• FORMALITES pour la CROATIE et l'ITALIE (cause COVID)
• Pour l'Italie : Remplir le document EU Digital Passenger Locator Form (DPLF) mis à disposition sur le site de diplomatie.gouv.fr 
• Pour la Croatie : Remplir en envoyer le formulaire Il sera à mettre sur le parebrise du véhicule. 
• Le Pass-sanitaire dans tous les cas
• Si en Croatie les contrôles "Covid" semblent un peu plus souples, ce n'est pas du tout le cas en Italie. 
• Le contrôle à l'arrivée dans les Pouilles depuis le Monténégro, est soumis à une "huitaine" de confinement. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de ne pas aller au Monténégro, sachant que la suite du voyage était les Pouilles.   
  

• CONSEILS Pratiques : Voir dans la première page du site 

• L'argent : Pas de soucis, c'est l'Europe, donc on fait comme à la maison !
• Les dépenses : Les prix sont identiques à a France. les parkings sont payants et chers (1 euro/h). L'hébergement quant à lui a été pour nous tout à fait abordable.
• La nourriture: En Italie, les magasins sont bien achalandés. Si vous aimez pizzas, les pâtes et les glaces, alors vous serez aux anges
• Les déplacements : Nous sommes en Italie, de surcroît, dans le sud. Donc il faut se mettre au diapason de la conduite locale : Etre un bon conducteur c'est : Savoir téléphoner en conduisant, savoir respecter son propre code de la route, savoir doubler uniquement si on l'a décidé, savoir user du klaxon en permanence.... Quant aux routes, attention aux trous... Bref c'est lagalère. On ne peut pas dire que le sud de l'Italie soit propre, bien au contraire... Il y a une très grande différence entre l'Italie du sud et l'Italie du nord (la "frontière" en gros c'est Rome).  Le carburant est aussi cher qu'en France. Nous vous conseillons de télécharger sur votre tablette et/ou tél portable l'application GPS : MAPS.ME extrêmement pratique pour circuler. Waze fonctionne en Croatie et en Italie. 

Monopoli est une petite ville de la côte adriatique des Pouilles, située dans le "talon de l'Italie". Le nom étrange en soi vous rend curieux d'en apprendre davantage sur cette ville et de la visiter, n'est-ce pas ? Néanmoins, Monopoli n'est généralement pas sur la liste des "incontournables" de la majorité des visiteurs des Pouilles. La raison pourrait être qu'il n'a pas une raison particulière d'être célèbre, comme l'architecture baroque à Lecce et les maisons trulli à Alberobello

La cathédrale de Monopoli est une église catholique romaine Elle est consacrée à la Vierge Marie sous le titre de Madonna della Maria, en référence à une icône s'y trouvant. Initialement siège du diocèse de Monopoli, elle est depuis 1986 la cocathédrale du diocèse de Conversano-Monopoli

La date des débuts de sa construction est incertaine, mais quant à la nef centrale, les sources indiquent son édification entre 1687 et 1700. L'église a été sujette à de nombreuses interventions de restauration à partir du xviii siècle, poursuivies au xx siècle à cause d’un séisme qui l’a affaiblie, jusqu’aux dernières travaux d’achèvement en 2013-2014.

L’église du Suffrage, de style baroque, est connue pour la présence de références à la thématique de la mort visibles sur son portail, dans le cimetière souterrain visitable de l'extérieur et dans la chapelle qui abrite 9 momies, dont 8 appartenant à la confrérie, et un bébé, conservées dans des vitrines adossées au mur

Polignano a mare est à l'origine une citadelle grecque, Neapolis, installée sur un éperon rocheux dominant la mer Adriatique et bordée d'une calanque ou crique, dite Cala Porto, à l'ouest.

La vieille ville est perchée sur une falaise de tuf de 20 à 25 m de hauteur, à pic sur la mer, dans laquelle sont creusées plusieurs grottes karstiques. Liées à un paléo-niveau marin, ces cavités ont d'abord été refuges et réserves, avant de servir de caves aux habitants du bourg médiéval

Habité depuis le paléolithique, la légende veut que Cisternino fut fondée par Sturnoi, compagnon de Diomède. Le lieu est un important centre d’origine messapique, ancien peuple qui habita le Salento bien avant les Grecs et les Romains. Il conserve encore les specchie et dolmens du village pré-romain.

Après la participation dans la Ligue Messapique contre Taranto, la ville est devenue romaine et fut appelée Sturninum. Elle fut probablement détruite par Hannibal en 216 av J.C

L'histoire d'Alberobello remonte à la seconde moitié du XVI siècle. Ce petit fief alors sous le contrôle de la famille Acquaviva d'Aragon, comtes de  Conversano, vit arriver des paysans qui cultivèrent la terre.

Selon la légende, les comtes permirent aux colons de construire des habitations en pierres sèches (sans mortier) afin de les démonter facilement en cas d'inspection royale. En effet, Ferdinand 1er d'Aragon, dans sa Prammatica de Baronibus, exigeait le paiement d'une taxe en cas d'édification d'habitations fixes.

En 1797, un groupe d'hommes courageux d'Alberobello, lassés de cette situation précaire, se rendirent à Taranto pour demander l'aide du roi Ferdinand IV des Bourbons qui les reçut et leur fit une promesse. Le 27 mai 1797, le roi envoya un décret affranchissant le village

Les Trulli d'Alberobello

Les Trulli sont des habitations de pierre sèche de la région des Pouilles. Ce sont des exemples remarquables de la construction sans mortier, technique héritée de la préhistoire et toujours utilisées dans la région. Les habitations surmontées de leurs toits pyramidaux, en dôme ou coniques, sont construites avec des galets de pierre à chaux ramassées dans les champs voisins.

Locorotondo, du latin locus rotundus, est un nom de lieu provenant du Moyen Âge. Il désigne la colline ronde sur laquelle a été bâti le village.

La première occupation des lieux date de l'ère byzantine (avant le xi^e siècle), juste avant les conquêtes normandes. Le lieu fut d'abord le fief du monastère bénédictin de Monopoli, plus tard des Hospitaliers de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem et, finalement, des Aragonais

Eglise San Giorgio Martyre

Ce bâtiment monumental, dédié à saint Georges le Martyr, a été érigé entre 1790 et 1825 sur la même zone où d’autres églises avaient déjà réussi, toujours sous le même titre, dont l’une a été mentionnée vers 1195 et une autre, du XVIe siècle, démolie pour faire place à l’actuelle

Ostuni est une ville italienne de la province de Brindisi dans les Puilles. Elle est surnommée « la ville blanche » en raison de la couleur des façades de ses maisons

On aperçoit d'abord le flanc de la cathédrale, avant de découvrir sa splendide façade de style gothique tardif (15e s.), qui combine avec élégance lignes concaves et convexes. Sa grande rosace dentelée, richement ornée, fait référence au décompte temporel par une suite d'éléments sculptés concentriques. Les peintures du plafond figurant la Vie du Christ sont du 18e s., de même que l'autel en bois doré, dans la chapelle du transept

La beauté des Grottes de Castellana attire les touristes du monde entier et, depuis le jour de leur ouverture, elles ont émerveillé plus de 15 millions de visiteurs. La visite au public s’effectue sur un parcours de 3 km, une excursion guidée  à plus de 60 mètres de profondeur dans un cadre stupéfiant de stalactites, stalagmites, concrétions aux formes incroyables, fossiles, canyons et cavernes aux noms fantastiques. Des calcifications aux formes et aux couleurs surprenantes stimulent la fantaisie des petits et des grands

L'histoire de Naples s'étend sur plus de vingt-huit siècles. Sous le nom de Parthénope, elle fut fondée durant l'Antiquité par la cité voisine de Cumes. Elle s'étend ensuite rapidement jusqu'à devenir un des principaux centres commerciaux, culturels, philosophiques et politiques de la Grande Grèce puis de l'Empire romain. Après avoir été brièvement dépendante de l'Empire byzantin, elle devient autonome au sein du duché de Naples. Dès le XIII siècle et pour ensuite plus de 600 ans, elle devient successivement la capitale du royaume de Naples puis du royaume des Deux-Siciles. Elle reste alors un des principaux centres de développement économiques et technologiques d'Europe jusqu'à son annexion au royaume d'Italie en 1860

En 1279, Naples dispose déjà de deux châteaux, Castel dell'Ovo et le Castel Capuano (fermé au public). Le roi Charles Ier d’Anjou, frère du roi de France,  décide de la construction du Castel Nuovo. Le Caste l’Elmo, 4e château sur les hauteurs de la colline du Voméro, sera construit au siècle plus tard.

Le Castel Nuovo fut construit en 3 ans. C’est alors la résidence préférée du roi. D’illustres artistes de la Renaissance y séjournent : Boccace, Pétrarque, Giotto. La chapelle Palatine est le seul témoignage du château de l’époque

Elle marque le début d'une période de prospérité de la ville qui s'accompagne de la construction de nombreux édifices et qu'on appelle à Naples le risanamento (en français, le réaménagement urbain). Cette période s'achèvera avec la Première Guerre Mondiale. Elle a été dessinée par Emanuele Rocco qui employa des éléments architecturaux modernes rappelant la Gallerie Vittorio Emanuele II de Milan. La galerie porte le nom d'Umberto du nom du roi de l'Italie lors de sa construction

La Galerie Umberto I est une galerie marchande de Naples, située en face du théâtre San Carlo, construite entre 1887-1891. Elle a été conçue par Emanuele Rocco, en s’inspirant de l’architecture moderne de la Galerie Vittorio Emanuele II à Milan. Elle fut nommée Umberto I, en référence au Roi d’Italie qui régnait à cette époque.

 L'organisation spatiale de la galerie mêle des boutiques, les affaires, les caffè et la vie publique d'une façon générale avec les espaces privés d'habitation à partir du troisième niveau. Le plan de la galerie est cruciforme. L'espace public interne, haut et spacieux, est surmonté de voûtes et d'un dôme en verre à structure métallique. Des quatre branches de la galerie, une donne en face de la via Toledo (via Roma), qui est toujours le principal axe vers le centre-ville, et une autre ouvre sur le Teatro San Carlo. La galerie est redevenue un centre actif de la vie napolitaine après plusieurs années de relatif déclin. Au centre, des mosaïques représentant les signes de l'horoscope

L'église est dédiée à l'origine à saint François Xavier, apôtre des jésuites qui sont à l'origine de la construction de l'édifice. Plusieurs projets sont étudiés, mais c'est celui de Cosimo Fanzago qui est approuvé par la Compagnie de Jésus, le 15 décembre 1635

Au début du xix siècle, Joachim Murat, roi de Naples, fait construire le grand bâtiment à colonnades en hommage à l'empereur Napoléon 1er. À la fin de l'empire napoléonien, les Bourbons récupèrent le Royaume de Naples et en 1815 Ferdinand 1er poursuit la construction et la dédie à saint François de Paule, qui avait séjourné dans un monastère situé sur ce site au xvi siècle. Les travaux sont terminés en 1824, mais ce n'est que en 1836 que l'église est consacrée par le pape Grégoire XVI, qui lui confère le titre de basilique, la rend indépendante de la curie de Naples et lui concède le privilège d'avoir l'autel tourné vers les fidèles

Le palais royal de Naples est l'une des quatre résidences royales utilisées par les Bourbons durant le royaume des Deux-Siciles. Il clôture la symétrie de la monumentale Piazza del Plebiscito, face à la façade néoclassique de la Basilique Sans Francesco di Paola

La Bibliothèque nationale "Vittorio Emanuele III" (anciennement la Bibliothèque royale de Bourbon) conserve une richesse de plus de 1.800.000 volumes, manuscrits et pamphlets qui la placent à la troisième position, après Rome et Florence, parmi les plus riches et les plus complètes des bibliothèques italiennes.

La bibliothèque a été transférée dans la résidence royale vers le milieu des années 20 du siècle dernier et dépend aujourd'hui de Direction générale du patrimoine de la bibliothèque et des instituts culturels du Ministère du patrimoine culturel et des activités

La basilique Santa Chiara de Naples est une basilique de Naples, consacrée à Sainte Claire. Elle possède en annexe un monastère double. Les deux édifices ont été construits entre 1310 et 1340 à l'emplacement de thermes romains. Commencée en 1310 et achevée en 1328, la basilique est le plus grand monument gothique de la ville. C'est ici que se trouve la tombe gothique du roi Robert et que le corps de son épouse Sancia a été déposé. Ils y ont été rejoints au début du XIX siècle par les rois de Naples et de Sicile qui en ont fait leur lieu de sépulture pour eux et la famille royale

Le Castel dell'Ovo (Castrum Ovi, en latin) est le plus ancien château de Naples, indissociable de l'histoire de sa fondation par un peuple d'origine grecque, abordant l'îlot de Partenope, où ils construisirent un système défensif au VII siècle av J.C. L'édifice est situé sur une petite île, La Mégaride, où les colons de Cumes fondèrent le noyau originel de la ville. Au I si i siècle av J.C, le patricien romain Lucius Licinius construisit sur le site une villa magnifique, le Castellum Lucullanum. Fort de Valentinien III au début du V siècle, c'est à cet endroit que le dernier empereur romain d'Occident, Romulus Augustule, fut exilé par Odoacre en 476. Eugippe fonda un monastère sur le site après 492

Le Palazzo delle Congregazioni est un palais historique, qui abrite le lycée classique, les sciences humaines et économiques qui se trouve sur la Piazza del Gesu Nuovo à Naples à gauche de l'église du Gesu Nuovo

Il fait partie, avec l'église di Gesu Nuovo et la Maison professe des Pères Jésuites de la soi-disant insula jésuite,c’est-à-dire le complexe de la Compagnie de jésus établi en 1584 dans le palais Sanseverino

Pompéi fut fondée avant le VI siècle av. J.-C. (peut-être au VII ou VIII siècle av. J.-C.), probablement par un regroupement de cinq villages osques (pumpe signifie cinq en osque ) et colonie pélasge, tombés sous influence étrusque, sur une route commerciale importante , débouché maritime probable de Nucérie

Herculanum (en latin Herculaneum, en italien Resina puis Ercolano depuis 1969) était une ville romaine antique située dans la région italienne de Campanie, détruite par l'éruption du Vésuve en l'an 79 après J.C, conservée pendant des siècles dans une gangue volcanique et remise au jour à partir du xviii siècle par les Bourbons-Deux-Siciles qui régnaient sur Naples

La cité était petite avec une superficie de 12 hectares, dont environ 4,5 ha ont été dégagés, et une population estimée à quatre mille habitants. La cité n'est qu'en partie connue, la plupart des édifices étant inconnus à ce jour