VOYAGE
EN
TURQUIE
Istanbul
Du 12 septembre 2010 au 18 septembre 2010
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La Mosquée Bleue
Sainte Sophie
Le Palais de Topkapi
La mosquée de Soliman le Magnifique
La mosquée Kalenderhane
La mosquée de Mehemet le Conquérant
La mosquée Chehezade
La mosquée d'Ortaköy
La mosquée Neuve
Le Bazar aux épices
Le Gand bazar
Croisière sur le Bosphore | |
ISTANBUL |
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
- Population : environ 13 millions
d’habitants.
Superficie : 100 km est-ouest sur 40
km nord-sud
Monnaie
: livre turque TRY - 1 euro = 2635 TRY
Byzance-Constantinople-Istanbul :
les Anciens l'appelaient Byzance, du nom de Byzas. Tsargorod pour
les Russes, Tarigrad pour les Roumains, Miklagard pour les Scandinaves ; pour
tous, Constantinople, la ville de l'empereur Constantin, est symbole du pouvoir
(romain) et de la chrétienté (orthodoxe) : les Arabes en rêvent, les croisés
l'occupent de 1204 à 1261, mais ce sont les Turcs qui l'emporteront le matin du
29 mai 1453. Istanbul (Eis tên polin) est née, elle continue de nous faire
rêver.
Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco
: dans le vieil Istanbul, on compte quatre zones inscrites au
Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1985 : une grande partie de Sultanahmet
(avec notamment l'église Sainte-Sophie et le palais de Topkapı), la mosquée de
Soliman le Magnifique et ses abords, l'église du Christ Pantocrator et ses
abords, ainsi que les anciens remparts..
- Les
déplacements :
Principalement à pied. La ville européenne, celle qui regroupe
l'ensemble des sites permet le déplacement à pied. Toutefois, Il existe
des lignes de tram et de métro. Le
tramway couvrait autrefois toute la ville et fut démonté
en 1960. Au début des années 1990, on réinstalla
la ligne Tünel - Taksim et on parle de la rallonger dans un but
touristique. Le prix du billet est de 0.50 €. Il fonctionne
entre 7h00 et 21h00.
- L'hébergement
: Nous
avons opté pour une formule (Carrefour) avion - hotel - petit dèj de 3
jours (260 euros) à laquelle nous avons ajouté 4 nuits supplémentaires
à 20 euros. Hotel *** quartier Fatih, 1km de la zone à hyper touristes.
C'est pour nous la meilleure formule
- La
restauration : Des restos partout, à tous les prix, donc pas de pb.
- La croisière sur le Bosphore
: A faire absolument bien sûr. Un Ferry (départ à
10h35 - 12h35 - 14h10) l'été. Guichet sur
l'embarcadère n°15 en face de la mosquée Neuve. Prix
10 euros pour la croisière de la journée. Avec le billet,
possibilité de descendre aux escales tout le long du Bosphore.
Les escales sont : Barbaros, Hayreddin, Pasa (sur la rive
européenne), Kamlica (rive asiatique), Yenikoy, Sanyer, Rumeli
Kavagi (rive europenne), et terminus Anadolu Kagvagi (rive asiatique).
On a largement le temps de monter au fort et de se restaurer avant de
prendre le bateau du retour (ne pas louper le dernier bateau)
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Coupole de 23 m de diamètre culminant à 43 m
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Coupole de 23 m de diamètre culminant à 43 m |
La Mosquée Bleue ou mosquée du Sultan Ahmet : Pour
pénétrer dans la cour de la mosquée, préférez la porte de l'hippodrome où vous remarquerez la grande
coupole flanquée de quatre demi-coupoles donnant une harmonie à l’édifice. Les
six minarets élancés accentuent son imposante silhouette et constituent une
sorte de défi face à Sainte Sophie
Elle fut construite entre
1609 et 1616 par Mehmet Aga. La salle de prières est presque carrée et la
coupole de plus de 23 mètres de diamètre, culmine à 43 m. La mosquée est
extrêmement claire avec ses 260 fenêtres. 21043 carreaux verts en céramique d'Iznit (Nicée) décorent ses murs, mais le nom de la mosquée Bleue,
vient des façades extérieures d'un gris-bleu changeant selon la lumière de la
journée.
Dans le mihrab, encadré de deux grands candélabres, se trouve un
morceau de la pierre noire de la Kaaba.
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Sainte Sophie : (Hagia Sophia)
Est une ancienne église de
Constantinople construite en 360 par l'empereur Constantin et qui est
devenue une mosquée au XVe, puis un musée au XXe. Entrée payante 10
euros. Normalement les photos nécessite un droit. Mais.... pas
respecté. C'est l'un des édifices les plus visités, venir tôt avant la
foule !. Le nom vient du grec Hagia Sophia que les turcs ont transformé
en Ayasofya. Ce nom veut dire Sainte Sagesse. Dès la prise de
Constantinople par les Ottomans le 29 mai 1453, le Sultan Mehmed II
décida de transformer Sainte Sophie en mosquée et 4 minarets furent
érigés. Quand Mustafa Ataturk arriva au pouvoir, il décida de restaurer
Sainte Sophie pour devenir un Musée en 1934. La basilique qui a une
coupole d'un diamètre de 30 m.est soutenue par 67 pilliers représentant
le cosmos, et possède 3 nefs.
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Entrée du palais de Topkapi |
Le Palais de Topkapi : Topkapı Saray
Le palais de Topkapı ne se trouve pas dans le quartier de
Topkapı, qui est lui, situé sur les remparts de Théodose II, à sept
kilomètres.
Ouvert de 09h30 à 17h00, sauf le mardi. Fermeture des
guichets à 16h00. Seule une vingtaine de pièces du harem sont visibles sur les 400.
Compter 3 heures de visite avec le
harem, mais sans les jardins et le musée Archéologique.
Le
sérail (palais) de Topkapi était la résidence des sultans avant la construction
du palais de Dolmabahce. Bâtit sur l’acropole de l’antique Byzance, le site domine
à la fois la ville, le Bosphore et la Corne d'Or. à l’extrême pointe de la
péninsule de Stamboul |
La cour des Hallebardiers, où des
hommes de main se tenaient prêts à exécuter toutes les décisions de leur
souverain. Au contraire, la porte de la Félicité donne accès à la cour autour de
laquelle étaient disposés les appartements privés du sultan et ses locaux de
fonction : salle d’audience, archives et trésor.
Au-delà, une quatrième cour,
formée de jardins en terrasses, offre des vues admirables sur le Bosphore et la
Corne d’Or.
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Le trône du Sultan |
Entrée du Harem |
Le Harem |
Enfin, bordant les deux cours privées du sérail, s’étend le
harem, auquel on ne pouvait accéder que par une seule porte, donnant sur les
appartements du souverain. Du XVIIe au XVIIIe siècle, des sultans incapables
préfèrent les plaisirs du harem et les fêtes somptueuses aux lourdes tâches de
l’Etat. Les grands vizirs et les sultanes-mères (validé), gouvernent en
sous-main, mais l’armée veille, n’hésitant pas à recourir à la manière forte en
cas de désaccord.
En regardant les murs extérieurs du harem, imaginez
simplement cette ville de femmes au temps de sa splendeur. Au contraire des
idées reçues, le harem d’Istanbul n’a jamais été le plus grand du monde
musulman. C’est celui de Cordoue en Espagne, qui a battu tous les records avec
5000 femmes.
Roxelane fut certainement la plus
rusée, d’entre les favorites qui peuplèrent le vieux palais. Elle parvint à mettre à ses
pieds Soliman-le-Magnifique, alors au plus haut de sa gloire. Durant toute sa
vie (1505 –1559), elle ne cessera de tisser les pires intrigues et de tremper
dans les plus sombres conspirations. Elle tenta d’assurer le trône à son fils
Beyazıt, voulant ainsi s’opposer à son autre fils Selim II. Vaincu, livré au
sultan par le roi de Perse auprès duquel il s’était retiré, Beyazıt fut
étranglé. |
Bibliothèque du Palais |
Topkapı, c’est aussi et surtout une véritable caverne d’Ali Baba.
Au fur et à mesure de la visite, on découvre une profusion de joyaux et d’objets
précieux de toutes sortes, des manuscrits enluminés, dix mille miniatures,
entourent le clou de la visite : le Trésor.
On y verra entre autres, le trône
de Murat III, pesant près de 250 kg d’or pur ou le trône ovale, recouvert
d’émaux verts et rouges enrichis d’une multitude d’émeraudes, de rubis, de
perles. Plus loin : les vêtements de cérémonie des sultans, ruisselants d’or, de
pierres précieuses et fines ou grosses comme le poing. Un autre exemple parmi
tant d’autres, le diamant Pigot de 86 carats avec 58 facettes, qui occupe à lui
seul une vitrine ou ce poignard oriental aux trois émeraudes, le « Kancar »,
star du scénario de « Topkapı », film de Jules Dassin. A voir aussi : un trône
d’ébène, une armure enrichie de pierres précieuses, deux chandeliers d’or pesant
chacun 48 kg et rehaussés de 6 666 diamants, des meubles somptueux, des
tapisseries, des faïences, des vases de jade, une couverture en perles, un
carquois enrichi de rubis et de saphirs, des encensoirs en or...
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Une
exposition présente de belles armes perses Séfévides (boucliers, cottes de
mailles, épées, armures, sabres, etc.). Les cuisines renferment une riche et
extraordinaire collection de porcelaines chinoises, parmi lesquelles des
assiettes de céladon dont le vert, dit-on, change de couleur au contact
d’aliments empoisonnés. Tout ceci nous donne une image à la fois cruelle et
fastueuse des souverains de la Sublime Porte. Détruites par un incendie sous le
règne de Selim II (1556-1574), les cuisines furent reconstruites par le célèbre
architecte Sinan et toujours agrandies par la suite, en fonction des besoins. Au
XVIe siècle, le personnel comprenait plus de 1100 employés, cuisiniers,
tournebroches et pâtissiers, qui préparaient des mets et des entremets pour plus
de 5 000 personnes en temps ordinaire, et plus de 10 000 lors des fêtes données
dans le palais |
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Mosquée Kalenderhane
On pense que le bâtiment initial date du règne de
l’empereur Maurice (582-602), cependant la construction que
l’on peut voir aujourd’hui est du tournant du
millénaire. Lors des fouilles de 1966, on a découvert de
curieuses inscriptions figurant sur deux peintures murales et indiquant
l’église sous le nom de "Panaghia Kyriotissa”. Le
monastère est néanmoins identifié avec certitude
en tant que celui du Christ Akataleptos construit sous le règne
de Justinien I et même dans deux actes de donations sous Mehmet
le Conquérant.
La décoration intérieure a largement souffert du temps et
de la transformation du monastère, d’abord en
église catholique durant l’invasion latine, ensuite en
mosquée sous les Ottomans. Des parties du revêtement de
marbre datant de la période byzantine et des restes de
l’iconostase du XIe siècle sont encore visibles. Des
fragments sculptés se trouvent à l’ouest ainsi que
des fragments de mosaïque et de peinture de l’époque
latine, au temps ou l’église était
dédiée à St François d’Assise. Une
autre mosaïque et une peinture racontant la vie de ce saint, sont
conservées au musée Archéologique d’Istanbul
et s’avèrent être les plus anciennes connues
à ce jour.
L'ancienne église est collée à l'Aqueduc de
l'empereur Valens et quelques traces du monastère sont visibles
au nord. Au sud, l'ancienne medrese (école) a disparut
complètement. |
Mosquée de Mehemet le Conquérant : Sultan Fatih Mehmet Külliyesi
Le complexe fut érigé entre
1463 et 1470, sur l’emplacement des ruines de l’église des Apôtres, où les
empereurs byzantins étaient enterrés, sur la quatrième colline du vieux
Constantinople. L’architecte Atik Sinan (ne pas confondre avec Mimar Sinan), fut
amputé des deux mains, puis fut exécuté quand le sultan s’aperçut que le dôme de
sa mosquée n’atteignait pas la grandeur de celui de Sainte Sophie.
Le tremblement de terre de 1766 a eu raison de la mosquée et de plusieurs autres bâtiments, mais
l’architecte Mehmet Tahir Aga, arriva dans les mêmes proportions, à refaire un
édifice de style baroque.
Le dôme est soutenu par
quatre énormes piliers en marbre et repose aussi en partie sur quatre
demi-coupoles. La décoration intérieure reste assez sobre et est rehaussée par
des calligraphies. Les medrese donnaient un enseignement de haut niveau
et sont à l’origine de l’Université d’Istamboul. Une partie de ces écoles fut
détruite lors de l’élargissement du boulevard.
Les
türbe (mausolées) sont nombreux, mais le plus vénéré est naturellement
celui du Conquérant qui fut entièrement rebâtit en 1766 de style baroque
ottoman. Plusieurs tombes de personnages connus l’entourent, dont celle du
grand-vizir Mustafa Naili-le-Crétois. Une partie de l’hôpital et le hammam
monumental ont disparu pendant le tremblement de terre de 1894.
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Moquée de Soliman le Magnifique : Kanuni Süleyman Sultan Külliyesi
La plus grande mosquée de
la ville fut érigée pour le plus grand des sultans, Soliman le Magnifique, sur
la troisième colline du vieux Stambul, c’est certainement la plus belle mosquée Istanbul.
Seulement
pour assurer la stabilité des bases et pour leur construction, il a fallu pas
moins de six ans, après quoi la construction réelle de la mosquée put débuter en
1550. La mosquée et ses dépendances (medrese, infirmeries,
caravansérails, école médicale, bains, hôpitaux, cuisines et cellules), furent
terminées sept ans plus tard.
La cour est pavée en marbre, et encadrée par
une galerie couverte de 28 coupoles. Au centre, une fontaine rectangulaire
ornementée. Dix balcons sur les minarets, indiquent que Soliman était le dixième
sultan ottoman. La mosquée elle-même est presque à angle droit dans son plan,
mesurant 63 x 68 m. Le dôme est de 53 m.
L’accès se fait soit par le portique
central de la façade principale, soit par les portails latéraux qui mènent
respectivement, à la galerie impériale et à la galerie publique. Cinq coupoles
sont fixées de chaque côté du dôme principal, supportées par des petits
pilastres entre les piliers principaux où repose la coupole centrale. Ainsi une
zone exceptionnelle a été laissée libre pour la prière. Très sobre, la
décoration peinte est aussi discrète et les 138 fenêtres à vitraux rehaussent la
simplicité de l’ensemble.
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Mosquée Chehezade : ou du prince Mehmet Sehzade Camii
Cette
oeuvre remarquable de l’architecte Sinan fut construite à
la gloire de Mehmet, le fils préféré de Soliman le
Magnifique, en 1543. Le sultan ordonna de construire une grande et
belle mosquée pourvue de soupes populaires, de
bibliothèques, de fontaines, d’auberges et
d’écoles. Il voulait en faire non simplement un lieu de
culte, mais aussi un lieu de vie auprès du mausolée de
son fils. La décoration intérieure est simple et
légère dans les tons rouges et jaunes. La coupole
centrale est soutenue par quatre demi-coupoles en plan à croix
grecque (!) et quatre gros piliers.
Une série de magnifiques
mausolées impériaux, les plus beaux qui se trouvent en ville. Deux sont
particulièrement à retenir : de Sehzade (Mehmet) et celui du gendre de Soliman,
Rüstem Pacha.
Un arbre sacré ou de la fécondité est planté au nord-ouest,
juste avant l’entrée du restaurant (medrese). Les femmes viennent y prier autour
le vendredi.
Les bâtiments au nord de la mosquée sont appuyés contre
l’aqueduc de Valens qui fut construit pour alimenter les différentes citernes en
eau, au IVe siècle. Il en subsiste un tronçon de près d’un kilomètre reliant les
quartiers de Sehzadebasi-Vefa à Fatih-Zeyrek
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La mosquée d'Ortaköy (Mecidiye Camii), occupe un site superbe surplombant
le détroit et qui portait autrefois le nom de « Kleidion » ou clefs du Bosphore.
Elle fut construite entre 1853 et 1855 par Nikogos Balyan et ressemble à
la mosquée de Dolmabahce, dessinée par Gabaret, le père de Nikoğos. Contemporain de
Charles Garnier, Nikoğos étudia à Paris et l'on peut trouver des similarités
entre sa mosquée et l'opéra Garnier à Paris.
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La Mosquée Neuve
Située dans le quartier d’Eminönü (Istanbul), la Mosquée neuve, Yeni
Camii en turc, constitue l’une des plus imposantes et connues des Mosquées
d’Istanbul. La construction de cette Mosquée impériale, qui commença en 1597,
fut réalisée successivement par trois architectes: Davut Aga, disciple du grand
architecte Sinan, Dalgic Ahmed Cavus et Mustafa Aga. Il est également à noter
que ce fut l’épouse du sultan Murat III, la sultane Safiye, qui ordonna la
construction de la mosquée Neuve.
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Aqueduc Valens
Commencé par Constantin-le-Grand, il ne fut achevé qu’en 378 par l’empereur
Valens.
Au cours de sa longue existence, l’aqueduc de Valens fut souvent
endommagé et remis en état. Au VIe siècle, il fut restauré par Justinien à la
suite d’un tremblement de terre. Dans les dernières années de l’Empire byzantin,
d’autres tremblements de terre le détruisirent
partiellement.
Mehmet-le-Conquérant commença sa restauration, puis
Soliman-le-Magnifique ordonna à l’architecte Sinan d’en réaliser la réfection
complète.
En 1912, une partie importante, voisine de la mosquée de Fatih fut supprimée pour des raisons d’urbanisme. Jadis, un
kilomètre de construction à double étage reliait les deux collines pour
approvisionner en eau le palais impérial.
De nos jours encore, cette
construction dont il subsiste une longueur d’environ 800 m, constitue un des
plus populaires monuments d’Istanbul. L’aqueduc de Valens relie les quartiers de Fatih et de Vefa. |
Bazar aux épices ou bazar Egyptien
C'est en 1663 que le
marché Egyptien (Misir Çarsisi), dit aussi marché aux Epices fut construit dans
l'enceinte de la Nouvelle Mosquée (Yeni Cami), entre une concession vénitienne
et un quartier juif karaït. Comme dans les autres
complexes importants de mosquées, le loyer des échoppes devait financer
l'entretien de la mosquée et les soupes populaires d'un bâtiment annexe. C'est
la sultane Hatice Turhan qui commanda l'oeuvre à l'architecte impérial Mustafa
Aga. Bien que le nom officiel fut le bazar Valide (Valide Carsi), le nom de
"marché Egyptien", le remplacera rapidement, rappelant la source du financement
de la construction (impôts collectés au Caire). Contrairement à une idée
répandue, le bazar n'a jamais accueilli d'Egyptiens ni de marchandises en
provenance d'Egypte. |
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Le
Grand Bazar
fut pendant des siècles le plus grand marché couvert au
monde. Avec ses 66 ruelles, ses 2500 échoppes, ses
innombrables ateliers, c’est une ville dans la ville qui ferme
ses 19 portes à 19 heures.
Ce marché est entouré de caravanserails et de magasins de toutes
sortes, dont l’ensemble occupe des dizaines de milliers de personnes. Le centre
du bazar est appelé « bedesten », ce qui correspond au premier marché
couvert qui fut construit en 1461. On fermait les portes le soir et cela donnait
une sécurité à l’ensemble. Petit à petit, des boutiques se sont installées sur
les voies qui amenaient à ce bedesten. Plus tard, on a recouvert ces
ruelles d’un toit, puis on a construit des portes aux extrémités. Le tout s’est
fait entre les incendies et les tremblements de terre. Ainsi, le dernier grand
tremblement de terre a eu lieu en 1894 et le dernier incendie en 1953. A chaque
fois il est resté fermé plusieurs années afin de réparer et de reconstruire sur
les morceaux restants.
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Pour les promenades sur le Bosphore ou la Corne d'Or |
Le Bosphore avec son trafic maritime |
Ile de Galatasaray, ile articifielle |
La Corne d'Or vue depuis Topkapi |
Palais sur le Bosphore, observable lors du trajet en bateau |
Encore un autre palais |
Encore et toujours des palais |
Autre palais |
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Palais de Dolmabahce
Coup de tête ou simple jalousie d'un sultan,
le palais de Dolmabahce illustre bien l'état
d'esprit de la famille impériale au milieu du XIXe siècle.
Le palais actuel fut mandé par Abdül Mecit Ier et servit de
résidence impériale aux sultans ottomans pendant presque toute la période qui
leur restait à gouverner.
Les architectes sont Gabaret et Nikogos Balyan.
L'immense palais de 285 pièces possède une partie centrale rehaussée
abritant la salle du trône et l'escalier principal dont les rampes sont en
cristal de Baccarat. Cette pièce est flanquée d'ailes où se trouvent les pièces
étatiques, les appartements impériaux et le gynécée. La plupart des pièces sont
équipées du mobilier d'origine.
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La forteresse de Roumélie a été construite en un temps record de trois mois en
1453, en vue du siège et de la prise de Constantinople. Elle fait face à la forteresse d'Anatiolie construite en 1395, au point le plus étroit du Bosphore. Elles devaient empêcher le
passage des bateaux chargés de blé en provenance de la mer Noire, pour
approvisionner la ville. Après la prise de la ville, elle devint inutile et
petit à petit l’espace intérieur fut occupé par des habitations en bois, une
mosquée et un hammam. En 1958, on transforma la forteresse en musée de plein
air, agrémenté d’un amphithéâtre pour des concerts
La forteresse mesure 250 mètres de long
sur 120 de large avec deux grandes tours rondes en hauteur et une en contrebas
près du Bosphore. En 1453, On démonta les maisons des villages des alentours
pour trouver les matériaux nécessaires à cette construction. La tour Zağanos, au
sud s’élève à 57 mètres au-dessus du niveau de la mer. On compte également deux
autres grandes tours (Saruca Pacha et Halil Pacha) ainsi que 13 bastions.
Le
bâtiment possède quatre portes principales et une porte secondaire.
Dans la cour, on peut voir une
exposition constituée de canons, de boulets et d'une partie de la chaîne qui
fermait l'entrée Corne d’Or.
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Forteresse Byzatine d'Anadolu Hisari
Elevée entre 1390 – 1393 par
Beyazit Ier, cette forteresse est le plus ancien monument ottoman de toute la
province d’Istanbul.
En 1452, après avoir achevé la construction de la
forteresse de Roumélie en face, Mehmet II fit renforcer ses
défenses. Après la prise de la ville en 1453, la
forteresse fut désaffectée et tomba en ruine.
En
1928, une restauration sauvegarda les éléments essentiels. L’ensemble comprend
un donjon carré à trois étages enfermé dans une enceinte renforcée de bastions.
L’enceinte extérieure fut construite sous Mehmet II et est renforcée de grosses
tours. On l’a percé aux deux extrémités afin d’y faire passer la route moderne
du village.
On
ne peut pas visiter les tours et les remparts restants. Les deux forteresses,
celle d'Anatolie et celle de Roumélie, ont permit aux Ottomans d'avoir le
contrôle sur le Bosphore avant même de prendre définitivement la capitale byzantine.
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Forteresse de Goksu sur le Bosphore |
Fabrication de Chapati : galette de pain |
Vendeur de glaces dans la rue près de Topkapi |
Tram quartier de la tour Galata |
Tour Galata |
La tour Galata
C’est l’un des seuls témoins encore debout des remparts de Galata. Construite en
1348 par les Génois, elle remplaça l’ancienne tour « Castellion ton Galatou » et
prit le nom de « Tour du Christ ».
Les Ottomans l’utilisèrent d’abord comme
prison, puis comme tour de guet pour surveiller les incendies. Entre 1964 et
1967, on y ajouta un toit conique qui s’accorde bien avec le reste de
l’édifice.
Un
balcon circulaire, culminant à 68 mètres, offre une vue toute la veille ville
de Constantinople et
celle de Galata - Péra - La Corne d'Or et le Bosphore et la
mer de Marmara. Par temps clair on peut apercevoir les collines de
Bithynie avec le Mont-Olympe (Ulu Dagi).
Au XVIIe siècle, le premier homme
volant, Hezarfen Ahmet Çelebi, s’élança de la tour de Galata avec des ailes
qu’il s’était fabriqué lui-même. Il réussit à traverser le Bosphore et atterri
sur une place à Uskudar. Le sultan Murat IV le récompensa
en le couvrant d’or puis, méfiant, l’exila à Alger
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Les derviches tourneurs constituent les membres de l’ordre mevlevi, ordre
musulman soufi. Le soufisme est une doctrine datant du 8ème siècle et qui est de
nature cachée au sein de l’Islam. Il s’agit d’un mouvement spirituel, voire
mystique, au sein de la religion musulmane.
Au 13ème siècle, Jalal al-Din Rumi, grand penseur du soufisme, fonda l’ordre
mevlevi à Konya, ville située aujourd’hui au coeur de la Turquie. Les membres de
l’ordre mevlevi portent le nom de derviches tourneurs par le fait que les
mouvements de leurs danses se rapprochent de ceux d’une toupie.
Durant la période de l’Empire Ottoman, de 1299 à 1920, l’ordre mevlevi
occupait une place importante et indépendante du pouvoir à l’intérieur de la
société. Ainsi, un fonctionnaire qui servait le sultan ne pouvait pas en même
temps être une personnalité majeure au sein de l’ordre mevlevi. Il devait
choisir entre les deux fonctions. L’ordre mevlevi s’est alors étendu au
Proche-Orient, en Egypte, et aux Balkans.
Suite à la chute de l’Empire Ottoman en 1920, l’ordre mevlevi fut interdit en
Turquie pendant 25 années. En effet, en 1950, les derviches tourneurs furent
autorisés à nouveau d’effectuer des représentations et l’ordre mevlevi fut
légalisé.
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