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RABAT
Sources :
http://www.toutrabat.com/histoire-rabat-historique.php
http://www.toutrabat.com/kasbah-des-oudayas-rabat-oudaias.php
http://www.rabat-maroc.net/medina-de-rabat.html

Rabat fut fondée en 1150 par le grand sultan almohade ‘Abd al-Mu’min, juste au nord de l’ancienne ville romaine de Sala Colonia (Chella). Le ribat d’‘Abd al-Mu’min, sorte de camp à la fois religieux et militaire, fut le point de départ de ses expéditions en Espagne; il comprenait une citadelle ( la kasba des Oudaïa) et d’immenses remparts.
Plusieurs sultans, par la suite, complétèrent ces installations. Au XVIIe siècle, les musulmans réfugiés d’Andalousie donnèrent un essor à la ville par le commerce, la course et l’artisanat, mais Rabat connut un certain déclin pendant les XVIIIe et XIXe siècles.
Ce n’était qu’une petite ville de 25 000 habitants en 1912 lorsque Lyautey en fit la capitale politique et administrative du protectorat français.
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Médina de Rabat Médina de Rabat
Si vous ne connaissez pas Rabat et que vous souhaitez visiter sa médina, il faut tout de suite dissiper un malentendu. Ne comptez pas retrouver ici tout ce que vous avez lu, vu ou connu de la médina de Fès (IXème siècle) ou même de Marrakech (Xème siècle). Les médinas de Fès et de Marrakech, ainsi que celle de Tétouan, inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO sont tout simplement exceptionnelles et vous ne retrouverez cette dimension dans aucune autre ville du Maroc même si la Ville de Rabat a, elle aussi, été inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2012 avec sa médina et cinq autres sites de la Ville.
En revanche, si vous souhaitez vous imprégner de l'atmosphère d'une médina traditonnelle comme il en existe de nombreuses au Maroc et dans le Maghreb de manière générale, visitez celle de Rabat, elle vous comblera.

Bordée au nord par le Bouregreg, protégée de l'océan à l'Ouest par les murs d'enceintes de la Kasbah des Oudaya, elle est ceinturée à l'Est par les murailles Almohades, et au Sud  par le mur des Andalous qui sépare la ville nouvelle de la ville ancienne.
Rares sont les médinas aussi bien protégées que celle de Rabat. Ce sont les Moriscos, ces Andalous chassés d'Espagne par Philippe III au XVIIème siècle et réfugiés à Rabat qui ont créé la médina.
Le territoire situé à l'intérieur de l'enceinte Almohade étant trop vaste et trop difficile à défendre, ils ont érigé un mur, le "mur des Andalous" long de 1400 mètres, et ont nommé aussitôt ce nouvel espace "Salé le Neuf" par opposition à "Salé le vieux" (l'actuelle Salé).
A l'Est, le long des murailles Almohades du XIIème siècle édifiées par Yacoub El Mansour, on pénètre dans la médina par deux portes monumentales, Bab El Alou et Bab El Had.
Le Mur des Andalous et le marché central
Le long du Mur des Andalous (actuelle avenue Hassan II), plusieurs portes ont été percées mais seules deux portes sont dans leur état initial. La plus typique et la plus élégante est Bab Chellah qui vous plonge au coeur de la médina.
La médina n'a pa subi de modifications majeures depuis sa création. En faisant de Rabat la capitale du Maroc, Lyautey, comme dans les autres grandes villes du pays, n'a pas souhaité modifier l'aspect de la médina. Il a imposé à Henri Prost, le grand urbaniste du protectorat, de ne pas toucher à ces quartiers. Ce souci de ne pas détériorer le patrimoine architectural et culturel du Maroc était à son honneur, mais il a eu un grave inconvénient. En séparant villes européennes et médinas, on a rejeté à l'extérieur des villes les populations nouvelles venues des zones rurales et qui n'ont pas trouvé de place à l'intérieur des médinas. Les bidonvilles, le mal actuel du Maroc, sont nés pendant le protectorat et sont, malheureusement, une conséquence de cette politique.
Quelques modifications ont cependant été apportées à la médina de Rabat, notamment lors de la création à l'emplacement de l'Ousaa, marché local traditionnel, d'un marché couvert à l'occidentale. Une partie du mur Andalou fut détruit à cet effet pour créer une ouverture vers ce marché, depuis l'avenue longeant le mur des Andalous. Le marché central construit au début du XXème siècle subsiste encore et offre une alternative au souk traditionnel.

Rue Souika et Souk Sebbate
La médina a une superficie d'environ 50 hectares, il est donc facile de s'y repérer et de s'y déplacer sans prendre le risque de s'égarer. Ici, point n'est besoin de guide, et personne ne vous le proposera.
Trois rues principales traversent la médina : une rue parallèle au mur des Andalous, la rue Souika qui devient rue du Souk Sebbate, et à ses deux extrémités deux voies perpendiculaires, la rue Sidi Fatah vers le Boulevard El Alou, et la rue des Consuls qui vous emmènera à la casbah des Oudaya.
Rabat n'est pas dépourvue de centres commerciaux occidentaux (l'hypermarché Marjane et des supermarchés à l'Agdal). Pourtant, les Rbatis sont encore nombreux à emprunter cet axe commerçant qu'est la rue Souika (petit souk) et Souk Sebbate (souk aux chaussures). Les touristes lui préfèreront la rue des Consuls. Bordée d'échopes de marchands et d'artisans, de kissaria, elle propose des articles nettement moins chers mais tout aussi jolis qu'à Fès ou Marrakech.
Rue des Consuls
La rue des Consuls a une histoire et c'est ce qui lui donne son charme. Cette rue est ainsi nommée parce que les diplomates étangers étaient tenus d'y résider au XVIIème siècle.
A cela une explication simple : à cette époque l'activité principale de Salé le Neuf (Rabat) était la piraterie et la prise d'esclaves. Ces derniers étaient vendus aux enchères sur la place du Souk El Ghezel (devant les Oudaya). Mais les captifs chrétiens ne devenaient pas (en principe) esclaves. Selon un traité signé avec le Sultan, ils devaient être rachetés par les diplomates de leur pays qui disposaient alors d'un budget pour ces rachats. Pour des raisons de commodité, ces diplomates se trouvaient donc à quelques dizaines de mètres du lieu de "négociation". Cette rue déjà très active était une des rares à être pavée.
Louis Chénier, le père du poète André Chénier y fût représentant du Roi de France de 1768 à 1781. La négociation des rachats de captifs était sa principale activité et il y excellait même tellement que le Sultan, excédé, le renvoya en France manu militari.
A partir de la rue des Consuls, débouche un certain nombre de ruelles abritant de petits ateliers, permettant ainsi à des artisans de maintenir leur savoir-faire et leur art, dans des conditions souvent difficiles. C'est là aussi que se situent les fondouks et kissaria abritant les ateliers de cuir : fondouk Aïssa, fondouk des tailleurs, kissaria Moline...
C'est toujours avec la gentillesse caractéristique des Rbatis qu'ils vous recevront et vous feront visiter leur atelier. Tous les objets ci-dessus ont été fabriqués ici, dans les ateliers de la médina.
La rue des Consuls, c'est aussi le lieu de vente des célèbres tapis de Rabat, toujours en laine et de couleur rouge. Tous les jeudis a lieu la vente dans la rue, et les tapis sont déployés à même le sol sous le regard des femmes qui ont confectionné ces tapis dans leurs ateliers, mais qui laissent aux hommes le soin de "négocier" leurs propres oeuvres.
Bab El Bahr et la rue Sebbaghine
En prolongeant la rue des Consuls par la rue Oukassa, vous vous trouverez dans l'ancien quartier juif du Mellah, à la pointe de la médina, où vivaient autrefois plusieurs milliers de juifs. Ils ont désormais pratiquement tous quitté ce quartier et la plupart sont partis vers Israel, après la fondation de l'Etat Hébreu dans les années 1950.
Sur votre gauche en venant des Oudaya, vous pourrez aussi emprunter la rue Sebbaghine ou rue des teinturiers (photos de droite) et par une des plus anciennes portes de la médina, Bab el Bahr, la "porte de la mer", vous donnerez sur l'ancien port de Rabat, mais une avenue qui longe le Bouregreg a remplacé le port. C'est par cette porte que les étrangers venant de l'extérieur, de Fès ou de Marrakech, débarquaient directement depuis le fleuve.

La rue Sidi Fatah
Cette rue part du quartier du marché central et arrive jusqu'au boulevard El Alou. Elle n'est commerçante que dans sa première partie où elle accueille magasins de vêtements et kissaria de bijoutiers.
Les familles nobles de Rabat y avaient leurs demeures. La rue porte le nom d'un Saint, Sidi Fatah, venu d'Andalousie au XVII ème siècle.
Cette rue est celle qui abrite le plus de marabouts et de mosquées, certaines très discrètes qu'on devine à peine. La plus célèbre et sans doute une des plus élégantes de tout le Maroc est la mosquée Moulay Mekki, avec son minaret octogonal, le seul ainsi conçu de tout le Maroc.
On pénètre dans cette mosquée par un de ces multiples passages couverts qui constituent la particularité de la médina de Rabat. A proximité immédiate de la mosquée, se trouve le marabout du Saint Sidi Mohamed Ben Thami el Ouazzanile avec son toit en tuiles caractéristique.
L'entrée de la mosquée Mekki, ici sur la photo de gauche, est remarquable par le travail de sculpture des boiseries et des peintures multicolores de son auvent et de son plafond. Il faut préciser qu'ici vous êtes dans le quartier des ébénistes et des menuisiers.
En remontant vers le boulevard El Alou, vous pourrez admirer quelques unes de leurs oeuvres que les artisans exposent volontiers au public, fiers de pouvoir témoigner de leur art ancestral.
La médina de Rabat n'est pas une médina classée. Elle n'est peut-être pas le cœur historique de la ville de Rabat, mais c'est sans nul doute ici que vous y trouverez son âme.
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Une des entrées de la Médina Grande porte des Oudaïa
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Kasba des Oudaïa Kasba des Oudaïa
Il n'est pas de site à Rabat plus saisissant que celui de la Kasbah des Oudaïa avec sa monumentale porte Almohade. De là, le regard se perd les remparts crénelés, l'ancienne place du Souk el ghezel, le souk de la laine, où encore en 1920, deux fois par semaine les jeudis et les dimanches matin, les fileuses de la Kasbah et de la médina venaient vendre les produits de leur travail, les écheveaux de laine filée à la main. Au XVI, et XVII, siècles, les captifs chrétiens y étaient présentés aux acquéreurs éventuels. La vue s'éloigne ensuite vers la rue des Consuls. C'est là qu'habitaient presque tous les Européens jusqu'en 1911 (on y comptait dix-sept familles). On y trouvait les consulats de France et d'Angleterre, dont les rues portaient les noms. Surprenante blancheur des toits imbriqués ou en damier de la médina, nostalgie des pierres anciennes, de cette vie des secrètes demeures aux terrasses bariolées de linge qui sèche. Qui peut se lasser de cette charmante image de Rabat, malheureusement heurtée par les tours des grands immeubles de l'avenue Mohammed V, du marché aux fleurs et de l'Office des postes, sans oublier les antennes de télévision qui défigurent l'ancienne médina. La porte de la Kasbah des Oudaïa resta longtemps murée et servit de prison. Elle ne fut dégagée des plâtras qui masquaient ses frises, ses arabesques, ses caractères koufiques, qu'en 1916, par Maurice Tranchant de Lunel, qui la restaura. Elle commandait l'entrée de la Kasbah et donnait accès à l' ancien chemin de ronde. La Kasbah des Ouadaïa est bâtie sur l'emplacement d'un borj plus ancien, le Ksar des Benitargas, probablement d'origine romaine. Édifiée par les sultans almohades, Abdelmoumen (1150) et Yacoub El Mansour au XII, siècle, elle fut tour à tour Mehedya, en l'honneur du premier calife Ibn Toumert, puis Ribat El Fath, le camp de la victoire. A toutes les époques, la Kasbah sera le centre militaire et névralgique de Rabat, surtout après l'installation sur la rive gauche du Bou Regreg, des Andalous expulsés d' Espagne au XVI, et au XVII, siècle, lors de la Reconquista.

Elle fut souvent prise au cours des démêlés avec les sultanes ou dans les luttes avec Salé et elle subit de nombreuses fois le bombardement des escadres venues réprimer la piraterie. Sa situation, sur un éperon rocheux élevé par rapport au niveau de l'oued, qui de plus interdit les gros vaisseaux par sa barre dangereuse, la mettra à l'abri des destructions massives. C'est sous le règne de Moulay Abderrahmane que la Kasbah prit le nom de Kasbah des Oudaïa. Les Oudaïa, tribu guich depuis le sultan Moulay lsmaïl, venus du Sahara. se signalent par leurs excès à la mort de celui-ci en 1727, commettant vol, meurtres et pillages, causant ainsi l'insécurité des pistes.

En 1820, ils se livrent au pillage et au sic du Mellah de Fès. En 1832, Moulay Abderrahmane fait arrêter leur caïd.. ce qui les déchaîne et les pousse à étendre leur révolte à l'issue de laquelle ils deviennent les maîtres Lie Fès. Le Sultan après un siège les délogera et les expulsera, les rayant des cadres de l'armée.
En 1844, dispersés dans le royaume ils se regroupent et un contingent sous les ordres de leur caïd vient occuper la Kasbah à l'abandon. les Oudaïa reçoivent alors des terres de culture et pour leurs troupeaux, la Kasbah de Témara. lis ne créent pas de troubles en s'installant et sont employés à surveiller les tribus Zaërs, qui à la fin du XIX, siècle, font encore régner l'insécurité jusqu'aux remparts de la ville.
En 1913, cette population très clairsemée vivait misérablement sous des "noualas" en roseaux et dans quelques maisons en pisé autour de Djemaa El Atiqa, vieille mosquée bâtie par le sultan Abdel Moumen.
Le réveil de Rabat, la construction du port, l'expansion de la capitale, font affluer à la Kasbah une main d'oeuvre nouvelle. La ville reprend vie et devient à l'image d'aujourd'hui, pittoresque, attachante par le charme de ses petites venelles, parfois peintes à la chaux teintée de bleu, ses petites échoppes- épicerie ou la kesra est mise en évidence.
Rendons-nous maintenant au café maure, à l'ombre des grandes murailles de la Médersa ; on fait face à Salé qui, comme Aigues-Mortes , est désormais séparée du fleuve par une plage de sable de deux kilomètres, ceinturée par une muraille ocre percée par les portes de Bab Bouhaja, Bab Malka, avec, au premier plan, le cimetière marin et sa kouba des Msalla, (les prières). Plus loin, derrière les remparts, le marabout de Sidi Ben Acher.
De l'ancienne plate forme du sémaphore, où est situé le magasin de Moulay Yazid (1792) et qui sert de fabrique de tapis, le regard se porte sur les jetées et la barre où viennent se briser les vagues. En contrebas, la Sqala du sultan Mohammed Ben Abdellah (1796) construite par un renégat anglais.

Puis la plage de Rabat, délimitée par la jetée, avec à proximité le restaurant de la Plage et non loin le restaurant Borj Ed Dar dans l'ancien borj de Moulay Abderrahmane et le rempart maritime qui s'étire jusqu'au phare créé en 1919 sur le Borj Es Sirat construit au XVIII, par Moulay Abdallah. Sans oublier les marabouts de Sidi El Yabouri, Sidi Et Tourki ... Que de souvenirs s'attachent à ces pierres chargées de l'histoire attachante de cette ville.
A nos pieds au ras des flots, le borj circulaire avec ses embrasures pour canons pointés sur le fleuve.
Au coucher du soleil, face à ce décor fascinant, j'imagine l'arrivée des corsaires au retour d'une fructueuse expédition et les théories de captifs enchaînés qui seront emprisonnés dans les matamores. L'histoire est là, suintante... J'essaie d'imaginer les bruits, les, cris, les voiles qui claquent, et toute cette foule bigarrée et combien envoûtante.... Orient, fantasmes de l'Occident !
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Rues et maisons dans la Kasba des Oudaïa Rues et maisons dans la Kasba des Oudaïa
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Rues et maisons dans la Kasba des Oudaïa Rues et maisons dans la Kasba des Oudaïa
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Rues et maisons dans la Kasba des Oudaïa Rues et maisons dans la Kasba des Oudaïa
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Rues et maisons dans la Kasba des Oudaïa Une des nombreuses fontaines dans la Kasba des Oudaïa
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Un des nombreuses fontaines dans la Kasba des Oudaïa Rues et maisons dans la Kasba des Oudaïa
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Rues et maisons dans la Kasba des Oudaïa Rues et maisons dans la Kasba des Oudaïa
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Café Mabre dans la Kasba des Oudaïa Vue de la Kasba des Oudaïa sur Rabat
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Jardin Andalou et Musée des Oudaïa dans la Kasba Jardin Andalou dans la Kasba des Oudaïa
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Mosquée El Atiqa dans la Kasba des Oudaïa Mosquée El Atiqa dans la Kasba des Oudaïa
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Mosquée El Atiqa dans la Kasba des Oudaïa Mosquée El Atiqa dans la Kasba des Oudaïa
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Mosquée El Atiqa dans la Kasba des Oudaïa Mosquée El Atiqa dans la Kasba des Oudaïa
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Mosquée El Atiqa dans la Kasba des Oudaïa Mosquée El Atiqa dans la Kasba des Oudaïa
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Cathédrale Saint Pierre dee Rabat Le tram de Rabat
CASABLANCA
Sources :
http://www.casamemoire.org/index.php?id=23
http://www.visitcasablanca.ma/presentation/la-mosquee-hassan-ii.html

L’abondance de gisements lithiques, la découverte de « l'homme de Sidi Abderrahmane » attestent d’une implantation humaine très ancienne sur le site de l’actuelle Casablanca. Cependant les origines de la ville et de son nom primitif, Anfa, restent de nos jours très imprécises.
D’après Léon l’Africain, né en 1490, Anfa aurait été fondée par les romains. Pour Marmol, son contemporain, son origine serait phénicienne. Rien cependant ne vient étayer ces deux hypothèses. Pour Ezzayani, historien, homme d’Etat (1734-1833), la fondation de la ville serait berbère : « les Zénata s’établirent à Tamesna et Tadla, les Senhadja en Doukkala. Les émirs des Zénata bâtirent la ville d’Anfa dans le Tamesna et la ville de Day dans le Tadla ». L’auteur ne précisant pas l’époque de cette fondation ni l’origine de ses sources d’information.
Le nom d’Anfa, qui apparaît sous des orthographes très diverses dans les portulans et chez les cartographes du 14ème et 15ème siècle : Niffe, Anafé, Anife, Anafa, Nafé, est lui également très controversé. Certains y voient le mot arabe Anf (nez, bec, promontoire), d’autres le mot berbère Anfa (cime, colline, sommet).
Toujours selon Ezzayani, le conquérant Almoravide, Youssef Ibn Tachfin, se heurta en Tamesna (région qui s’étendait alors de l’Oum-Er Rabia au Bou-Rgreg) au mouvement hérétique berbère des Berghouata. Il assiégea et conquit Anfa en 1068.
Au 12ème siècle, Anfa est décrit par le géographe Al Idrissi comme un port au commerce actif.
Du 13ème au 15ème siècle, Anfa est un chef lieu de province important que se disputeront les Almohades et Mérinides, puis Mérinides et Ouattasides. A la décadence de cette dernière dynastie, Anfa se rendra indépendante et formera une petite république de corsaires.
Au début du 16ème siècle, Léon l’Africain écrit dans sa « description de l’Afrique » : «  A l’intérieur d’Anfa, nombreux étaient les temples, les belles boutiques, les hauts palais ainsi qu’on peut le voir et s’en rendre compte à présent d’après les restes que l’on en trouve ». Ces restes sont ceux laissés par les Portugais, après le siège et la destruction de la ville en 1468, en représailles du danger que faisaient courir à leurs navires marchands, les corsaires d’Anfa.
La ville subit alors une longue éclipse de trois siècles et dût attendre l’avènement du Sultan Alaouite Sidi Mohamed Ben Abdellah (1757-1790) pour être relevée de ses ruines. Sidi Mohamed Ben Abdellah y fit construire une mosquée, une médersa, un hammam et la repeupla de berbères chleuhs des Haha (région sud d’Essaouira) et de Bouakher de Meknès. Il accorda en outre à deux maisons espagnoles le monopole du commerce dans la région. En 1794, la ville sous le nom de Dar El-Beïda, « la maison blanche », devient la résidence du gouverneur de la province des Chaouia.
En 1830, le Sultan Moulay Abderrahman (1822-1859) rouvre au commerce européen le port de Dar El-Beïda, fermé par Moulay Slimane suite à la rébellion des autorités de la province.
Au milieu du 19ème siècle, une crise d’approvisionnement en laine et en blé en Europe va donner un nouvel essor à la ville et à son riche hinterland où français, anglais, allemands viennent se ravitailler. Cet essor devra également beaucoup à l’avènement de la navigation à vapeur qui permettra des liaisons plus rapides et plus fréquentes entre Casablanca et les principaux ports européens. M. Hortus écrit en 1856 : « Nous avons 32 navires en rade dont 6 à 8 français, il y a en ce moment un mouvement comme on n’en a jamais vu à Casablanca ».
En 1871, un vice-consul souligne que le commerce « tend de plus en plus à se concentrer dans cette dernière ville (Casablanca au détriment de Tanger) où nos négociants les plus sérieux ont établi le siège de leurs affaires ».

A la fonction de port d’exportation s’ajoutent maintenant celles d’importation et de distribution de produits manufacturés. L’ensemble de ces activités entraîne une augmentation significative de la population : ruraux des environs, agents du Makhzen, commerçants de Fès, Tanger ou Rabat auxquels s’ajoutent le personnel des consulats, vice-consulats ou agences.
« Depuis une dizaine d’années Casablanca s’est complètement transformée… les huttes qui couvraient son enceinte disparaissent tous les jours pour faire place à des maisons de pierre qui servent d’habitations et de dépôts » note un observateur de l’époque.
De quelques centaines d’habitants en 1850, la ville en compte près de huit mille en 1866, dont 6000 musulmans, 1800 israélites et plus d’une centaine d’européens.
Sous le règne de Moulay Hassan 1er (1873-1894), Casablanca compte 20000 habitants, mais l’absence de port entrave un réel développement du commerce.
En 1906, la conférence d’Algésiras attribue à la France les travaux d’aménagement du port de Casablanca.
En 1907, durant ces travaux, de graves incidents, après ceux des confins algéro-marocains, donneront à la France le prétexte d’une intervention militaire à Casablanca et dans l’oriental. Cette situation débouchera, en 1912, sur la signature du protectorat.
A l'aube du 20e siècle, Casablanca se confondait avec ce qu'on appelle aujourd'hui l'ancienne médina. C'était une ville d'une cinquantaine d'hectares en bordure d'une rade rocheuse peu hospitalière. Elle était entourée d'une ceinture de remparts qui lui donnait une forme triangulaire
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Grande Mosquée Hassan II Grande Mosquée Hassan II
La Mosquée Hassan II est un monument incontournable. Erigée sur l’eau, elle impressionne par ses proportions et sa finesse.
Le minaret de la Mosquée Hassan II, construit dans la tradition arabo-andalouse, se singularise par sa hauteur et par la pierre marbrière qui le revêt. Surmonté d’un lanterneau et d’un jamour, il atteint les 210 mètres, ce qui fait de lui le minaret le plus haut du monde. Du sommet, un rayon laser, orienté vers la Mecque, brille jusqu’à 30 km de distance.
Ce gigantesque ouvrage a permis de gagner sur la mer une superficie de 12 hectares. Les fondations ont nécessité 26 000 m3 de béton et 59 000 m3 d’enrochements afin de lutter contre la houle.
Symbole de la tolérence et de la paix
Dans la tradition de l’art monumental arabo- andalou, la Mosquée Hassan II brille par l’ornementation de ses surfaces extérieures et intérieures et se veut le symbole de la tolérance et de la paix. Joyau de l’artisanat marocain, l’ensemble est entièrement ouvragé de zelliges polychromes à composition géométrique, de plâtre ciselé, de marbre, de bois sculpté et peint.
Edifiée en grande partie sur l'eau
Plus de 30 000 ouvriers travaillèrent pendant plus de 50 millions d’heures à l’édification de ce qui est devenu l’une des plus grandes mosquées du monde. Edifiée en grande partie sur l’eau, la mosquée est l’oeuvre de 3300 artisans qui allièrent savoir traditionnel et haute technologie.
Renouveau des arts traditionnels marocains
Ainsi ce magnifique défi a-t-il permis, en particulier, un renouveau des arts traditionnels marocains, comme en témoignent les pans de zellige, aux couleurs plus lumineuses et chatoyantes que de coutume, qui revêtent la façade extérieure du minaret, ou encore la coupole en bois de cèdre et d’hêtre si finement ciselé et décoré de la toiture ouvrante de la salle de prière.
Impressionnante par la richesse de ses décors, la Mosquée Hassan II l’est également par la noblesse des matériaux des revêtements extérieurs choisis pour défier le temps: portes monumentales en titane et en bronze, travertin sculpté des façades avec incrustation de mosaïques dans le creux des motifs pour en accentuer le relief, dallages de marbre et de granit.

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Grande Mosquée Hassan II Grande Mosquée Hassan II
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Grande Mosquée Hassan II Grande Mosquée Hassan II
FEZ
Sources :
https://www.fes-city.com/histoire/
http://www.fez-fes.com/les-medersas-70.html

Doyenne des villes impériales, Fez fut fondée en 789 après JC par Idriss Ier, un descendant du prophète. Son fils, le sultan Idriss II, décide en 809 d’y établir le siège de la dynastie. Dès 818, le sultan accueille dans sa cité 8 000 familles de musulmans andalous. Sept ans plus tard,Cette nouvelle population est renforcée par l’arrivée de juifs et de Kairouanais(Tunisie). Riche de ces multiples patrimoines religieux, culturels et architecturaux, Fez devient rapidement le centre religieux et culturel du Maroc.
Dès lors, malgré les guerres dynastiques et les périodes où elle ne fut pas la capitale officielle du pays, la cité impériale n’a jamais cessé de s’agrandir et d’embellir. De nos jours, Fez est sans doute la ville la plus authentique d’Afrique du Nord. Le rayonnement intellectuel de son université coranique, sa célèbre mosquée Karaouiyne, ses trésors de l’art arabo- andalou, sa médina médiévale de Fez el-Bali et ses artisans de grand talent en font la gardienne des traditions de l’islam.
Idriss Ier, Fondateur À la fin du VIIIe siècle, persécuté par les Abbassides de Bagdad Idriss se réfugie chez les Berbères du Maroc central. En 789, il fonde sa capitale sur la rive droite de l’OUED Fez.
Elle sera la première ville islamique du pays. Son jeune fils, Idriss II, accueille plusieurs centaines d’Arabes venus du Maghreb central et d’Espagne. Le quartier des Andalous – El Adoua – est fondé par les musulmans réfugiés d’Espagne en 818. Près de mille quatre cents familles andalouses arrivées de Cordoue s’y installent. Sept ans plus tard, expulsées de Kairouan (actuelle Tunisie), trois cents familles d’artisans et de commerçants riches, instruits, habitués à la vie urbaine, s’établissent à l’ouest de la rivière dans le quartier dit des Kairouanais Le Saharien voilé, Youssef Ben Tachfine, assiège Fez en 1063 et pénètre dans la cité en 1069.
L’écrivain Abou Obeid el-Bekri la décrivait ainsi : « Fez se compose de deux villes, l’une à côté de l’autre et entourée chacune d’une muraille. Elles sont séparées par une rivière très rapide qui fait tourner les moulins et que l’on traverse au moyen de ponts. » Les deux cités comptent une nombreuse population avec une forte minorité juive. Le vainqueur almoravide s’empresse d’abattre les murailles, d’établir une enceinte unique et de bâtir, à l’écart, une forteresse. Fondateur de Marrakech, le nouveau souverain ne choisit pas Fez comme capitale. La ville connaît cependant un essor artistique et intellectuel marqué par l’édification en 1096 du COLLÈGE DES PATIENTS ALMORAVIDES, médersa pourvue d’une bibliothèque, et par la réouverture de la route de l’or saharienne.La chaire à prêcher du haut de laquelle le prédicateur, à la fin de son sermon, prône la gloire de la dynastie en place, est le symbole du pouvoir politique et religieux.Le panneau d’époque fatimide (ci-dessus) et le dossier d’époque Omayyade (ci-contre) sont les témoins de la guerre acharnée entre Fatimides et les Omayyades pour la prise du pouvoir.
En 985,le calife Omayyade signa sa victoire en dotant le minbar de ce nouveau dossier. Cortège Royal. Chaque vendredi, le sultant se rendait à la Grande Mosquée, escorté par sa garde noire en tenue d,apparat et précédé par les cavaliers et des fantassins qui écartaient la foule enthousiaste pour laisser le champ libre au cortège royal. Il se joignait aux fidèles à l’occasion de la prière du vendredi.
ALMOHADE Abd el-Moumem Au milieu du XIIe siècle, le sultan almohade Abd el-Moumem s’empare de la ville, « fréquentée par les voyageurs de tous les pays ». Ses habitants commercent avec l’Espagne, le Maghreb central, le Sahara, l’Orient et même quelques pays chrétiens. Les réfugiés andalous, accueillis à Fez, introduisent des techniques nouvelles de tissage de la soie de travail du cuir et des métaux. A la fin du XIIe siècle, Fez compte cent vingt mille maisons et, au début du XIIIe siècle, trois mille cinq cents fabriques. La ville prospère.
L’APOGÉE
Dans la première moitié du XIII siècle, la faiblesse des Almohades profite à la dynastie mérinide. Fez redevient la capitale de l’empire en 1250, pour deux siècles. Les souverains mérinides s’affirment comme de grands bâtisseurs. Ils font de Fez une cité prestigieuse. Elle connaîtra son âge d’or au début du XIVe siècle. Les Mérinides oscillent entre deux politiques : l’extension de leur pouvoir en Afrique du Nord et la reprise du traditionnel axe sud-nord orienté vers l’Espagne. Fez, plaque tournante de ces opérations, se dote d’une nouvelle ville administrative.
Fez el-Jedid. A l’intérieur de l’enceinte, s’élèvent palais, mosquées, forteresses et casernes. Les médersas font l’objet de soins particuliers. Ces espaces de prière servent de centres de formation aux cadres politiques destinés à assurer l’islamisation du Maghreb impérial, l’unité de l’Afrique du nord à partir de l’ouest. Dès le début du XVe siècle, le commerce international est florissant. Les marchands partent pour la Chine, l’Inde, l’Afrique orientale, la Perse. Les Fassi vendent des céréales et du cuir au Portugal, importent des tissus et des produits industriels anglais, exportent cuirs et tapis en Europe. En 1437, la découverte de la tombe d’Idriss anime un culte populaire pour le patron de la ville. Le quartier juif est alors créé près du palais de la famille Jamaï.

Dans la seconde moitié du XVe siécle, Fez est atteinte par les troubles qui règnent dans le royaume la fin de la dynastie mérinide. Elle est marquée par l’apparition de la nouvelle dynastie Beni Wattas en 1471, par l’arrivée des musulmans et des juifs chassés d’Espagne en 1492 et, indirectement, par l’arrivée des Portugais dans les ports atlantiques.
Les succès des chorfa saadiens dans le Sud permettent aux vainqueurs de s’installer à Marrakech en 1524 et de s’emparer de Fez en 1549. La ville perd son rang de capitale en faveur de Marrakech. Au début du XVIIe siècle, Fez connait des épidémies de peste, la famine, la misère et les guerres civiles dépeuplent la cité.
UNE PUISSANCE POLITIQUE
En 1666, Moulay Rachid rétablit l’ordre, relance le commerce et choisit à nouveau Fez comme capitale.
Après une longue période d’agitation dans la première moitié du XVIIIe siècle, la ville retrouvera son calme et son prestige au XVIIIe siècle, grâce à l’alliance de l’armée et des dirigeants de la vieille université de la Qaraouiyne,siège d’une véritable force politique. Concurrencée par l’activité économique naissante de Casablanca, Fez maintient son rayonnement religieux, intellectuel et commercial.
LE PROTECTORAT
En 1911, Moulay Hafid, confronté à une insurrection, fait appel aux troupes françaises. Quelques mois plus tard, en mars 1912, il signe la Convention de Fès, traité établissant le protectorat français sur le Maroc.
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Place à l'entrée de Fez - vue sur les remparts de Fez Porte Bab Boujeloud - une des entrées de Fez
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Chambre d'étude Medersa à Fez Chambre d'étude Medersa à Fez
Médersa, ou madrassa (arabe : مدرسة, madrasa pl. مدارس, madāris), est le terme arabe désignant une école, qu'elle soit laïque ou religieuse, quelle que soit la confession. Ce terme peut aussi désigner spécifiquement une université théologique musulmane, cependant, c'est principalement un lieu où l'on étudie le droit.

MÉDERSA AL - SAHRIJ

Elle est liée a un complexe architectural composé de deux médarsas édifiées par le souverain Abou al-Hassan en 1321. Cette dernière était exclusivement destinée à l'étude des lectures admises par le coran. Elle est bati autour d'une très jolie cour, et d'un édifice contigu contenant les salles d'abultions, aménagées dans une courette entièrement occupée par un bassin. Principalement destinés à la décoration des murs, le zellige, terre cuite émaillée artisanalement, peut aussi, dans les édifices nobles comme ici, revetir les sol. Ce fragment présente l'apogée du raffinement architectural et ornemental des mérinides ; ici, une association parfaite du décor sur bois et platre, ciselage délicat des modifs calligraphiques melés subtilement au décor végétal et géométrique. En écriture kufi , la bénédiction de mohamed est incrustée sur un panneau en bois.
MÉDERSA AL SAFFARINE
Construite en 1271 par le sultan Youssef Yaqoub, la médersa al Saffarine est la plus ancienne du Maroc. Située dans la partie nord-est de Fès, dans le quartier du meme nom, cet édifice d'un étage est ouvert par une porte an arc de plein cintre, couronnée d'un auvent de tuiles vertes demi-rondes. Une entrée coudée aboutit à un patio bordé a l'est et à l'ouest  de galeries qui desservent respectivement cinq et quatre chambres. Au centre un grand bassin carré agrémente l'organisation de cet espace ouvrant sur une salle de prière carrée qu'identifie son mihrab de forme polygonale. Au nord, une petite porte conduit à une courette qui comporte quinze cellules et au centre de laquelle les constucteurs ont aménagé un bassin d'abultions.
MÉDERSA AL ATTARINE
Elle figure permis les plus admirable du Maroc (des commercants d'épices). Située à proximité de la mosquée Karawiyyine et du souk du meme nom, elle fut construite entre 1323 et 1325 par le sultan Abou Uthman. Elle contient les éléments constitutifs essentiels de tous ces collèges ; une entrée joliment décorée, une cour tapisée de zelliges bicolores alternant bruns et blanc avec une fontaine pour les abultions. La cour est entourée de quatre facades recouvertes à la base de lambris de faience polychromes, lequels ornent également les piliers. Sa salle de prière est dotée d'un mihrab aui ouvre sur la cour par une porte remarquablement montée et finement ornementée à l'arc découpé d'une ornementation de platre à lambrequin et d'une profusion d'alvéoles. Établies au second niveau, les chambres des étudiants.
MÉDERSA BU-INANIYA
Elle est la plus monumentale et la plus prestigieuse médersa jamais édifiée par les Mérinides. Construite entre 1350 et 1355 loin de la mosquée Karawiyyine, dans le quartier commercant, par le souverain Abu-Inan, et coucue comme une mosquée-cathédrale destinée à la prière du vendredi et a l'enseignement de par la volonté de son fondateu, est la seule qui possède une chaire et un minaret.
MÉDERSA CHERRATINE
Sise à l'est de la mosquée Karawiyyine sur la rue du meme nom, celle-ci, batie par le premier roi alaouite Moulay Rachid en 1670, est plus sobre et plus dépouillée que celle des Mérinides. Reprenant leur structure, l'édifice présente un aspect assez austère avec des douira, sortes de hautes constructions étroites à cour centrale et à cellules exigues réservées à l'hébergement des étudiants. Cependant, une belle porte à deux battant bardés de bronze ciselé ouvre sur un couloir coiffé d'un beau plafond en bois sculpté et peint et donne accès à une cour hispano-mauresque.
MÉDERSA MESBAHIA
Appelée aussi Médersa Rokham ou Médersa El Khassa, elle fut érigée au nord de la mosquée Karaouiyine par le sultan mérinide Abou Hassan en 1347, elle doit sont nom à Mesbah Alyaslouti premier savant qui enseigna des cours de sciences religieuses.
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Mosquée dans Fez Marché dans la Médina
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Tannerie de Fez Tannerie de Fez
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Marché au mouton pour l'Aïd Vue de Fez
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Palais Didi - Restaurant à Fez Palais Didi - Restaurant à Fez
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Dégustation de Pastilla - spécialité de Fez Orangerée à Fez
MEKNES
Sources :
http://whc.unesco.org/fr/list/793
http://darkomvoyages.over-blog.com/article-en-savoir-plus-sur-la-ville-de-meknes-au-maroc-guide-visite-avec-images-119001673.html
http://www.mackoo.com/Maroc/meknes-mansour.htm

Fondée au XIe siècle par les Almoravides en tant qu'établissement militaire, Meknès devint capitale sous le règne de Moulay Ismaïl (1672-1727), fondateur de la dynastie alaouite. Il en fit une impressionnante cité de style hispano-mauresque ceinte de hautes murailles percées de portes monumentales qui montre aujourd'hui l'alliance harmonieuse des styles islamique et européen dans le Maghreb du XVIIe siècle.
Meknès, est une ville du Maroc qui tire son nom du berbère Meknassa du nom de la tribu fondatrice de la ville. Les habitants de cette tribu s’appelaient Amknassen, Amknasse au singulier qui signifie guerrier et combattant. Elle est le chef-lieu de la région administrative de Meknès-Tafilalet, au centre du pays. La ville est située à 120 km à l'est de Rabat et à 60 km à l'ouest de Fès. C'est l'une des quatre villes impériales du Maroc. Elle fut la capitale du Maroc durant le règne de Moulay Ismaïl sous la dynastie Alaouite.
L'histoire de Meknès semble remonter à la création d'une bourgade rurale non fortifiée au VIIIe siècle. L'installation au IXe siècle d'une tribu berbère, les Meknassa, qui établissent leur campement au nord de l'oued Boufekrane, donne son nom à la ville.
Les Almoravides en font un site militaire au XIe siècle. Les Almohades détruisirent la cité, coupable de résistance, pour en construire une plus grande et plus charmante avec des mosquées et puissantes fortifications. Lorsqu'ils s'en emparèrent, les Mérinidesconstruisirent des médersas, des kasbahs et des mosquées au début du XIVe siècle. Sous les Wattassides, elle constituait une ville prospère.
Au XVIIIe siècle, Meknès est devenue la capitale administrative du Maroc, sous le règne du sultan alaouite Moulay Ismail, qui a fait la gloire de la ville grâce à l'argent tiré de la revente des marins chrétiens capturés sur mer et gardés dans l'immense prison souterraine« Prison de Cara ».
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A coté du Mausolée Moulay Ismaël Mausolée Moulay Ismaël
La tombe en marbre blanc de de Moulay Ismaël est dans la dernière salle. Les deux autres tombeaux sont ceux de son fils et successeur Moulay Ahmed Ad-Dahabi et du sultan Moulay Abderrahman Ibn Hicham.
On y trouve également le tombeau de sa première épouse Lalla Khanta, à droite.
Les horloges données par Louis XIV à Moulay Ismail, pour son refus d'accorder la main de la future princesse de Conti, sont au fond de chaque côté de la pièce
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Mausolée Moulay Ismaël
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Porte Bab Mansour
Bab Mansour est la porte (Bab veut dire porte) donnant accès à la médina, c'est une des plus belles portes du monde et la plus importante d'Afrique du nord.
Elle se trouve sur la place El-Hédime.
Bab Mansour est célèbre dans le monde entier. Elle porte le nom de Masour el Aleuj, 'Mansour le renégat' un chrétien converti qui en fut l'architecte sous le règne de Moulay Ismaël. Elle fut achevée en 1732.
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Souk aux épices Souk aux patisseries 
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Souk des bouchers Remparts de  la ville