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LISBONNE
Sources :
http://bonjourlisbonne.fr/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lisbonne
http://www.visiterlisbonne.com/

Sommaire 

Lisbonne (Lisboa) est la capitale et la plus grande ville du Portugal. Considérée comme une ville mondiale selon le classement 2010 du Réseau d’étude sur la mondialisation et les villes mondiales (GaWC) comme Taipei, Miami, Varsovie ou Munich, Lisbonne est également le chef-lieu du district de Lisbonne, du Grand Lisbonne et de la zone métropolitaine de Lisbonne. D'après le recensement de 2011, la municipalité compterait une population de 545 245 habitants, répartie sur une surface de 83,7 km2. La zone métropolitaine de Lisbonne compte une population légèrement supérieure à 2,9 millions d'habitants, soit environ 30 % de la population portugaise, ce qui en fait la 10ième agglomération européenne en importance. C'est la ville la plus riche du Portugal, avec un PIB par habitant supérieur au PIB moyen de l'UE.

Située à l'embouchure du  Tage, la municipalité est divisée en 24 freguesias (paroisses civiles ou arrondissements). Elle est limitée par les communes de Odivelas et Loures au nord, Oeiras à l'ouest, Amadora au nord-ouest et l'estuaire du Tage (la mer de Paille) au sud-est, au travers duquel, la ville est au contact des municipalités de la rive sud : Almada, Seixal, Barreiro, Moita, Montijo et Alcochete.

Deux agences européennes ont leur siège à Lisbonne : L'observatoire européen des drogues et des toxicomanies et l'Agence europenne pour la sécurité maritime, toutes les deux avec des projets de nouveaux sièges près du fleuve. L'organisation de la Communauté des pays de langue portugaise a également ses bureaux dans la capitale portugaise.

L'hébergement à Lisbonne :
Comme dans toutes les capitales, les hébergements sont assez chers, mais bien moins qu'à Paris !
Evitez tout de même de prendre un logement dans le centre, c'est assez bruyant.
Le ramassage des ordures se fait la nuit ! ! pensez aux boules kies !
Nous avons pris un appartement via airbnb dans la très proche banllieue (à coté de la Basilique Estrela, et du tram 28, environ 800 m du centre) et en avons été très satisfait  
La restauration à Lisbonne :
La restauration est moins chère qu'en France. Les plats sont très copieux.
Attention, dès que vous vous mettez à table, le serveur vient vous apporter, pain, olives, beurre... (amuses bouche), ils sont payants, donc si vous n'en voulez pas, dites le avant que le serveur ne les dépose sur la table.
Le pain est payant.
Les plats sont copieux si vous souhaitez partager votre plat avec une autre personne ou pensez qu'en 1/2 portion est suffisante, précisez le "mela dose" lors de la commande  
Les déplacements dans Lisbonne :
Lisbonne se visite à pied, sans problème particulier... sinon que la ville est située sur plusieurs collines et ça monte dur.
Un truc : prendre une carte "pass", il en existe plusieurs, selon vos usages. Nous avons opté pour la carte "zapping", genre porte monnaie rechargeable. L'avantage ; vous permet de prendre le tram, le bus, le métro, le bateau (traversée du Tage), le train (pour Sintra), vous évite de faire la queue aux différents transports et permet d'avoir des prix réduits sur les passages. Cette carte est rechargeable à partir de 3 euros 
L'inconvénient (la précaution) ; Bien calculer son coup pour éviter de laisser trop d'argent sur la carte, autrement, donnez la ou vendez la à l'aéroport
Nous avons acheté cette carte à la sortie de l'aéroport.
Depuis l'aéroport pour le centre ville, prenez le métro (il y a 4 lignes) c'est facile, rapide et pas cher.  
Il y a ce fameux tram 28, pitoresque, mais plein comme un oeuf par les touristes... dommage, mais à faire 
L'Alfama est le plus vieux quartier de Lisbonne, constitué d'un impressionant labyrinthe d'étroites ruelles emmenant les passants depuis l'estuaire du Tage jusqu'au château situé en haut de la colline. A l'intérieur de ce vieux quartier se trouvent certains des monuments historiques de Lisbonne les plus importants : la Cathédrale Sé, le château de Saint-Georges, le Panthéon national et l'église de Saint Antoine.
A
vant le 13e siècle, l'Alfama était le quartier situé en dehors des murs de la capitale, réservé aux citoyens les plus pauvres. A l'époque, Lisbonne était en plein essort et la mauvaise réputation de ce quartier ne faisait que s'aggraver car il devenait également le lieu de vie des marins et des travailleurs au port. Cela a bien changé et l'Alfama est aujourd'hui devenu le quartier jeune et tendance de Lisbonne, tout en ayant gardé ce qui faisait son charme.
Ce qu'il y a de plus agréable à faire lors d'un séjour dans le quartier de l'Alfama est de se promener à bord du tram 28. Cette ligne connecte Graça à la Baixa, en passant par les ruelles et collines de l'Alfama. Le terrain que cette ligne emprunte est très étroit et sinueux, le rendant totalement inadapté aux tramways modernes : le Remodelado, modèle historique de tramway datant des années 30 assure donc le service
La meilleure attraction touristique du quartier de l'Alfama est le château de Lisbonne, le château de Saint-Georges. Le château a été témoin des débuts de l'histoire du Portugal et fut l'endroit où les croisés chrétiens vinrent à bout des Maures du Maghreb en 1147. Il fut alors laissé à l'abandon jusqu'à ce que sa magnificence soit restaurée durant les années 40. Les murs et remparts font office d'un fantastique poste d’observation des environs, offrant de superbes vues sur le centre-ville de Lisbonne.

Le meilleur point de vue sur l'Alfama est le belvédère de Santa Luzia (Miradouro de Santa Luzia). De là, la vue sur les toits en tuile de l'Alfama et sur l'estuaire du Tage est tout simplement imprenable. Le point de vue est à proximité du château et situé sur la ligne de tram 28.
Le
plus beau trésor caché de l'Alfama est le Largo da Graça, plus connu sous le nom de belvédère Sophia de Mello Breyner Andresen (Miradouro Sophia de Mello Breyner Andresen). Cet endroit est paisible et ombragé, idéalement situé en face de l'église da Graça et procurant de somptueuses vues sur le château et le centre-ville de Lisbonne. Il s'y trouve un café de plein air très agréable, aidant à faire de ce lieu un endroit idéal pour se reposer après avoir gravi les collines de l'Alfama.
Le quartier de l'Alfama est constitué de raides collines et de ruelles escarpées, ne laissant ainsi que très peu de place aux transports en commun : il n'y a qu'une seule ligne de tram, deux de bus et aucune station de métro. Le seul moyen de partir à l'exploration de l'Alfama est à pied. Le chemin pédestre le plus populaire suit la ligne de tram de la Baixa au belvédère de Santa Luzia. Une alternative à ce chemin est de sortir à la station de métro Santa Apolónia (terminus de la ligne bleue) et de trouver son chemin à travers le labyrinthe de ruelles montant vers le château.
La Cathédrale Sé est un monument imposant, doté de solides fondations et qui fut le centre religieux du Portugal. La cathédrale remonte au 12e siècle et fut construite sur le site d'une importante mosquée maure.
Saint Antoine est le saint patron de Lisbonne et cette église lui est dédiée et a été construite sur son lieu de naissance. Saint Antoine étant né en 1195, le style Baroque-Rococo de l'église peut paraître trompeur car datant des années suivant 1767 ; cela est dû au fait que l'église fut détruite par le tremblement de terre de 1755, puis reconstruite.
L'église de Santa Engrácia est le Panthéon national du Portugal, lieu d'enterrement de nombreuses personnalités Portugaises telles que le poète Luís de Camões et les explorateurs Vasco de Gama et Henry le Navigateur.
Ce musée raconte l'histoire de cet envoutante musique originaire du quartier de l'Alfama. Le fado se pratique avec un chanteur solo accompagné d'une guitare traditionnelle portugaise. Cette musique, lugubre mais transmettant de puissantes émotions, reflète les sentiments des femmes de marins partis en mer pour de dangereux voyages.
Lisbonne ayant été l'une des principales villes de l'empire romain, les rues de l'Alfama cachent les vestiges d'un amphithéâtre romain d'une capacité de 5000 spectateurs. A proximité de l'amphithéâtre se trouve le musée du théâtre romain (Museu Teatro Romano), plutôt petit mais regorgeant d'objets ayant été trouvés sur le site.
                  
Rues typiques dans le quartier Alfama
       
     Dans le quartier l'Alfama, aux portes de nombreuses maisons, il y a ce type d'écusson en céramique, représentant un membre de la famille avec souvent le métier qu'il pratiquait
Quartier Alfama - les trams sont partout ! ! peu de place pour les voitures et piétons  !
Ce quartier est particulièrement prisé des touristes, il y règne une ambiance chaleureuse de vieux quartiers comme dans le temps.
Castelo de Sao Jorge
D’époque
islamique, construite vers le milieu du XIe siècle, la fortresse se dresse dans la partie la plus difficile d’accès au sommet de la colline, afin de tirer parti des flancs escarpés au nord et à l’ouest. Le château fort avait pour fonction d’héberger la garnison militaire et, en cas de siège, les élites qui vivaient dans la citadelle. Il n’avait pas de fonction résidentielle contrairement aux autres châteaux d’Europe. Il garde encore 11 tours, parmi lesquelles le Donjon, la Tour du Trésor ou Tour des Archives, la Tour du Palais, la Tour de la Citerne et la Tour de Saint Laurent, située en contrebas. Sur la deuxième place, on peut encore voir les vestiges des anciennes constructions et une citerne. Dans cette même cour, on peut voir, sur la muraille nord, une petite porte appelée Porte de la Trahison, qui permettait l’entrée et la sortie des messagers secrets en cas de besoin
Ensemble de vestiges archéologiques qui témoignent de trois périodes importantes de l’histoire de Lisbonne : (1) les premières occupations connues qui remontent au VIIe av. J.-C. ; (2) les vestiges de la zone résidentielle de l’époque islamique, de l’époque de la construction du château, vers le milieu du XIe siècle ; (3) les ruines du dernier palais de l’ancienne citadelle, détruit par le tremblement de terre de 1755
Castelo de Sao Jorge
http://castelodesaojorge.pt/fr/preparez-votre-visite/
L'entrée est de 8,50 euros, mais cela vaut vraiment d'être visité. Particulièrement la vue sur Lisbonne depuis les ramparts   


Vue depuis le Castelo de Sao Jorge
Au fond le Tage
Le Clôtre Saint Vincent

Le monastère Saint-Vincent hors-les-murs (Igreja de São Vicente da Fora en portugais) est une église et un monastère portugais augustin situé dans la ville de Lisbonne. C'est l'architecte italien Filippo Terzi qui érigea de 1582 à 1627 le monastère actuel.

Son appellation de Fora signifie « hors les murs », car à sa construction le monastère se trouvait à l'extérieur des remparts de la ville. Aujourd'hui il se trouve englobé dans les constructions urbaines. Il est l'un des bâtiments maniéristes les plus importants du pays et aussi le lieu de sépulture de la plupart des rois portugais de la maison de Bragance

Le Panthéon national du Portugal (en portugais: Panteão Nacional) est l'ancienne l'église de Santa Engrácia, dédiée à  Sainte Engrace, reconvertie à cet effet en 1916. Il se trouve dans la paroisse de Sao Vicente de Fora à Lisbonne 
L'église existe depuis 1568 mais l'édifice religieux prit une fonction de panthéon en 1916

Saint Antoine (mieux connu sous le nom de Saint Antoine de Padoue) est né à Lisbonne, apparemment à l’endroit exact où se trouve aujourd’hui l’église qui lui est dédiée (Igreja de Santo Antonio).Il est le saint patron de Lisbonne, le grand culte que les Portugais ont pour le Saint Antoine est remarquable

Fernando Martins de Bulhões connu comme saint Antoine de Padoue ou saint Antoine de Lisbonne, né en 1195 à Lisbonne et mort le 13 juin 1231 près de Padoue (Italie) est un prêtre franciscain, maître de doctrine spirituelle, prédicateur de renom et thaumaturge, qui fut canonisé en 1232, moins d’un an après sa mort, et déclaré Docteur de l'Eglise en 1946. Liturgiquement, il est commémoré le 13 juin.







Saint Antoine de Padou

Saint Antoine de Padou
La Cathédrale de la Sé
Aux
allures de château médiéval, la Cathédrale de Lisbonne, connue sous le nom de Sé, fut construite en 1150 par Dom Afonso Henriques, premier roi du Portugal (1139-1185), sur l’emplacement de l’ancienne mosquée de la ville. Elle devait en effet, hormis son rôle liturgique, montrer au monde qu’après la reconquète de Lisbonne sur les maures, la foi chrétienne règnerait désormais sur la ville et ce pour l’éternité, tel que le roi lui-même l’aurait promis lors du célèbre miracle précédent la Bataille de Ourique contre les maures.
Avec deux tours massives à créneaux, elle domine la colline du quartier de l’Alfama. Son intérieur dispose d’une rosace d’une exceptionnelle légèreté et est composé d’une nef de style roman, d’un choeur et d’un déambulatoire gothiques. Partiellement détruite par le Tremblement de terre de 1755, elle fut reconstruite à l’identique, sauf pour les deux Tours qui étaient précédement coiffées par une toiture, comme on peut parfois le voir sur d’anciennes gravures ou fresques d’azulejos.
À l’entrée du côté gauche, on trouve un font baptismal sur lequel fut baptisé Saint Antoine.
L’ensemble dispose d’un cloître splendide bâti au XIVème siècle et est rempli de symboles religieux, héraldiques et franc-maçons.
Dans la sacristie, on trouve le trésor de la cathédrale et les reliques de Saint-Vincent, patron officiel de la ville.

Cathédrale de la Sé

Cathédrale de la Sé
Cathédrale de la Sé
Passage du tram 28
a
L'Assemblée Nationale

Garde à l'Assemblée Nationale

Basilique Estrada

Basilique Estrada
La Basilique d'Estrela est l'une des églises les plus importantes de Lisbonne. La basilique à coupole a été construite à la fin du XVIIIe siècle et c’est l'un des derniers chefs-d'œuvre créés par les architectes de l'école Mafra.
L'église a été construite entre 1779 et 1790 sur un projet de Mateus Vicente de Oliveira, un architecte de l'école Mafra. Après sa mort en 1786 la construction a été achevée sous la direction de l'architecte baroque Reinaldo Manuel de Sousa. La Basilique Estrela est consacrée au culte du Sacré-Cœur de Jésus, et elle est donc également connue comme la basilique du Sacré-Cœur
.

Le Monastère des Hiéronymites ou Mosterio dos Jeronimos
et l'Eglise Santa Maria
à doite
Le Monastère des Hiéronymites (en portugais : Mosteiro dos Jerónimos) est un monastère portugais de l'Ordre de Saint Jerôme de style manuléin,  témoignage monumental de la richesse des découvertes portugaises à travers le monde.
A côté,
L'Eglise Santa Maria et le tombeau de Vasco de Gama





Entrée gratuite le lundi








C'est sur l'emplacement d'un ermitage dédiée à la vierge de Bethléem (Belém), fondé par Henri le Navigateur, que le roi Manuel 1er  entreprend en 1502 (selon l'histoire officielle en remerciement pour le retour de Vasco de Gama de son premier voyage en Inde en août 1499), de bâtir un magnifique monastère destiné aux religieux de l'ordre des hiéronymites. En réalité, la fondation du grand monastère est planifiée avant le départ de Vasco de Gama, puisque la bulle papale autorisant sa construction date du 23 juin 1496

Une décision politique 

Accueillir au Portugal l'ordre des hiéronymites, c'est-à-dire un ordre espagnol dont la vocation est d'entretenir le culte funéraire de la dynastie royale de Castille, est un geste de Manuel 1er en direction des Rois Catholiques, avec lesquels il souhaite s'allier par l'entremise d'un mariage avec leur fille. La première pierre est posée en janvier 1502, et le chantier pharaonique sera en grande partie financé par les profits du commerce d'épices et grâce aux richesses rapportées des grands voyages de découverte portugais du XVIe siècle. On parle d'ailleurs de 750 tonnes d'or consacrée chaque année au chantier de construction
Le monastère constitue l'œuvre architecturale la plus aboutie du style manuélin. Bénéficiant de l'afflux de richesses à Lisbonne, les architectes purent se lancer dans une œuvre de grande envergure. Diogo Boitaca fut le premier architecte du chantier et adopta dès 1502 le style gothique. Mais à partir de 1517, ses successeurs modifièrent ce style et y ajoutèrent l'appareil ornemental caractéristique du style manuélin où se retrouvent diverses influences. Joao de Castille, d'origine espagnole, donna à la décoration une tournure plateresque ; Nicolas Chantereine mit en relief les thèmes de la renaissance; enfin, Diogo de Torralva et Jerome de Rouen apportèrent une note de classicisme. 
Il a échappé au seisme de 1755 qui a ravagé Lisbonne mais a été endommagé par les troupes anglaises de Wellington qui y furent cantonnées, venues combattre les troupes napoléoniennes au début du XIXe siècle. En 1834, avec l'expulsion de l'ordre religieux des hiéronymites, l'église Sainte-Marie des hiéronymites (Santa-Maria de Jerónimos) est devenue une église paroissiale pour les habitants de la paroisse de Sainte-Marie de Belém (Santa Maria de Belém).
Des bâtiments ajoutés au milieu du XIXe siècle à l'ouest du clocher affectent quelque peu l'harmonie architecturale de l'ensemble qui était jusque là respectée. On y a installé les musées de la marine et de l'archéologie.
Classé monument historique en 1907, le monastère est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1983. Le 13 décembre 2007, les chefs d'État ou de gouvernement de l'UE s'y réunirent pour signer un nouveau traité constitutionnel appelé traité de Lisbonne

Le Cloître

Le cloître possède une richesse sculpturale impressionnante. De forme carrée de 55 mètres de côté, il comprend deux étages. L'étage inférieur, construit par Diogo Boitaca, est percé de larges arcades dont les remplages prennent appui sur de fines colonnettes dont la décoration s'inspire du gothique finissant et de la Renaissance. L'étage supérieur, construit par João de Castilho, a un style moins exubérant. Dans un couloir du cloître se trouve depuis 1985 le tombeau de fernando Pessoa.

La salle capitulaire du cloître abrite aujourd'hui le tombeau de l'écrivain Alexandre Herculano. La sacristie et le réfectoire des moines sont recouverts de voûtes à liernes et tiercerons


Le Cloître

Le Cloître

Le Cloître

Le Cloître

Le Cloître

Le Cloître

Le Cloître

L'Eglise Santa Maria

C'est en 1147 que la ville est reconquise par une armée composée de soldats portugais menés par le Alphonse Ier et de croisés européens participant à la deuxième croisade. Le croisé anglais Gilbert de Hastings fut nommé évêque de Lisbonne, le premier après la conquête de la ville sur les Maures en 1147, et occupa le siège épiscopal jusqu'à sa mort en 1166.
Le roi Alphonse 1er du Portugal, fondateur du Royaume du Portugal ordonna, peu après la conquête de Lisbonne, l'édification d'une église chrétienne sur l'emplacement d'une ancienne mosquée, la mosquée Aljama. Les vestiges archéologiques laissent penser qu'à l'emplacement de l'ancienne mosquée se trouvait une église wisigothique, et même avant cet édifice, un forum romain. Depuis le commencement de sa construction en 1147, le bâtiment a subi plusieurs modifications et a survécu à plusieurs tremblements de terre qui l'ont ébranlé entre les XVIe et XVIIIe siècles. Il conserve en particulier ses tours romanes du XIIe siècle et constitue aujourd'hui de la plus ancienne église de la ville.

Font baptismal

À la gauche de l'entrée, se trouve une chapelle, la capela franciscana (chapelle fransiscaine) qui abrite les fonts baptsimaux ayant servi au baptême, en 1195, d'Antoine de Padoue. Cette chapelle est décorée avec des azulejos qui représentent saint Antoine. Dans la chapelle adjacente se trouve une crèche de Noël baroque faite de liège, de bois et de terre cuite exécutée par le sculpteur Joaquim Machado de Castro. Antonio Vieira fut également baptisé dans cette cathédrale.
Le premier bâtiment fut terminé vers 1150 et s'est développé, durant les premières décennies du XIIIe siècle, dans un style plutôt roman. À la fin du XIIIe siècle, Denis 1er fit construire un cloître gothique, le claustro dionisino. Un riche Lisboète, Bartolomeu Joanes, fit ajouter une chapelle funéraire à son nom, la capela Bartolomeu Joanes. Le successeur du roi Denis Ier, Alphone IV, fit construire un nouveau dosseret avec un déambulatoire pour le panthéon familial.
Dans la chapelle de Santo Ildefonso, on peut voir le sarcophage sculpté, datant du XIVe siècle, de Lopo Fernandes Pacheco, compagnon d'armes du roi Alphonse IV, et de son épouse Maria Vilalobos. Lopo Fernandes Pacheco y est représenté tenant une épée et son épouse avec un livre de prières entre les mains, avec des chiens à leurs pieds. Dans la chapelle adjacente se trouvent les tombes du roi Alphonse IV et de la reine Béatrice de Castille.

Pendant l'Epoque moderne, l'architecture et la décoration du bâtiment furent enrichies, comme en témoigne la sacristie, mais la grande partie de ces œuvres ont été supprimées pendant les deux campagnes de restauration dans la première moitié du XXe siècle, dont l'objectif était de préserver l'atmosphère médiévale du bâtiment.

Eglise Santa Maria

Eglise Santa Maria

Eglise Santa Maria
Le tombeau de Vasco de Gama
       
Eglise Santa Maria
L'Eglise des Italiens
Le temple fut construit à l'endroit où se dressaient les murailles qui délimitaient le côté ouest de Lisbonne au XIVe siècle, construites sur ordre du roi Fernando. Le culte à la Sainte Vierge de Loreto, très répandu en Italie, fut introduit par les italiens qui, dès le XIVe siècle, s’installaient au Portugal, se consacrant à des professions liées à la marine et à la pêche. Quelques-uns se sont fait remarquer et occupèrent des postes proéminents auprès de la Cour portugaise. Ce fut sous l’influence de cette communauté italienne qu’en 1573 la chapelle de Saint-Antoine fit place à un temple plus vaste consacré à la Sainte Vierge de Loreto, lequel intégra la tour de la muraille du côté nord.

L’actuelle église date de 1676, car un incendie survenu en 1651 détruisit en partie la primitive édification. Sur la façade, à la noble architecture, on remarquera sur l’architrave une représentation de la Sainte Vierge de Loreto, dans de beaux drapés et l’enfant observant par-dessus son épaule gauche. Sur le portail, les deux anges de chaque côté des armes pontificales sont un travail attribué à l’italien Borromini (XVIIe siècle). Les niches latérales renferment les représentations des Apôtres Saint-Pierre et Saint-Paul, également d’influence italienne.
L’intérieur, formé d’une seule nef, se termine en un plafond décoré d’une peinture de la Sainte Vierge de Loreto, attribuée à Pedro Alexandrino (1730-1809). Il est entouré de 12 chapelles, ornées de panneaux aux belles peintures, et revêtu de marbres d'origine italienne, qui survécurent aux dommages provoqués dans le temple lors du tremblement de terre de 1755, dont la reconstruction se doit à José da Costa e Silva, le même architecte qui dessina le Théâtre São Carlos.

La Gare de Lisbonne

Gare de la Société royale des chemins de fer portugais, pour desservir la région de Sintra, elle est conçue par l’architecte José Luis Monteiro, la construction débute en 1888, l'inauguration ayant lieu le 23 novembre 1890.
Les trains y accèdent grâce à un tunnel long de 2 600 m de longueur, qui est considéré comme un des plus importants travaux d’ingénierie au Portugal au XIX siècle.
La gare du Rossio est demeurée le principal terminal de passagers de Lisbonne jusqu’au milieu du XX siècle. Fermée en 2004 pour des travaux de rénovation dans le tunnel, elle est rouverte en 2008


La gare de Lisbonne

La gare de Lisbonne
Eglise San Domingos.

Elle a été consacrée en 1241. Elle fut à l'époque la plus grande église de la ville.
Jusqu'à l'établissement de la république en 1910 elle était le lieu traditionnel où se déroulait les mariages royaux.
L'église a été endommagée trois fois. La première fois, par le tremblement de terre de 1531. A la seconde, elle fut pratiquement entièrement détruite par le tremblement de terre de 1755. Sa reconstruction fut achevée en 1807. Enfin, en 1959, un incendie a complètement dévasté l'intérieur de l'église. Entrainant la mort de deux pompiers et détruisant un grand nombre d'importants tableaux et statues. Le bâtiment a rouvert en 1994. Beaucoup de traces de l'incendie sont toujours visibles


Eglise San Domingos

Eglise San Domingos

La Praça do Comércio (Place du Commerce) est une célèbre place du quartier de Baixa de Lisbonne.
La place a été nommé Praça do Comércio, la Place du Commerce, pour indiquer sa nouvelle fonction dans l'économie de Lisbonne. Les bâtiments symétriques de la place ont été remplis avec les bureaux du gouvernement qui réglait les coutumes et les activités portuaires. La pièce principale de l'ensemble était la statue équestre du roi Josepoh 1er, inauguré en 1775 au centre de la place. Cette statue de bronze, la première statue monumentale dédiée à un Roi à Lisbonne, a été conçu par Joaquim Machado de Castro, un sculpteur portugais de l'époque.


Place du commerce, vue depuis le Castelo de San Jorge

Place du commerce

Place du commerce
Place du commerce

Rue Augusto
Rue Augusto
Ancienne rue Royale
L'artère principale et commercante de Lisbonne
Piètonne, elle part de la Place de Figueras et vas jusq'à la Place du Commerce

Rue Augusto, spectacle "statue de rue"

Rue Augusto, spectacle "statue de rue"

Féniculaire de Bica

Féniculaire de Gloria

Intérieur de l'Eledator da Gloria

Eladator da Gloria Quartier Rossio, près de la gare Rossio

Place Santa Luzia quartier Alfama, en allant au Castelo San Jorge

Elavador Santa Justa dans la rue Augusto

La tour de Belém fut construite afin de servir à la fois de porte d'entrée à la ville de Lisbonne mais aussi en tant que partie intégrante du système de défense protégeant l'embouchure du Tage et le monastère des Hiéronymites, lesquels constituaient des points stratégiques pour envahir la ville. Ce système de défense fut commencé par le roi Jean II du Portugal (1455-1495), qui fit construire les forteresses de Cascais et de São Sebastião da Caparica. Les rivages de Belém étaient protégés par un vaisseau, la Grande Nau, qui fut remplacée par la tour de Belém au cours des cinq dernières années du règne du roi Manuel Ier de Portugal.
La tour fut construite entre les années 1515 et 1521 par l'architecte militaire Francisco de Arruda, lequel était déjà le concepteur de plusieurs forteresses élevées au Maroc, sur les terres possédées par les Portugais. L'influence de l'art mauresque est manifeste dans les décorations délicates des fenêtres et balcons cintrés, ainsi que sur les coupoles cannelées des échauguettes. Il est probable que Diogo de Boitaca, premier architecte du monastère des Hiéronymites, ait également participé à la décoration du bâtiment. Les mâchicoulis et les créneaux sont décorés par de riches ornements sculpturaux, typiques du style manuélin.

En 1580, quand Lisbonne fut envahie par les troupes espagnoles au cours de la lutte pour le trône portugais, la tour combattit et se rendit au duc d'Albe, Ferdinand Alvare de Tolede. Pendant les siècles qui suivirent, la tour fut principalement utilisée comme une prison, dont les cellules souterraines étaient régulièrement inondées. Du fait de sa hauteur et de son manque de dissimulation dans le paysage, certains historiens pensent que la tour devaient servir principalement d'avant-poste.

La tour, construite sur un petit îlot proche des bords du Tage, a vu le rivage nord se rapprocher progressivement avec le temps. Certains guides affirment que la tour se trouvait au centre du Tage et que le tremblement de terre de 1755 aurait modifié son cours, rapprochant la tour du rivage - cette version a cependant été infirmée.

Dans les années 1840, sous l'impulsion de l'écrivain Almeida Garrett, la tour de Belém fut restaurée par le roi ferdinand II du Portugal. À la même époque, quelques éléments décoratifs néo-manuelins furent ajoutés au bâtiment.

Le bâtiment fut déclaré monument national en 1910

La Tour Belem

La Tour de Belém a été construite sur les bords du Tage dans la freguesia de Santa Maria de Belem entre  1514 et 1519 par le roi manuel 1er du Portugal pour garder l'entrée du port de Lisbonne. Elle a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial en l'UNESCO en 1983, conjointement avec le monastère des Hieronymites.

La tour de Belém évoque l'Afrique en plein Lisbonne. Sous ses terrasses, ses balcons et ses échauguettes mauresques, cette citadelle, édifiée au XVIe siècle par Arruda pour abriter les capitaines du port, a vu passer les caravelles en partance pour les côtes de Guinée


La Tour Belem

La Tour Belem

Marché de Ribeira en face de la garre Cais do Sedré

Marché de Ribeira en face de la garre Cais do Sedré

Le pont du 25-avril (ou pont 25-avril) est le premier pont suspendu au-dessus du Tage.

En 1960, encore sous la dictature de Salazar, la décision est prise de faire un pont sur le Tage. Cette tâche est confiée aux Américains de l'American Bridge avec l’aide de onze sociétés locales. L'acier provient de la United States Steel Export Compagny. Les travaux débutent deux ans plus tard et en moins de quatre ans le pont est prêt avec six mois d'avance le 6 aout 1966, jour de son inauguration. Le pont est nommé pont Salazar, d'après le dictateur du Portugal à l'époque. Mais tout de suite après la révolution des oeillets, il est renommé pont du 25-avril, jour de la révolution.
Le concessionnaire actuel du pont est Lusopnte 
Surplombant le pont du 25 Avril, le Criste Rei situé dans la municipalité d'Almada fait face à la ville de Lisbonne.
C'est un pont routier et ferroviaire, le chemin de fer passant au 1er niveau, sous la voie autoroutière.

Les plans du pont du 25 avril sont inspirés du Bay Bridge, entre San Franscisco et Oakland en Californie.  Il s'agit d'un pont suspendu ancré au sol avec tabliers à deux niveaux en poutres à treillis. La Société américaine de génie civil mentionne que les deux ponts se trouvent dans une région avec une longue histoire de séismes et que cela a été pris en compte dans leur construction. Le pont du 25 avril ressemble également au Golden Gate Bridge de San Francisco ainsi qu'au pont sur le Forth d'Edimbourg.

À son inauguration, le pont était le plus long pont suspendu et celui ayant la plus longue travée principale d'Europe continentale. Il avait également le plus long treillis continu et les plus profondes fondations au monde. Il était le cinquième plus long pont suspendu du monde, le plus long hors des États-Unis, et est toujours en 2008, le 19e.

Les dimensions du pont sont :

  • La travée principale est de 1 012,88 mètres ;
  • La longueur totale du pont est de 2 277,64 mètres ;
  • Le tirant d'air à l'endroit le plus élevé du tablier est de 70 mètres ;
  • Les piliers culminent à 190,47 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui fait de ce pont la deuxième construction la plus haute du Portugal ;
  • Le câble principal a un diamètre de 58,6 centimètres ;
  • Les fondations du pilier sud plongent à 79,3 mètres de profondeur.

Pont du 25 avril

Pont du 25 avril
Le Cristo Rei (Christ Roi) est un sanctuaire et monument religieux représentant le Sacré Coeur de Jésus. Il est situé dans la municipalité d'Almada du Portugal. Surplombant le pont du 25 avril, il fait face à la ville de Lisbonne par rapport à l'embouchure du Tage.

La statue du Christ Rédempteur, qui existe déjà en 1934 à Rio de Janeiro, au Brésil, donne l'idée au patriache de Lisbonne, D. Manuel Gonçalves Cerejeira, de construire un monument d'aspect similaire dans sa ville. En 1936, il transmet cette idée au mouvement apostolique de prière, qui l'accueille avec enthousiasme. Tous les évêques du pays sont ensuite invités à soutenir le projet dont la proclamation officielle a lieu l'année suivante, à la pastorale du carême.
Il est aussi édifié à la suite d'un vœu de l'épiscopat portugais, réuni à Fatima le 20 avil 1940, demandant à Dieu d'épargner le pays de la Seconde Guerre mondiale. Salazar ne voulant pas violer la vieille amitié avec le Royaume Uni, datant du XIVieme siècle, et préfère maintenir la neutralité en ne participant pas à cette guerre.
La première pierre du monument est posée le 18 décembre 1949, près la fin de la guerre. Il est inauguré le 17 mars 1959, jour de la Pentecôte, en présence des cardinaux de Rio de Janeiro, Lourenço Marques, et de plus de 300 000 personnes, représentant des autorités officielles et citoyens anonymes. En cette occasion, l'image d'origine de Notre Dame de Fatima est présente, et le Portugal est consacré aux Saints Cœurs de Jésus et Marie. Le pape Jean XXIII, non présent à cette cérémonie, avait envoyé un message à la radio, qui est alors diffusé à l'assistance. Le cardinal Cerejeira affirme alors que le monument serait toujours un signal de gratitude pour le don de la paix.

À l'occasion de la célébration du 25e anniversaire, en 1984, les terrains aux alentours sont réalloués pour abriter le bâtiment d'accueil du sanctuaire d'aujourd'hui, ainsi que le rectorat et les services administratifs, avec une chapelle et diverses salles pour des expositions et des réunions.
En 1999, le diocèse de Setúbal prend la responsabilité du sanctuaire, celui-ci étant soumis à des travaux de restauration entre mai 2001 et le 1er février 2002.
Le 17 mai 2007, la salle « Bienheureux Jean XXIII » est inaugurée, contentant huit tableaux inspirés de son encyclique Pacem in Terris. Le même jour, on appose au fronton de l'édifice la croix haute, qui était auparavant au sanctuaire de Fatima, dans le cadre de la construction d'une nouvelle basilique dans ce lieu de pèlerinage.
Le 17 mai 2009, pour la commémoration du cinquantenaire du monument, la statue de Notre-Dame dans la chapelle des apparitions (de Fátima) est transportée dans le bâtiment. Le sanctuaire reçoit alors les évêques portugais, et les reliques de Marguerite Marie Alacoque, la religieuse de Paray le Monial à qui Jésus révéla son sacrement.
Le pape Benoit XVI s'associe à l'événement en envoyant son légat, le cardinal portugais José Saraiva Martins et en diffusant un message lors de l'angélus du 17 mai. Le jumelage entre le Cristo-Rei et le Christ Rédempteur est signé à cette occasion.
La même année voit l'embellisssement des abords du monuments, notamment par la construction d'une «  voie sacrée » honorant les martyrs du XXieme siècle, la restauration du belvédère dominant la capitale portugaise et la création de zones vertes.


Le Christ Roi

Caractéristiques

S'élevant sur le sommet d'une falaise dominant de 133 mètres les eaux du Tage, le monument, mesure lui-même 110 mètres, ce qui en fait une des plus hautes constructions du pays. Il est constitué de deux parties :

  • La première est un portique de 82 mètres de hauteur, construit par l'architecte Antonio Lino
  • La deuxième est la statue du Christ de 28 mètres de haut, les bras ouverts, tourné vers la capitale portugaise, œuvre du sculpteur Francisco Franco de Sousa.

Son poids est de 40 000 tonnes, la taille de la tête est de 4,05 m et les bras mesurent 10 m de longueur. L'envergure entre les deux mains est de 28 mètres. Le Cristo Rei possède à sa base une chapelle dédiée à Nossa Senhora da Paz.

Le monument du Christ Roi est la plus grande attraction touristique de la commune d'Almada, après les plages de la Costa de Caparica. De plus, ce monument offre un point de vue imprenable sur la région voisine, notamment des quartiers lisboètes situés près des quais comme la célèbre Alfama ou la Baixa


Maison, dans le centre de Lisbonne

Maison, dans le centre de Lisbonne

Maison, dans le centre de Lisbonne

Maison, dans le centre de Lisbonne

Mosaiques dans le quatier Alfama

Mosaiques dans le quatier Alfama
Tuk Tuk dans les rues de Lisbonne, quartier Alfama
Train dans la gare de Lisbonne en partance pour Sintra
SINTRA
Sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sintra

Sommaire 

Sintra (anciennement Cintra) est une ville et un municipio portugais située à 25 km au nord-ouest de Lisbonne dans le district de Lisbonne. La population de la ville est de 33 000 habitants, celle du municipio (canton) est de 377 835 habitants.
Sintra est le deuxième « município » le plus peuplé du Portugal et comprend dans son territoire 20 « freguesias » dont la plus peuplée est celle de Algueirão-Mem Martins avec 66 250 habitants.

Après 711, la ville de Sintra est intégrée dans l'émirat puis le califat de Cordoue, dans la région nommée ouest d'Al Andalus (Gharb al Andalus). Elle apparaît dans des textes géographiques (Al-Bakri, XIe siècle), comme dépendance de Lisbonne et principal centre urbain après celle-ci, Santarem étant alors la principale ville de la région. La construction du fort dominant le site fut motivée par la surveillance des côtes après les raids vikings du IXe siècle. Sintra fut renommée pour l'étude du fiqh (droit musulman).
Deux des principaux monuments de Sintra, le Château des Maures et le palais national ainsi que la ville elle-même, datent de l'époque musulmane.
Comme l'ensemble de la région de Lisbonne, Sintra tombe en 1147 entre les mains du roi Alphonse 1er du Portugal (premier roi du Portugal), aidé par une armée de croisés anglais et flamands; cette étape marque le début de la construction de couvents et monastères dans la Serra.


Village de Sintra
Les rois portugais, l'artsitocratie et la haute bourgeoisie venaient y séjourner.
Pour y aller :
Prendre le train à la Estacao Cais dop Sedre, le pass zapping est valable pour le trajet, qui dure environ 30 à 45 minutes, selon les arrêts.

A l'arrivée, à la gare de Sintra. De nombreux bus circulent en boucle.
Le prix du pass est de 5 euros

Eviter d'y aller le week end.
Y passer une journée est suffisant, mais il est impossible de tout voir en une seule journée.
Les pass se prennent en fonction des sites que l'on veut visiter et on peut s'arrêter à chaque site du cricuit choisi faire effectuer la visite.

Mais certains randonnent... dur dur... avec la chaleur
Les différents sites à voir à Sintra et ses alentours :
Palacio Nacional de Sintra
Palacio de Seteais
Palacio de Monserrate
Palacio da regaleira
Palacio de la Pena
Castillo de les Maoros 
Cabo de Roca
Bahia dee Cascais

Nous avions fait le choix du cirduit suivant : Sintra et le palais National, Le Chateau des Maurres, Le Palais de la Pena. C'est le bus 434 avec un pass à 5 euros qui fait ce circuit.

Le Palais national de Sintra– également connu sous le nom de Palácio da Vila (Palais du Bourg) et aussi appelé Palais Royal – constitue l'un des principaux monuments de la ville de Sintra ; ses deux cheminées coniques blanches hautes de 33 mètres lui donnent une silhouette tout à fait singulière et en font, de ce fait, le symbole de la ville.
Très probablement élevé sur les fondations de la résidence des walis musulmans, il fut le palais des rois portugais dès l'époque de la Reconquête chrétienne
C'est cependant à Don João I (1356-1433) et à Manuel 1er (1469-1521) que l'on doit les grands travaux qui ont donné au palais l'aspect général qu'il présente aujourd'hui.
Ébranlé par le grand tremblement de terre de 1755, il fut aussitôt reconstruit « à l'ancienne », selon le terme de G. Baretti, un voyageur italien qui le visita cinq ans après la catastrophe.
Aux XIXieme et XXieme sièclesil fut l'objet de remaniements, en particulier la démolition des bâtiments qui fermaient la place Rainha D. Amélia, côté sud et côté ouest. Très utilisé au Moyen age comme résidence royale de chasse dans la Serra de Sintra ou comme refuge aux époques de peste, le palais fut toujours fréquenté par les monarques au long de l'Histoire du Portugal, à l'exception de D. João V (1689-1750) qui le considérait comme « ce beau palais des rois d'autrefois ».
D. João I, dans le premier quart du XV ieme siècle, sans doute après son retour de la conquête de Ceuta au Maroc, reconstruisit le palais. La configuration qu'il lui donna fut modifiée un siècle plus tard par l'adjonction de l'importante aile manuéline. C'est aussi à Manuel D. que l'on doit le caractère mudéjar qui ajoute beaucoup de magnificence au palais.
D. João III (1502-1557) lui ajouta encore quelques éléments Renaissance, qui en firent, de plus en plus, une construction composite. Soulignons les divers plafonds symboliques, les azulejos du XVIieme siècle qui constituent la plus grande collection d'Europe et une multitudes d'éléments mudéjars comme portes et fenêtres géminées à encadrements mauresques, arcs outrepassés à intrados polylobés ou zizagués, merlons dentés…


Entrée : 10 euros

Le Palais National
Les deux cheminées des cuisines font 33 m de haut. Elles sont vraiement typiques

Le Palais National

Le Palais National

Le Palais National

 Le Palais National

Le Palais National Vue du Chateau des Maures
Le Palais National
Salle des cygnes. Plafond composé de 27 tableaux en bois peint de cygnes 

Le château de Sintra, également connu sous le nom de château des Maures, dans l'Estrémadure, se situe dans la commune (vila) de Sintra, dans la paroisse de São Pedro de Penaferrim, dans le conseil de Sintra.
Érigé sur un massif rocheux, isolé sur l'une des cimes des chaînes (la Serra) de Sintra, ses murailles révèlent une vue privilégiée sur tout l'environnement rural qui s'étend jusqu'à l'océan atlantique.
Sur le nom du lieu, Sintra, Pinho Leal écrivait : « L'origine du nom vient d'un temple érigé vers l'an -308 par des Grecs, Gallo-celtes et tribus Tartessos et dédié à la lune. Les Celtes appelaient la lune Cynthia et quand les Arabes dominèrent la région, ne prononçant pas les ‘s‘, ils appelèrent l'endroit ‘Chintra‘ ou ‘Zintira‘. »
Au moment de la Conquete musulmane de l'Hispanie, à partir du VIIIieme siècle, la région de Sintra fut occupée, la localité recevant le nom de as-Shantara. Ceux qui ont étudié cette histoire sont d'accord pour affirmer que les musulmans furent responsables de la première fortification de la falaise entre le VIIIième siècle et le IXieme siècle, dans le but de contrôler stratégiquement les voies terrestres qui liaient Sintra à Mafra, Cascais.
Intégrant les domaines de la taifa de Badajoz, à l'aube du XIIième siècle, face à la menace représentée par les forces de Yusuf ibn Tashfin, qui, provenant du nord de l'Afrique, avaient passé la péninsule cherchant à conquérir et réunifier les domaines almoravides, le gouverneur de Badajoz, Mutawaquil, livra Sintra ainsi que Santarem et Lisbonne au printemps de l'année 1903 au Roi Alphonse VI de Castille, cherchant une alliance défensive qui n'a pas résisté.
Occupé à la défense de ses propres territoires, le souverain chrétien ne fut pas capable d'assister le gouverneur Maure, dont les territoires durent tomber l'année suivante aux mains des envahisseurs. Ainsi Lisbonne, Santarém et Sintra retournèrent à la domination musulmane, maintenant sous les almoravides.

Le destin de Sintra reste lié à celui de Lisbonne, qui sera reconquise par les forces d'Alphonse VI pour revenir aux musulmans en 1905, pour tomber définitivement aux forces de Don Afonso Henriques 1er du Portugal en 1147. Cherchant à repeupler et défendre le lieu, le souverain concéda le for à Sintra en 1154, quand seront terminées les réparations sur ses défenses, la dotant d'une église (église de São Pedro de Canaferrim).
Son fils et successeur,D. Sancho 1er du Portugal prit également soin du château de Sintra, le remodelant et renforçant ses défenses. Quelques siècles plus tard,D. Fernando 1er du Portugalprocéda de même, le château ayant été assiégé par les troupes de Castela. À l'époque de la Crise pportugaise de 1383-1385, ce fut son alcade Henrique Manuel de Vilhena, qui avait pris le parti par D. Beatriz, livrant simplement ce château fort et très haut et escarpé qui lui sera confié après la victoire de D. Joao 1eer du Portugal dans la bataille d'Aljubarrota.
Par la suite, plusieurs souverains portugais élurent Sintra comme lieu de séjour, demeurant dans le Paço Régio (palais royal), construit à cette fin et successivement agrandi et amélioré au long des siècles, la population se développant autour de ce nouveau noyau. Le château se maintient pour cette raison au second plan, entrant en décadence principalement après le XVieme siècle après l'expulsion des juifs du pays qui étaient alors ses uniques habitants. Au XVIieme siècle il était inhabité. La foudre endommagea le donjon en 1636, ces dommages étant aggravés par le tremblement de terre de 1755.

Entrée 8 euros


Chateau des Maures

Chateau des Maures

Chateau des Maures
Pour nous, sans doute le chateau le plus intéressant. Un muraille que l'on peut parcourir  
Le Palais de la Pena
Le Palais de Pena est situé sur l’une des cimes de la Serra de Sintra, au cœur d’un parc de 200 hectares de la ville de Sintra. Il se caractérise par ses couleurs vives, jaune et rouge.

On le doit au prince Ferdinand de Saxe Cobourg Gotha — régent du royaume —, d’origine allemande et portugais d’adoption à la suite de son alliance avec la reine Maria II.
En 1839, après avoir racheté les ruines d’un monastère hiéronymite du XVieme siècle, ce même souverain confie l’édification de son palais d’été au baron Ludwing von Eschewege. Celui-ci mélange allègrement les styles architecturaux — mauresque, baroque, gothique, Renaissance et manuélin — afin de livrer un bâtiment exubérant et haut en couleurs, mais qui conserve toutefois quelques parties de l’ancien monastère.
La construction, commencée au milieu du XIXieme siècle, ne s’achève qu’en 1885, année de la mort du roi.
Après la proclamation de la République, en 1910, l’édifice, devenu propriété de l’État, est conservé tel quel et ouvert au public.
On pénètre dans le palais par une porte mauresque menant à une cour intérieure ; dans celle-ci, on peut trouver un arc de triton, décoré de détails néo-manuélins.
L’intérieur du palais se divise en différentes pièces, uniques en leur genre. La salle arabe, comme son nom l’indique, présente ainsi des fresques et autres ornements inspirés de l’Orient. La salle de bal mélange, quant à elle, des éléments de décoration orientaux à des vitraux prussiens.
Le cloître et la chapelle affichent, pour leur part, le style manuélin.
Les différents balcons offrent des vues panoramiques sur la côte Atlantique et le Tage.

Entrée 14 euros

Palais de la Pena

Palais de la Pena

Palais de la Pena

Palais de la Pena

Palais de la Pena

Palais de la Pena

Palais de la Pena

Palais de la Pena

Palais de la Pena

Palais de la Pena

Palais de la Pena

Palais de la Pena