berceau d'enfant devant une boutique de vente

Takhtans, sorte de grand lit en bois sur lequel est posée une table basse autour de laquelle les Ouzbeks s'installent sur des coussins, en tailleur, pour manger, boire un café, un thé et discuter.
On voit des takhtans dans presque toutes les tchaïkhanas (restaurants locaux)

Jeu d'échec

Bus électrique transportant les touristes entre la place Registan et le mausolée Bibi Khanum à Samarkand - 600 soums

Un 4x4 européen sur le parking d'une GH à Khiva

Fabrication de briques pour la construction (paille, boue..) sur la route en allant à Boysun. Le prix de vente 200 soums.

Intérieur du train entre Samarkand et Tashkent

Narguilé

Panneau indicateur : "TOILETTES ! !"

Personnages en céramique, "santons" ouzbek ! 

Personnages en céramique, "santons" ouzbek ! 
Samarkand, dans une madrasa, un artisan m'initie au travail du cuivre.
PORTRAITS 

Femmes au repos sur la place Registan à Samarkand

Musicien dans un restaurant de Khiva

Vendeuses proposant leurs produits à l'arrêt des bus 
Tioupé, sorte de chapeau traditionnel ouzbek

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