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VOYAGE EN INDE du NORD Le Rajasthan Du 5 mars 2009 au 4 avril 2009 | |
Itinéraire :
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VIDEO COMPLETE DU VOYAGE |
La Cité Dorée ressemble à quelque mirage des temps enfuis, trônant au milieu d’un paysage désertique. Au sommet de la colline de la Trekuta, la forteresse évoque un château de sable géant; ses 99 bastions entourent un dédale de ruelles étroites taillées dans le grès qui serpentent entre palais, temples et haveli. Un peu d’histoire : la fondation de Jaisalmer remonte à 1156, lorsque Rao Jaisal, un souverain rajput du clan des Bhattis, choisit le site pour y établir sa capitale. Les Bhattis appartiennent à la « race de la Lune », plus précisément à la branche des Yadavas, celle du dieu Krishna, leur ancêtre. Pendant des décennies ils jouent le rôle de seigneurs de guerre locaux, rançonnant les caravanes de marchands et les pèlerins se rendant à La Mecque et allant même jusqu’à razzier les caravanes des sultans de Delhi qui en représailles assiègent la cité. Plus tard, après avoir résisté à plusieurs offensives mogholes, les maharawal de Jaisalmer acceptent, en 1570, la suzeraineté impériale. De place forte, Jaisalmer se transforme en poste commercial. L’arrivée des Anglais et l’avènement des routes commerciales maritimes sonnent le glas des caravanes. Jaisalmer, isolée, s’endort dans le désert. Les guerres de 1965 et 1971 contre le Pakistan persuadent le gouvernement indien de l’importance stratégique de cette région. Une base militaire et des routes sont construites et c’est à Pokaran que la première bombe atomique indienne explose en 1974. L’attrait principal de Jaisalmer réside dans l’extraordinaire beauté des maisons de la vieille ville, aux façades entièrement sculptées, et dans leur homogénéité – due à la fois au matériau utilisé, un grès jaune pâle, et aux techniques de construction. La plupart des habitants désireux de construire une nouvelle maison se rendaient dans les ateliers des tailleurs de pierre musulmans, les silawat, et y choisissaient différents éléments de même style et de dimensions uniformes. Ces portes, balcons, fenêtres ajourées, piliers et étais sculptés étaient ensuite incorporés aux bâtiments par les maçons. Jaisalmer fut donc l’une des premières cités dans le monde à utiliser des éléments préfabriqués. Toutefois, les richissimes marchands, les bania, qui bâtirent les extraordinaires haveli n’utilisèrent pas ces techniques, mais firent appel aux silawat les plus réputés pour créer des demeures uniques dans leur conception et leur ornementation. Le fort ***Situé à 80 m au-dessus de la vieille ville fortifiée, il est ceinturé d’un double rempart crénelé de grès jaune. Les divers appartements princiers construits entre le XIVe et le XVIIIe siècles entourent une grande cour dallée à ciel ouvert, délimitée par des façades ouvragées, ornées de balcons en surplomb. Magnifique vue sur Jaisalmer et le désert depuis le toit du palais royal. Les temples jaïns **Les riches négociants jaïns de Jaisalmer firent édifier sept sanctuaires entre le XIIe et le XVe siècle. De taille modeste, ils renferment de très belles sculptures de grès ocre. Chaque temple est dédié à un tirthankar (homme saint) :
Les temples sont ouverts aux non-jaïns entre 7h et midi. Se déchausser et déposer tout objet en cuir avant de pénétrer dans l’un des temples. Les havelisLes plus beaux havelis sont :
Le lac Gadi Sagar *Au S-E de la ville, le lac aménagé au XIVe siècle assurait autrefois l’alimentation en eau de Jaisalmer jusqu’à la mise en service du canal Indira Gandhi au 20e siècle. Nombre de temples et de sanctuaires l’entourent. Bara BaghA 6 km de Jaisalmer, les cénotaphes des souverains de Jaisalmer sont édifiés sur une colline située près d’un petit lac en contrebas, dans un très beau décor. A faire en fin de journée pour profiter au retour du coucher de soleil sur le fort et la vieille ville. Dunes de Sam ou de KhuriDes excursions sont possibles aux dunes de Sam (40 km) pour assister au lever ou au coucher de soleil. - See more at: http://www.edelo.net/inde/jaisalmer#sthash.xPumeaqs.dpuf |
INFORMATIONS
GENERALES : |
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NEW DELHI | |
Informations pour les routards
: |
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HISTOIRE DE NEW DELHI Sources : http://www.visoterra.com/guide-voyage/histoire-de-delhi-et-new-delhi.html Selon la légende, la ville de Delhi a été construite et détruite sept fois, et que quiconque tente d'y construire une nouvelle ville verra son empire s'effondrer, prédiction réalisée à plusieurs reprises ! Les historiens s'accordent pour dire que 9 villes se sont succédé à l'emplacement de Delhi : IndraprasthaLa légende raconte que cette cité fut fondée en 1450 av. J-C par des héros du Mahabharata. Mais aucune trace n'en a été trouvée. Lal KotFondée en 736 par les rajpoutes du clan Tomara, elle fut prise en 1180 par les rajpoutes du clan Chauhan qui renommèrent la cité Qila Rai Pithora. SiriEn 1192 le turc Muhammad Ghûrî écrase les rajpoutes du clan Chauhan
et contrôle Delhi. Celui-ci laisse Qûtb ud-Dîn Aibak diriger ses
nouveaux territoires, qui se déclare Sultan de Delhi en 1206 donnant
ainsi naissance au Sultanat de Delhi. La région devient alors un état à
part entière. Qûtb ud-Dîn Aibak commençe la construction du plus haut
minaret en brique au monde, le Qûtb Minâr. TughlaqabadAprès de nombreuses péripéties communes aux royaumes, la dynastie des Tughluq accède au pouvoir et fonde Tughlaqabad en 1321, il en reste quelques vestiges. JahanpanahLa même dynastie commença la construction de Jahanpanah en 1334. Son fondateur Muhammad bin-Tughlûq voulu finalement déplacer la capitale (et sa population) 1000km plus au sud, avant de changer d'avis. On imagine les conséquences. FerozabadSon neveu Fîrûz Shâh Tughlûq lui succéda et fonda Ferozabad en 1354,
il fut le grand bâtisseur de la dynastie. Mais ses successeurs
laissèrent la guerre civile s'installer, facilitant l'invasion de
Tamerlan qui fit de Delhi un champ de ruines en 1398. Dilli Sher Shahi ou Dinpanah ou Purana QilaBabur meurt en 1530, laissant le destin de l'Empire à son successeur
Humayun. Celui-ci s'exila en Iran après une défaite face aux Suri en
1543, avant de revenir victorieux en 1555. Il avait initié la
construction de la septième cité de Delhi, continuée par les Suri (d'où
plusieurs noms). ShahjahanabadMais Shah Jahan fut un des plus grands bâtisseurs de sa dynastie et en 1639 il décida la construction d'une nouvelle ville à Delhi : Shahjahanabad. Son fils Aurangzeb s'y installa après avoir pris le pouvoir et enfermé son propre père dans le Fort Rouge d'Agra. Le déclin de la dynastie débuta pendant le règne de son successeur. Après plusieurs invasions et défaites, les Moghols firent appel aux Britanniques en 1803 et perdirent tout pouvoir réel. New DelhiDelhi fut en 1857 le théâtre de la révolte des Cipayes (des soldats
indiens enrôlés dans l'armée anglaise qui se révoltèrent suite à des
rumeurs sur de la graisse de porc sur des munitions : un sacrilège pour
des soldats hindous et musulmans !). Après 4 mois de batailles, les
anglais eurent le dessus et la Couronne Britannique pris le pouvoir des
mains de la Compagnie des Indes, transférant la capitale à Calcutta. |
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Toujours
dans Main Bazar Road, la ruelle, avec au fond notre hôtel Namaskar.
Main bazar road est une des rues les plus "touristiques" de Delhi. Le
lieu de rencontre de tous les routards
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La circulation près de la gare de New Delhi. Surtout ne pas avoir un train à prendre ! !
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Une gargotte dans Main Bazar road
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Un boucher et son étal
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Machine à faire le jus de canne à sucre
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Une gargotte,
préparation du repas et brassage du lait pour le lassi.
Le Lassi est la boisson nationale du Rajastan. |
Etal de fruit : des papayes,
c'est excellent pour lutter contre les problèmes de parasites
intestinaux, grâce à la papaïne que contiennent les
graines. Très utilisé dans l'industrie pharmaceutique
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Une femme et son étal |
AGRA - Uttar Pradesh | |
Informations pour les routards
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HISTOIRE DE AGRA Sources : https://sites.google.com/site/lavilleagra/home/l-histoire-d-agra Agra a un riche passé historique, ce qui est amplement évident des nombreux monuments historiques dans et autour de la ville. Bien que le patrimoine de la ville d'Agra soit lié à la dynastie moghole, de nombreux autres dirigeants ont également contribué au riche passé de cette ville. Agra a été fondée par Sikandar Lodhi (Lodhi dynastie, Delhi Sultanate) dans le 16ème siècle. Babour (fondateur de la dynastie moghole) a également séjourné quelque temps à Agra et introduit la notion de carrés de jardins de style persan-ici. L'empereur Akbar a construit le Fort d'Agra; Jahangir embellie de palais et de jardins. Shahjahan marqué l'apogée de l'architecture moghole, quand il a construit le Taj Mahal. L'après-ère moghole d'Agra vu de l'état de la Jats, Marathas et, enfin, les Britanniques de prendre la ville. Depuis Akbar, où apparaît un art nouveau, indo musulman, synthèse entre les styles des deux cultures et dont les caractéristiques se concrétisent au Fort Rouge d’Agra, jusqu’à Shah Jahan à qui l’on doit le Taj Mahal, évolution ultime de la tradition architecturale Moghole par sa perfection d’harmonie et d’esthétisme, les « Grands Moghols » façonneront architecturalement Agra pour en faire la plus belle capitale d’Asie. Mais Agra ne fut la capitale des empereurs Moghols que par intermittence. Par exemple, le fils de Babur, Humayun, préférera Delhi, mais son petit-fils, Akbar, troisième des « Grands Moghols », choisira Agra dès le début de son règne. Mais il la laissera pour Fatehpur Sikri, éphémère capitale abandonnée pour manque d’eau qui deviendra une ville fantôme. Sous Jahangir et Shah-Jahan, Agra sera une capitale épisodique et Aurangzeb, dernier des « Grands Moghols », déplacera définitivement le pouvoir d’Agra à Delhi. |
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Le Taj Mahal, construit sur les rives de la Yamuna, entre 1631 et 1653, dédié à l'amour que l'empereur Shah Jahan éprouvait pour son épouse Mumtaz Mahal décédée lors de la mise au monde de son 14ième enfant. Pendant 2 ans, son époux porta le deuil avant de se résoudre à céder à la construction de Taj Mahal (La couronne du Palais). Plus de 20000 artisans venus du Moyen Orient et même d'Europe pour construite ce Mausolée. Le marbre fut transporté à dos d'éléphants depuis Jodhpur, le jade depuis la Chine, les Turquoises du Tibet, l'or d'Egypte et les agates du Yémen. Entrée 750 rps, cher pour les touristes (25 rps pour les indiens). Mais quelle splendeur incontournable. Les 4 minarets ont été construits de telle manière qu'en cas de séisme, ils tombent vers l'extérieur et non sur le dôme du Taj Mahal. L'intérieur du Mausolée se visite (on vous donne des chaussettes car on doit bien entendu se déchausser). Malheureusement la crypte ayant pris l'eau, elle n'est plus visitable |
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Venir dès l'ouverture (7h00) afin d'éviter la ruée des touristes.
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Le parc de l'hôtel Sheela où nous séjournons. A 200 mètres de l'entrée sud du Taj Mahal
Nous le recommandons pour le calme et le parc verdoyant. Un peu cher (800 rps) |
Le Fort Rouge, (grès rouge), construit sur les rives de la Yamuna. Il est l'oeuvre de l'empereur Akbar et fut édifié en 1565 et en seulement 10 ans. Bien plus intéressant (pour nous) que le Fort Rouge de Delhi. Il fut le palais des empereurs Moghols. Entrée 300 rps. | |
Nous avons été invités à boire le thé dans la famille de Lala, notre
rickshaw driver. Nous le recommandons chaleureusement à tous ceux qui
veulent avoir un moyen de transport sympa. Vous le trouverez à la sortie de l'Hôtel Sheela, où il attend les clients. Demandez Lala, il est connu de tout le monde. |
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Lala nous fait une démonstration de la préparation du chapati, galette de blé, le pain indien |
Lala nous fait visiter son
village sans oublier de passer par le temple hindou. Ensuite nous
rencontrerons ses amis musiciens pour une petite démonstration
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JAIPUR - La Capitale du Rajasthan - La ville rose | |
Informations pour les routards
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HISTOIRE DE JAIPUR Sources : http://www.india-mania.com/jaipur-la-ville-rose-du-rajasthan/ La capitale de l’État indien du Rajasthan, littéralement “ville de la victoire” est fréquemment surnommée la ville rose. Bien protégée par la chaîne des Ârâvalli, Jaipur ne tire pas son histoire de fondations millénaires, comme cela est souvent le cas dans le sous-continent Indien. Cette ville fascinante, chaotique et très peuplée, est en effet une ville “jeune” et continue sa croissance, en conservant son caractère hospitalier, symbolisé par le rose. Des origines à la création de Jaipur en 1728 Au XIIe siècle, un clan rajpoute construit à proximité du site actuel de Jaipur, la ville d’Amber (11 km au nord). A flanc de colline, et avec une vision sur le lac Maota, Amber regroupe les trésors amoncelés par ses souverains lors de guerres dans la région. Le maharaja Sawai Jai Singh II, face au déclin de l’Empire Moghol, et à la taille de la ville d’Amber devenue trop étroite, fait édifier Jaipur. Le plan prévoit alors de diviser la ville en 9 zones, ces quartiers correspondant à des planètes de l’astrologie Indienne. Jaipur est ainsi conforme à un ancien traité d’architecture hindou, le Shilpa-Shastra. L’astrologie joua un rôle très important, et la construction du magnifique Jantar Mantar, l’observatoire de Jaipur, est là pour en attester. Au XIXe siècle, avec Ram Singh II, la ville de Jaipur réalise de grandes avancées, et n’est plus une cité médiévale enclavée. Télégraphe, éclairage au gaz ou encore chemins de fer vont aider au développement de la ville. La « ville rose » et ses richesses Les murailles de la ville protègent le centre historique. Ce dernier n’a pas toujours été rose ! Ce n’est que lorsque le Prince Albert d’Angleterre vint en visite, en 1876, que le maharaja Ram Singh fit repeindre la ville en rose, couleur symbole de l’hospitalité. L’administration de l’époque impose ce coup de peinture saumon, auquel aucun bâtiment n’échappe. Depuis cette époque, la couleur est restée, et fait aujourd’hui le bonheur des touristes, qui viennent la découvrir. Cette découverte de Jaipur se réalise aisément, grâce au plan de la ville : 7 blocs divisent l’ensemble, avec au centre, 2 blocs supplémentaires pour le palais. L’enceinte crénelée protège Jaipur, d’immenses portes permettent de la traverser. L’artisanat et les petits commerces sont légion dans Jaipur. Les bijoutiers et les teinturiers proposent leurs créations, selon les quartiers. La proximité de Delhi et de Agra confère à Jaipur un dynamisme commercial certain. La ville s’étend en effet au delà des murailles. Des avenues modernes (au sud et à l’ouest), et des centres commerciaux se retrouvent à proximité de cette « porte du Rajasthan ». Jaipur sera alors, selon les souhaits de ses visiteurs, une simple ville de passage, ou le point de départ d’une exploration plus complète du Rajasthan. Jaipur est en effet située au Rajasthan, et la ville connait des conditions climatiques semi-arides. Les températures à Jaipur sont assez élevées pendant l’été et le froid se fait ressentir durant l’hiver. Trois grandes saisons sont à identifier à Jaipur : l’été, la mousson et l’hiver. L’été commence en général à partir d’avril et se prolonge jusqu’en juillet. La température pendant les mois d’été est généralement comprise entre 30°C et 45°C. A partir de juin, la mousson est là. La ville reçoit près de 650 mm de précipitations sur l’année, dont plus de 400 concentrés sur juillet et août. Le meilleur moment pour visiter Jaipur est sans ainsi l’hiver : novembre marque le début de l’hiver dans la ville qui se prolonge jusqu’à février. La température au cours de ces mois reste entre 15 et 20°C. Les hivers sont agréables à Jaipur, sans les vagues de froid ou des variations de température extrêmes, comme on peut les rencontrer sur les hauteurs du Rajasthan |
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Le
Fort d'Amber : Situé à 10 km de Jaipur, prendre le bus
201 ou 29 (7 rps) au départ du palais des Vents. Arrivez
tôt le matin. Des éléphants mènent les
touristes jusqu'aux portes du fort (400 rps), si vous ne voulez pas
prendre le sentier (20 minutes à pied). Le fort était une
place stratégique pour surveiller la route de Delhir. On
pénètre dans le Fort par la porte du soleil (Surya Pol).
Plusieurs autres forts
sont situés sur les crêtes : Le fort de Jaigarh, le fort
de Nahargarh.
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Fort d'Amber, les touristes peuvent y pénétrer à dos d'éléphants
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Une vue de l'une des innombrables pièces
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Quelques divinités à adorer ! | Un palanquin de marahaja orné d'un lion de marbre et inscrusté de pierres précieuses |
Fort d'Amber, l'arrivée des éléphants devant la porte principale : la porte du soleil
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Lieu de repos des éléphants et de leur cornac
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Le Palais des Vents (Hawa Mahal) dans l'enceinte de la vieille ville (50 rps) appareil photo et camescope gratuit. Construit en 1799, c'est le monument le plus célèbre de Jaipur. En fait c'est plus une façade qu'un palais (2 m de large en haut). Hawa Mahal doit son nom à la brise rafraîchissante que laisse passer les ingénieuses ouvertures, car il fut construit pour que le vent qui circule rafraîchisse l'atmosphère de la ville. Mais il permit aussi aux femmes du harem d'observer la vie de la rue sans être vues, au travers 61 jharokhas (logias aérées de fenêtres en pierre ajourée). Le sommet du Palais des vents de fait de 2 mètres de large | |
Intérieur du Palais des
Vents, d'où les femmes des maharajas pouvaient observer la vie
extérieure sans être vues au travers de 61 jhaokha (logias
aérées de fenêtres en pierres précieuses).
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A l'intérieur d'un temple, les prières et les offrandes aux divinités |
Vente de poteries
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Croyez nous, c'est vraiment le dentiste de la rue près de notre hôtel Kalyan en allant vers la gare.
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L'entraide existe là aussi ! ! | L'un des modes de transport peu consommateur de pétrole ! ! |
Un autre mode de transport, mais ne sommes nous pas en Inde ! |
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JAISAMER "La Carcassonne du désert" - Rajasthan - Désert du Thar | |
Informations pour les routards
: |
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HISTOIRE DE JAISALMER Sources : http://www.cityzeum.com/fort-de-jaisalmer Connu sous le nom de Sonar Quila, le Fort de Jaisalmer
a été édifié en 1156. Il fut construit en grès ce qui, à certaines
heures de la journée, lui donne les reflets dorés du désert du Thar
qu'il domine. La légende raconte que c'est sur l'ordre d'un ermite local
nommé Eesaal que le raja Rawal Jaisal, de la dynastie rajpoute des
Bhatti, décida de fonder une nouvelle capitale, remplaçant celle de
Luderwa. Il lui donna son nom, Jaisalmer. Ce fort est l'un des deux plus
anciens du Rajasthan.
Il culmine à 76 mètres de haut et est renforcé par d'imposants murs
crénelés de 9 mètres de haut ceinturant le fort sur 5 km. 99 bastions
ont été aménagés sur les remparts permettant de surveiller les allées et
venues dans le désert et ce à perte de vue. Le fort a été, à de
nombreuses reprises, assiégé par les Moghols notamment. La ville était
riche du fait du passage des caravanes commerciales empruntant la route
entre l'Inde
et le monde arabe. L'architecture a adopté un mélange de styles
rajpoute et moghol et ce au grès des reconstructions. En 1993, une
mousson particulièrement violente endommagea gravement un peu plus de
deux cents bâtiments historiques dont le Palais de la Maharani. Quatre
portes monumentales y donnent accès, Akshya Pol, Suraj Pol, Ganesh Pol,
et Hawa Pol, toutes sculptées. De nombreux puits ont été creusés dans le
fort afin d'assurer une source régulière d'eau dans la ville. Le fort
abrite plusieurs monuments remarquables comme le Palais Royal, « Raj
Mahal » et les temples jaïns. En 1974, le célèbre réalisateur indien
Satyajit Ray tourna le film Sonar Kella, la « forteresse d'or », adapté
de son roman du même nom, dont l'histoire se déroule dans le fort de
Jaisalmer. Après la visite, dénichez une terrasse pour contempler le
paysage depuis les remparts
- See more at:
http://www.cityzeum.com/fort-de-jaisalmer#sthash.wJr2tdei.dpuf
La Cité Dorée ressemble à quelque mirage des temps enfuis, trônant au milieu d’un paysage désertique. Au sommet de la colline de la Trekuta, la forteresse évoque un château de sable géant; ses 99 bastions entourent un dédale de ruelles étroites taillées dans le grès qui serpentent entre palais, temples et haveli. Un peu d’histoire : la fondation de Jaisalmer remonte à 1156, lorsque Rao Jaisal, un souverain rajput du clan des Bhattis, choisit le site pour y établir sa capitale. Les Bhattis appartiennent à la « race de la Lune », plus précisément à la branche des Yadavas, celle du dieu Krishna, leur ancêtre. Pendant des décennies ils jouent le rôle de seigneurs de guerre locaux, rançonnant les caravanes de marchands et les pèlerins se rendant à La Mecque et allant même jusqu’à razzier les caravanes des sultans de Delhi qui en représailles assiègent la cité. Plus tard, après avoir résisté à plusieurs offensives mogholes, les maharawal de Jaisalmer acceptent, en 1570, la suzeraineté impériale. De place forte, Jaisalmer se transforme en poste commercial. L’arrivée des Anglais et l’avènement des routes commerciales maritimes sonnent le glas des caravanes. Jaisalmer, isolée, s’endort dans le désert. Les guerres de 1965 et 1971 contre le Pakistan persuadent le gouvernement indien de l’importance stratégique de cette région. Une base militaire et des routes sont construites et c’est à Pokaran que la première bombe atomique indienne explose en 1974. L’attrait principal de Jaisalmer réside dans l’extraordinaire beauté des maisons de la vieille ville, aux façades entièrement sculptées, et dans leur homogénéité – due à la fois au matériau utilisé, un grès jaune pâle, et aux techniques de construction. La plupart des habitants désireux de construire une nouvelle maison se rendaient dans les ateliers des tailleurs de pierre musulmans, les silawat, et y choisissaient différents éléments de même style et de dimensions uniformes. Ces portes, balcons, fenêtres ajourées, piliers et étais sculptés étaient ensuite incorporés aux bâtiments par les maçons. Jaisalmer fut donc l’une des premières cités dans le monde à utiliser des éléments préfabriqués. Toutefois, les richissimes marchands, les bania, qui bâtirent les extraordinaires haveli n’utilisèrent pas ces techniques, mais firent appel aux silawat les plus réputés pour créer des demeures uniques dans leur conception et leur ornementation. Le fort ***Situé à 80 m au-dessus de la vieille ville fortifiée, il est ceinturé d’un double rempart crénelé de grès jaune. Les divers appartements princiers construits entre le XIVe et le XVIIIe siècles entourent une grande cour dallée à ciel ouvert, délimitée par des façades ouvragées, ornées de balcons en surplomb. Magnifique vue sur Jaisalmer et le désert depuis le toit du palais royal. Les temples jaïns **Les riches négociants jaïns de Jaisalmer firent édifier sept sanctuaires entre le XIIe et le XVe siècle. De taille modeste, ils renferment de très belles sculptures de grès ocre. Chaque temple est dédié à un tirthankar (homme saint) :
Les temples sont ouverts aux non-jaïns entre 7h et midi. Se déchausser et déposer tout objet en cuir avant de pénétrer dans l’un des temples. Les havelisLes plus beaux havelis sont :
Le lac Gadi Sagar *Au S-E de la ville, le lac aménagé au XIVe siècle assurait autrefois l’alimentation en eau de Jaisalmer jusqu’à la mise en service du canal Indira Gandhi au 20e siècle. Nombre de temples et de sanctuaires l’entourent. Bara BaghA 6 km de Jaisalmer, les cénotaphes des souverains de Jaisalmer sont édifiés sur une colline située près d’un petit lac en contrebas, dans un très beau décor. A faire en fin de journée pour profiter au retour du coucher de soleil sur le fort et la vieille ville. Dunes de Sam ou de KhuriDes excursions sont possibles aux dunes de Sam (40 km) pour assister au lever ou au coucher de soleil. - See more at: http://www.edelo.net/inde/jaisalmer#sthash.xPumeaqs.dpufConnu
sous le nom de Sonar Quila, le Fort de Jaisalmer a été édifié en 1156 -
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Connu
sous le nom de Sonar Quila, le Fort de Jaisalmer a été édifié en 1156.
Il fut construit en grès ce qui, à certaines heures de la journée, lui
donne les reflets dorés du désert du Thar qu'il domine. La légende
raconte que c'est sur l'ordre d'un ermite local nommé Eesaal que le raja
Rawal Jaisal, de la dynastie rajpoute des Bhatti, décida de fonder une
nouvelle capitale, remplaçant celle de Luderwa. Il lui donna son nom,
Jaisalmer. Ce fort est l'un des deux plus anciens du Rajasthan. Il
culmine à 76 mètres de haut et est renforcé par d'imposants murs
crénelés de 9 mètres de haut ceinturant le fort sur 5 km. 99 bastions
ont été aménagés sur les remparts permettant de surveiller les allées et
venues dans le désert et ce à perte de vue. Le fort a été, à de
nombreuses reprises, assiégé par les Moghols notamment. La ville était
riche du fait du passage des caravanes commerciales empruntant la route
entre l'Inde et le monde arabe. L'architecture a adopté un mélange de
styles rajpoute et moghol et ce au grès des reconstructions. En 1993,
une mousson particulièrement violente endommagea gravement un peu plus
de deux cents bâtiments historiques dont le Palais de la Maharani.
Quatre portes monumentales y donnent accès, Akshya Pol, Suraj Pol,
Ganesh Pol, et Hawa Pol, toutes sculptées. De nombreux puits ont été
creusés dans le fort afin d'assurer une source régulière d'eau dans la
ville. Le fort abrite plusieurs monuments remarquables comme le Palais
Royal, « Raj Mahal » et les temples jaïns. En 1974, le célèbre
réalisateur indien Satyajit Ray tourna le film Sonar Kella, la «
forteresse d'or », adapté de son roman du même nom, dont l'histoire se
déroule dans le fort de Jaisalmer. Après la visite, dénichez une
terrasse pour contempler le paysage depuis les remparts - See more at:
http://www.cityzeum.com/fort-de-jaisalmer#sthash.wJr2tdei.dpuf
Connu
sous le nom de Sonar Quila, le Fort de Jaisalmer a été édifié en 1156.
Il fut construit en grès ce qui, à certaines heures de la journée, lui
donne les reflets dorés du désert du Thar qu'il domine. La légende
raconte que c'est sur l'ordre d'un ermite local nommé Eesaal que le raja
Rawal Jaisal, de la dynastie rajpoute des Bhatti, décida de fonder une
nouvelle capitale, remplaçant celle de Luderwa. Il lui donna son nom,
Jaisalmer. Ce fort est l'un des deux plus anciens du Rajasthan. Il
culmine à 76 mètres de haut et est renforcé par d'imposants murs
crénelés de 9 mètres de haut ceinturant le fort sur 5 km. 99 bastions
ont été aménagés sur les remparts permettant de surveiller les allées et
venues dans le désert et ce à perte de vue. Le fort a été, à de
nombreuses reprises, assiégé par les Moghols notamment. La ville était
riche du fait du passage des caravanes commerciales empruntant la route
entre l'Inde et le monde arabe. L'architecture a adopté un mélange de
styles rajpoute et moghol et ce au grès des reconstructions. En 1993,
une mousson particulièrement violente endommagea gravement un peu plus
de deux cents bâtiments historiques dont le Palais de la Maharani.
Quatre portes monumentales y donnent accès, Akshya Pol, Suraj Pol,
Ganesh Pol, et Hawa Pol, toutes sculptées. De nombreux puits ont été
creusés dans le fort afin d'assurer une source régulière d'eau dans la
ville. Le fort abrite plusieurs monuments remarquables comme le Palais
Royal, « Raj Mahal » et les temples jaïns. En 1974, le célèbre
réalisateur indien Satyajit Ray tourna le film Sonar Kella, la «
forteresse d'or », adapté de son roman du même nom, dont l'histoire se
déroule dans le fort de Jaisalmer. Après la visite, dénichez une
terrasse pour contempler le paysage depuis les remparts - See more at:
http://www.cityzeum.com/fort-de-jaisalmer#sthash.wJr2tdei.dpuf
Connu sous le nom de Sonar Quila, le Fort de Jaisalmer
a été édifié en 1156. Il fut construit en grès ce qui, à certaines
heures de la journée, lui donne les reflets dorés du désert du Thar
qu'il domine. La légende raconte que c'est sur l'ordre d'un ermite local
nommé Eesaal que le raja Rawal Jaisal, de la dynastie rajpoute des
Bhatti, décida de fonder une nouvelle capitale, remplaçant celle de
Luderwa. Il lui donna son nom, Jaisalmer. Ce fort est l'un des deux plus
anciens du Rajasthan.
Il culmine à 76 mètres de haut et est renforcé par d'imposants murs
crénelés de 9 mètres de haut ceinturant le fort sur 5 km. 99 bastions
ont été aménagés sur les remparts permettant de surveiller les allées et
venues dans le désert et ce à perte de vue. Le fort a été, à de
nombreuses reprises, assiégé par les Moghols notamment. La ville était
riche du fait du passage des caravanes commerciales empruntant la route
entre l'Inde
et le monde arabe. L'architecture a adopté un mélange de styles
rajpoute et moghol et ce au grès des reconstructions. En 1993, une
mousson particulièrement violente endommagea gravement un peu plus de
deux cents bâtiments historiques dont le Palais de la Maharani. Quatre
portes monumentales y donnent accès, Akshya Pol, Suraj Pol, Ganesh Pol,
et Hawa Pol, toutes sculptées. De nombreux puits ont été creusés dans le
fort afin d'assurer une source régulière d'eau dans la ville. Le fort
abrite plusieurs monuments remarquables comme le Palais Royal, « Raj
Mahal » et les temples jaïns. En 1974, le célèbre réalisateur indien
Satyajit Ray tourna le film Sonar Kella, la « forteresse d'or », adapté
de son roman du même nom, dont l'histoire se déroule dans le fort de
Jaisalmer. Après la visite, dénichez une terrasse pour contempler le
paysage depuis les remparts
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Jaisalmer ou la Carcassonne du désert dans le désert du Thar, près de la frontière du Pakistan à 12 heures de train de Jaipur. Les rois d Jaisalmer avaient la réputation d'être des princes brigands et rançonneurs.. La ville est encerclée de fortification et possède 99 bastions et se trouve sur l'ancienne route de la soie, des épices et de l'opium venant de Perse, d'Arabie et d'Asie Centrale. Il ya 8 temples à Jaisalmer et chaque enfant reçoit à sa naissance un pendentif sur lequel est incrusté les 8 temples. | |
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Une des rues de Jaisalmer, vue sur la forteresse
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Les
jeunes cuistots sympas de notre hôtel Renuka. Rahul le
prénom de notre cuistot est aussi un amateur d'échecs.
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Jaisalmer, de jeunes femmes en habits locaux, penètrent dans la forteresse |
Bada-Bagh,
à 6km de Jaisalmer vers Ramgarth. Ensemble de cénotaphes
des maharajas de Jaisalmer ce sont des tombeaux vides, car les cendres
sont jetées dans le Gange. Entrée payante 50 rps + 20
rps pour appareil photo. Pour y aller : prendre un rickshaw (70
rps)
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De nombreuses Havelis sont à découvrir (avec
entrée payante pour certaines) dans la ville dont : Patwah-ki-Haveli
(certainement la plus belle). Nathmal-ki-Haveli et
Salam-Singh-ki-Haveli Ces
Havelis sont de véritables palais très richement
décorés, construites à partir du VXIII
siècles par de riches marchands et c'était à celui
qui construirait le palais le plus beau, le plus haut et le plus
imposant.
Quelques Havelis à ne pas rater : Patwah-ki-Haveli est certainement la plus belle (entrée payante, faut bien vivre !) Nathmal-ki-Haveli (encore payante) c'est toujours la même famille qui y habite depuis la construction, sa façade est gardée par 2 éléphants Salam-Singh-ki-Haveli (toujours payante) a plus de 400 ans et appartenait à l'un des plus célèbres tyrans de la région, redouté par sa barbarie et devenu premier ministre du royaume rajpoute au XIX s Les propriètaires fortunés gardaient leurs bijoux et argents dans des coffres. Aussi, pour ne pas risquer de se faire voler cette fortune, ils avaient mis au point des serrures à plusieurs clés et chaque fils possèdait d'une d'elle. Pour ouvrir la serrure, il fallait bien entendu toutes les clés. Dans la ville€ fortifiée, les commerçants vous mettent au défis d'ouvrir des serrures à plusieurs clés. Faut avouer qu'il faut de la patience. |
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Autre Haveli
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Amar Sagar, à 6 km de
Jaisalmer sur la route de Lodruva. Ensemble de pavillons et
chahtris bordant un temple jaïn. Entrée payante 30 rps.
Pour y aller prendre un rickshaw (100 rps)
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Une femme nettoyant les abords de sa maison |
Il faut savoir qu'être sadhu est un vrai business, là encore il faut vivre. Les vrais Sadhus ne demandent pas d'argent, ils vivent d'aumône pour se nourrir.
L'argent est impur ! |
Un rémouleur dans Jaisalmer |
Une repasseuse dans
la rue. Le fer à repasser est rempli de braises
brûlantes comme chez nous il y a plus de 70 ans. Quant au poids
du fer, plusieurs kg, nous avons testé.
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Notre rickshaw sur la route d'Amar Sagar. Un moyen de transport incontournable (50 rps pour 5 km). Par ailleurs, lors de grandes chaleurs (c'est quasiment tout le temps = avons eu 42 °C), c'est agréable, car l'air "chaud" rafraîchit. ! |
Grossiste en bouses de vache,
un métier particulièrement lucratif en Inde. En effet, ce
matériau est vital dans une
région où le bois est rare et nécessaire à
la cuisson des aliments.
Quand la bouse n'est pas séchée, elle est mélangée à de la terre et de l'eau est sert à la construction des maisons et des sols. |
Femme du Rajasthan,
parée de tous ses bijoux. Elles portent des parures imposantes
et lourdes. Les boucles d'oreille déforment le lobe de
leurs oreilles, aussi, elles entendent mieux quand on les appelle,
lorsqu'elles vont chercher l'eau dans le désert, 4 à 5
cruches sur la tête. Les boucles dans les deux narines,
élargissent les cloisons nasales, permettant plus vite la
moindre fumée ou début de feu. Les bracelets aux poignets
et chevilles, les protègent des morsures de cobra, lors des
travaux des champs.
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Nous avons vu la même photo dans le calendrier de GEO |
Un marchand de légumes
de saison, car seuls les produits de saison sont sur les étals.
Les transports sont longs et la chaîne du froid inexistante.
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JODHPUR - Rajasthan - La ville bleue | |
Informations pour les routards
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Jodhpur est la
deuxième ville
du Rajasthan. La vieille ville est un véritable labyrinthe de
ruelles où il est agréable de se perdre. Cette ville est
la plus ensoleillée de toute l'Inde et est aussi
surnommée
Sun City, on n'y compte guère plus d'une dizaine de jours sans
soleil par an. Les souverains de la dysnatie Rathore auraient
occupé le Marwar (ou pays de la mort) depuis la fin du XIIs.
Fuyants les abords du Gange envahis par les troupes de Mohammed de
Ghor, ils installèrent leur capitale à Mandore (à
9 km de Jodhpur) Voir plus loin La citadelle perchée sur son piton est un excellent point stratégique pour la ville. Le bleu couleur des dieux et des maisons des brahmanes, marquerait ansi la dévotion des habitants. Mais il semblerait aussi que la couleur bleue repousse les moustiques et rafraîchisse l'atmosphère... |
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Les maisons sont joliment peintes en bleu avec des peintures de divinités faites à la main
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Clock
Tower et Sardar Bazar ; c'est le centre économique de la vieille
ville. Clock Tower fut construite par le maharaja Sardar Singh en 1910
pour singer les anglais.
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Sardar Bazar, près de Clock Tower, le centre de vie de la ville, son marché, ses échoppes et toute une vie trépidante. Ne pas hésiter à se perdre dans ce labyrinthe de ruelles, dont la plupart des maisons sont peintes en bleu. | |
La forteresse de Mehrangarth. Il est possible de s'y
rendre à pied depuis la vieille ville (clock tower), ça
monte un peu, mais c'est tout à fait faisable. Entrée 250
rps avec audiophone
en français : ça aide, contre le dépôt d'une
pièce d'identité. Ce jour là, un film se tournait
(sous l'époque anglaise, of course). Quand nous avons
visité la forteresse, ils étaient en train de tourner un
film retraçant un épisode sous la dominance des anglais.
Il faut franchir 7 portes avant d'entrer (toutes équipées de pics pour lutter contre l'attaque des éléphants). A la porte Loha Pol (porte de fer), des empreintes de mains sculptées (voir photo) commémorent le sati (sacrifice des veuves sur le bûcher funéraire de leur époux) des princesses rathore. Les anglais interdirent ce rite en 1829... mais celui ci perdura jusqu'en 1952 |
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Le trône en marbre des maharajas
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Mandore
Panchkunda est situé à 9 km de Jodhpur. Prendre le bus local n°1
(6 rps) face à la Clock Tower ou près de la gare.
L'endroit est un immense jardin (peu de touristes, que viendraient-ils y
faire ?) Entrée gratuite. C'est l'ancienne capitale du Manwar
(au VI s). Après une marche de 45 minutes, on trouve de nombreux
cénotaphes de femmes des maharajas - 64 en tout : Madore
Panchkunda) mandore fut aussi le lieu de crémation des souverains jusqu'au XIX s. |
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Au fond du parc à 20 minutes
de marche, dans le Zenana Bagh ou jardin des dames, plus de
64 cénotaphes de femmes maharajas, chhettri (pavillons
à dômes et colonnades). En revenant, aller sur le sommet d'un ancien site fortifié, gardé par de nombreux singes. Sur le retour, le hall des héros, une série de 12 sculptures taillées dans le même roc et représentant des divinités et héros locaux |
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Les
communautés Vishnoïs : Difficile d'aller à leur
rencontre sans guide. Nous y avons été avec Poly Travels
(à côté de la gare) polytravels.com pour 400
rps pour une journée de visite en jeep avec notre guide
Prateek, qui assure la liaison médicale avec cette
communauté. En effet, Prateek assure le suivi médical et
l'approvisionnement en médicament. Vous pouvez le contacter lovely-prateek86@yahoo.fr
Mais qui sont les Vishnoïs ? A la fin du XV s, Jambhoji, fondateur
et dieu des Vishnoïs, édicta 29 principes de vie :
être végératien, non violent, protéger les
animaux et les arbres....
En 1730, le maharaja de Jodhpur envoya des coupeurs de bois dans les
villages pour couper les arbres. Les Vishnoïs voulurent
conformément à leur règle, protéger les
arbres. Alors les femmes, puis les vieillards, et enfin toute la
population entourèrent de leur bras tous les arbres pour
les protéger. Mais les coupeurs de bois continuèrent
l'abattage des arbres et coupèrent ainsi les membres des
Vishnoïs en tout 363 personnes furent ainsi sacrifiées.
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Un animal rare au Rajasthan un "hybride" tête de cheval - corps de vache | Blue bock |
UDAIPUR - Rajasthan - La ville blanche | |
Informations pour les routards
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C'est l'une des villes que nous avons préféré, nous y avons d'ailleurs séjournés plusieurs jours. Cette ville est située tout autour du Lac Pichola. Malheureusement l'eau reste un problème crutial et le niveau diminue d'année en année. | |
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Jagdish Temple, temple
vishnouïte du XVII s (1624). Enlever ses chaussures pour visiter.
Sculpté de nombreuses figurines de divinités et de Kama
Sutra (voir ci dessous). mais aussi des templions dédiés
à Shiva, Ganesh, Durga...
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Devant
notre chambre de notre guest house Monalisa (250 rps). Cette guest
house, avec jardin, se situe dans la rue principale Bhatiyanni
Chohatta, près de Jagdish Temple Un endroit calme, près du centre et pas cher. Les enfants de la femme de ménage. |
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Des sadhus sur le parvis de Jagdish Temple |
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Un brahman dans son temple |
Les lavandières sur les bords du Lac Pichola, propreté non garantie !
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Des tags indiens sur les murs de la ville. |
Sahelion-ki-Bari au nord de la
ville. L'un des rares jardins où l'eau des fontaines permet
de se rafraîchir. Possible d'y aller à pied (45mn à
1h de marche)
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Un char d'apparat pour les maharajas dans la cour de Bagore ki Haveli Museum | Un éléphant sur les berges du lac Pichola |
Ahar à 2,5 km de la
ville, 371 cénotaphes. A pied c'est difficile d'y aller mais
possible au retour de revenir en ville
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Tous les soirs a lieu dans Bagore ki Haveli Museum (près des gaths) un spectacle de danse du Rajasthan.
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Mewar festival, tous les ans en mars
ou avril selon les années. Très populaire dans tout
le Rajasthan, mais plus particulièrement Udaipur. C'est la
fête du printemps (Rituraj) considéré comme le roi
des saisons. Cette fête coincide avec celle de Gangaur, qui
cèlèbre la déesse de la félicité, de
la vie conjugale et de la fidélité, Gauri (avatar de
Parvati). Les femmes sont à l'honneur; elles mettent leurs plus
beaux saris, se parent de bijoux et défilent en procession,
portant jusqu'au lac Pichola de superbes statuettes habillées
comme des poupées. L'une des idoles (celle avec les moustaches)
représente Gangaur, un avatar de Shiva et qui donne le nom
à cette fête. Cette fête a lieu sur les bords du Lac Pichola, sur les ghats, danses, musiques et concours des plus belles statuettes... |
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Encore un Sadhu |
RANAKPUR - Rajasthan | |
Informations pour les routards
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Le bus gouvernemental au
départ de Jodhpur pour aller visiter le Temple Jaïns
à Ranakpur (3h30 pour faire 80 km) Mais dans les montagnes des
monts Aravalli. Pour passer les cols, il faudra passer en
première... et les voyageurs au passage des cols manifesteront
leur dévotion à leurs divinités...C'est l'Inde
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Pour les bus gouvernementaux, pas possible de réserver sa place la veille du départ. Se présenter quelques temps avant et que la chance vous vienne ! ! car foule il y a et il faut jouer des coudes, et ils sont nombreux en Inde parait-il ? |
Arrivée à Ranakpur, le temple ouvre de 12h à 15h, (50 rps + 50 pour appareils photos).
Après s'être déchaussé, aller prendre votre ticket (20
rps le repas soit 30 centimes d'euro), puis prendre un plateau inox à
alvéoles et s'assoir. Alors on vous servira à volonté une nourriture
indienne sans viande, mais légumes, chapati, riz, sauces épicées bien
sûr... très copieux. ATTENTION, prévoir son eau, car pas de vente de
boisson et l'eau du robinet, uniquement pour les pélerins locaux, sinon...Les restos sont rares, c'est la campagne... aussi, l'un des seuls endroits pour se restaurer se trouve être la maison des pélerins, à côté des temples, en entrant dans le parc à gauche, en face du temple des prostituées. |
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Le temple d'Adinath. Entrée
gratuite sauf 50 rps pour appareils photos. Enlever tous objets en cuir
et déposer ses cigarettes : interdit. C'est le plus imposant temple jaïns d'Inde, un vrai joyau que l'on ne regrette pas de voir malgré le temps passé en bus ! Construit sur près de 50 ans au XVs pour le compte d'un riche marchand, ministre de Khumbha. Avec près de 1500 m² et environ 33 mètres de haut, il est dédié au premier Tirthankara Shri Adinath, illustrant la cosmogonie jaïne. Il ya 1444 piliers de marbre ciselé. L'un deux n'est pas vertical, c'est volontaire, car seul Dieu est parfait. Il est strictement interdit de photographier ou de filmer les idoles. Voir ci dessous quelques éléments de ce temple, une vraie merveille |
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PUSHKAR - Rajasthan | |
Informations pour les routards
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Pushkar,
ville de pelerins autour d'un lac sacré, seule ville
où Brahma a un temple, 2000 pelerins s'y rendent chaque
jour. C'est aussi, comme à Jaisalmer un lieu de foire aux
chameaux. Brahma est sorti du nombril de Vishnu, sous la forme d'un
lotus pour créer le monde. Une fois sa mission accomplie, fier
de son travail et vaniteux, il lança un défi à Shiva et lui dit :
"Shiva penses-tu pouvoir rapporter les roses de la terre aux cieux,
plus rapidement que moi, créateur ? " Shiva accepta le
challenge et se lança à leur recherche. Une pluie de roses
tomba alors des étoiles. Brahma, l'instigateur de ce
déluge, en prit une avant même que celle ci entre dans les
cieux et arriva devant Shiva humant fièrement la rose, prouvant
ainsi sa puissance. Depuis cette légende, Aussi, une arnaque s'est développée à Pushkar : A votre arrivée, des hindous viendront vers vous, pour vous inviter à faire ne offrande au lac et déposeront dans votre main, une rose qu'ils vous demanderont de venir jeter dans le lac sacré pour un prétendu rituel. C'est une arnaque, car ils tenteront entourés de leurs copains de vous soutirer avec force si nécessaire les roupies de cette offrande. Le même scénario se déroule avec un bracelet de protection Toutes journées et une bonne partie des nuits sont scandées par des chants et des musiques, cela devient lancinant.. |
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Mosquée de Pushkar
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Le jardin de notre guest house | |
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Un sadhu |
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