COSTA RICA

Les volcans du Costa Rica font partie de l'arc volcanique d'Amérique centrale qui constitue lui-même un maillon de la ceinture de feu du Pacifique. Ils sont nés de la subduction de la plaque de Cocos sous la plaque caraïbe.

Le Costa Rica était habité avant l'arrivée des conquistadors espagnols par des indiens peu nombreux et assez éloignés des grandes civilisations méso américaines telles que les Mayas. Cependant, la situation particulière du territoire en faisait un espace d'échanges et de passage.

En 1502, Christophe Colomb débarque près de Puerto Limon. Impressionné par la beauté de ces terres, il va baptiser ce nouveau territoire la "Côte Riche". Mais la colonisation se fera quelques années plus tard. Les autochtones opposent une farouche résistance aux envahisseurs et les Espagnols succombent aux maladies tropicales. Le littoral est cependant exploré entre 1514 et 1516 par Gaspar de Espinosa, Hernan Ponce de Leon et Juan de Castaneda.

C'est en 1561 que Juan de Cavallon entreprend réellement la colonisation du Costa Rica. En 1562, Juan Vasquez de Coronado fonde Cartago dans la montagne, jugeant plus favorables les conditions de vie. Le territoire est administré depuis la Capitainerie du Guatemala, mais son éloignement et le manque de main d'oeuvre locale font que le Costa Rica se développera plus lentement.
En 1717 la ville de Heredia est fondée. San José verra le jour vingt ans plus tard en 1737, puis Alajuela apparaîtra en 1782. La population indigène est pratiquement décimée par les maladies européennes, et les colons ne sont pas assez riches pour faire venir des esclaves noirs, à part quelques centaines depuis la Jamaïque.

Isolé de la vie latino américaine de l'époque et de la couronne espagnole, le Costa Rica n'a même pas livré de guerre d'indépendance. Il a été déclaré indépendant le 15 septembre 1821 en même temps que la proclamation d'indépendance du Royaume du Guatemala. Il est aussitôt annexé à l'Empire du Mexique de Iturbide en 1822 et intègre la République Fédéral d'Amérique Centrale en 1824.
C'est en 1838 que le gouvernement de Braulio Carillo proclame le Costa Rica souverain et indépendant, avec comme capitale San José. C'est à cette période que la production du café prend son essor au Costa Rica, générant un apport économique et social très important.
En 1855, le Costa Rica prend part au conflit qui opposera les pays d'Amérique Centrale à l'Américain William Walker qui s'était emparé du Nicaragua.
Entre 1870 et 1882, les investisseurs étrangers vont favoriser le développement du chemin de fer et des équipements publics. Les exportations de café et de bananes vers l'Europe s'accélèrent, notamment avec l'implatation de la compagnie américaine United Fruit Company.
La situation économique est telle que l'on compare le pays à la Suisse. La vie politique est beaucoup moins agitée que dans les autres pays d'Amérique Latine, et les gouvernements sont élus démocratiquement, excepté durant les brèves dictatures de Tinico entre 1917 et 1919, et de Ferrer en 1948.
Les candidats du Parti Républicain National remportent les élection en 1936 avec León Cortes Castro, en 1940 avec Rafael Angel Calderón Guardia, et en 1944 avec le général Teodoro Picado. Mais en 1948 ce dernier refuse de quitter le pouvoir après l'élection du candidat libéral Otilio Ulate. Une guerre civile éclate faisant plus de mille morts, mais José Figueres Ferrer prend le pouvoir pour le rendre à Otilio Ulate et imposer le Parti de Libération Nationale à la tête du pays.

Après avoir attendu plus d'une heure pour récupérer nos bagages (panne de tapis), nous sommes 8 dans notre groupe (5 de Cap Rando : Jean Pierre et Dany, Thérèse et Josy et moi même), Daniel du Nord de la France, Patrick et Martine de Lyon. Nous sommes accueillis par Vesalio qui sera notre guide durant deux semaines. Préalablement ce devait être Daniela, mais qui nous prendra en charge la 3ième semaine.

En arrivant à San José, nous logerons à l'hotel 1915 à 65 euros la nuit petit déjeuner compris. L'emplacement ne présente pas d'intérêt dans la mesure où nous y serons 1 nuit avant de repartir.

La route depuis San José est très pratiquable et passe par la montagne, il vous faudra près de 3h pour faire les 100 km depuis San José.
Le parc national du volcan Arenal
La visite de la cascade Catarata Rio Fortuna est privée (14 US$) et nécessite de descendre près de 500 marches.
Un excellent restaurant à l'entrée du site
Un coin sympathique : les thermes d'eaux chaudes de Ecotermales Fortuna 40 US$. Mais dans le secteur il y a de nombreux autres thermes. Le passage d'une piscine naturelle à une autre avec une graduation de la température de l'eau. Un bar pour dégustation d'une bière (2000 colones soit 3 euros) ou d'un pinacolada (5000 colones soit 7,5 euros)
Dans le secteur de nombreuses possibilités d'hôtels, je recommande l'Hotel Faro Arénal (65 US$ petit déjeuner compris) dans un cadre superbe et verdoyant.
La ville de La Fortuna ne présente pas de point particulier à visiter.

Sur la route en allant vers La Fortuna

Un coati lors d'un arrêt à une cascade

Un merle brun : L'oiseau national : le Yigüirro (Turdus grayi)

Il faut descendre près de 500 marches pour y arriver, dans un paysage de forêt tropicale humide. La végétation est luxuriante La température élevée et l'humidité relative peut rendre assez éprouvante la remontée. Il y a la possibilité de se baigner, ce que nous ne ferons pas, car trop fatigués.

C'est un arbre à fleurs spectaculaires. Pendant la saison sèche, toutes ses feuilles tombent et tout l'arbre est recouvert de magnifiques fleurs jaunes. Une telle vue n’est pas censée être éternelle et ces arbres magnifiques brillent en jaune pendant environ une semaine.

Il n'est pas nécessaire de prendre un guide. Petite balade d'une heure dans une forêt secondaire où des bambous ont pris le dessus dans la caldeira du volcan suite aux éruptions.

Dans le secteur, le parc privé de Arenal Hanging bridges park mérite le détour (24 US$) avec un circuit pédagogique très bien balisé et des passages sur de nombreuses passerelles. On peut y voir de nonbreux animaux tels que singes hurleurs, iguanes et de nonbreux oiseaux... et serpents.

Puerto Vieja Saraquipa est une ville assez important, c'est un point de départ pour allez visiter le nord est du pays sur la rivière saraquipi et ses autres affluents.

Le parc national du Volcan Arenal se situe au nord de la cordillère de Tilarán, au Costa Rica. Il a une surface de 12,124 ha. Géographiquement situé entre deux points culminants, à savoir, le volcan Arenal et le Cerro Chato. Il se situe dans l'Aire de Conservation Arenal - Tilarán
Le Arenal Hanging bridges park Avec un parcours d’à peu près 3.5 km, vous pourrez profiter des 15 ponts suspendus dans la zone volcanique d'Arenal tout en admirant la beauté majestueuse de la nature et de la canopée, ainsi que la faune et parfois même les fameux singes araignées. Le tout en 2 à 3 heures.
Le Mistico Arenal Hanging Bridges offre une vue et des paysages à couper le souffle du haut des ponts suspendus, parfait pour une balade en famille ou à cheval, également possible.

Pour aller à Tortuguero, cette bourgade est accessible uniquement en bateau. Il est possible d'approcher ce village par la route jusqu'à La Pavona puis de prendre un bateau au port de La Pavona. Nous, notre circuit nous a fait passer par le nord avec 6 heures de bateau et passant par le Nicaragua.
Une piste permet d'approcher le village depuis Vegas de Palacios jusqu'à Rana Roja Lodge, juste en face de Tortuguero.

Nous quitterons notre mini bus et prendrons des affaires pour 2 jours et 2 nuits. En effet, nous laisserons nos grands sacs dans le mini bus. Tortuguero n'est pas accessible par la route. Notre circuit nous fera prendre plusieurs voies naviguables. Nous prendrons le bateau pour rejoindre Tortuguero (6h30 heures de bateau) vers le nord sur le fleuve Saraquipi. Nous passerons au Nicaragua, en effet, la rivière San Juan appartient au Nicaragua et serons obligés de l'utiliser. Nous redescendrons par des canaux pour aller à Tortuguero.
Nous arriverons vers 16h30.

Contrairement à ce que l'on peut penser la mer des Caraibes n'est pas un lieu idéal pour se baigner. les vagues sont puissantes et la mer dangereuse. Pas de surf non plus.
Quand on va à Tortuguero, c'est pour visiter le parc national de bord de mer, des balades en barque dans les canaux et à la saison pour assister à la ponte des tortues.
Tortuguero est un village très touristique, de nombreux hôtels, guesthouses, restaurants, des boutiques de souvenirs, des bars, une petite épicerie. Bref tout ce qui est nécessaire pour séjourner. Il n'y a pas de voiture sauf la voiturette de la police du village.
Possibilité de faire l'ascension du Cerro Tortuguero d'une hauteur de 119 mètres pour admirer le paysage, visite du Musée du Conservatoire des Tortues de Mer
D'une superficie de 312 km² sur terre et 5200 km² sur eau, le Parc de National de Tortuguero n'abrite pas seulement des tortues, même si c'est la principale attraction du parc. C'est aussi l'habitat d'environ 60 espèces de mammifères, 170 espèces de reptiles et batraciens, et plus de 300 espèces d'oiseaux
C'est entre les mois d'avril et octobre que les touristes sont les plus nombreux à Tortuguero, pendant la période de nidification des tortues qui arrivent de nuit par vagues sur la plage quand la lune disparait. Les visites sont alors réalisées à partir de 18h00 avec un guide puisqu'il n'est pas permis de se trouver sur la plage après cette heure. En petit groupes, les visiteurs pourront alors s'approcher de la plage pour voir les tortues s'accoupler ou déposer leurs oeufs dans le sable, respectant une certaine distance pour ne pas les déranger.
C'est entre novembre et janvier que les visiteurs pourront voir les petites tortues sortir de leurs oeufs et se précipiter vers les vagues avant que les prédateurs volants ne fondent sur elles. Mais une fois dans l'eau les survivantes devront encore affronter d'autres prédateurs marins et ce n'est grâce à leur nombre très élevé que quelques unes arriveront à l'âge adulte et viendront à leur tour s'accoupler et pondre leurs oeufs sur la plage de Tortuguero.

La grenouille aux yeux rouges (Agalychnis callidryas), appelée également rainette ou phylloméduse aux yeux rouges, est une espèce présente tout au long de la mer des Caraïbes, et plus particulièrement au Bélize, en Colombie, au Guatemala, au Honduras, au Mexique, au Nicaragua, au Panama et bien sûr au Costa Ric

Le héron à couronne jaune est un échassier plutôt trapu, variant de 55 à 70 cm et de 650 à 850 g (1,43 à 1,87 lb), les femelles étant un peu plus petites que les mâles. Le cou, mince lorsqu'il est allongé, donne à l'oiseau une tête comiquement grosse comparée à celle de son corps, avec un bec large et lourd
Le corps et le dos sont gris-bleu et lisse, avec un motif noir écaillé sur les ailes. Les longues pattes sont jaunes et deviennent corail, rose ou rouge pendant la parade nuptiale. La partie la plus caractéristique du héron à couronne jaune est la tête: noire et brillante, avec des joues blanches et une couronne jaune pâle allant du bec, entre les yeux et l'arrière de la tête, donnant à l'oiseau son nom commun. De telles couleurs font apparaître le visage rayé selon un motif horizontal noir-blanc-noir-blanc. De longues et minces plumes blanches poussent à l’arrière de la couronne pendant la période de reproduction. Le bec, lui aussi noir, est épais et profondément enfoncé sous les yeux orange foncé ou rouges

Anhinga d'Amérique ou oiseau aiguille

Voisin du Panama, environ 8 000 Bribris habitent dans le sud de la cordillère de Talamanca. La présence de Bribris sur les deux côtes Pacifique et Atlantique, date de plus de 5 000 ans. C'est un des rares groupes indiens qui n'a pas subi les effets de la colonisation au XVI^ème siècle car ils ont longtemps vécu en retrait au fin fond des montagnes de Talamanca. C'est dans les années 1920 que les premiers Bribris sont venus sur la côte, à Puerto Viejo et Home Creek pour y trouver du travail dans les cacaotiers. Puis, ils sont repartis dans leurs montagnes et ont créé leurs propres propriétés de cacao
Les Bribris vivent toujours de l'agriculture (haricot, maïs, riz, manioc et pejibaye), cueillette, chasse et pêche avec des techniques inédites. Ils élèvent à petite échelle des chevaux, des bovins et volailles. Aujourd'hui l'économie Bribri se concentre autour de la culture de bananes plantains et du cacao ainsi que des commerces modernes et parallèles (vente d´alcools)
Les villages ont toujours été construits autour des points d'eau naturels. Cependant, de nos jours ils recherchent la disponibilité de l'eau potable courante, de l'électricité, des accès routiers et de la proximité avec les centres de soin, d'éducation et d'emploi. La demeure typique est en forme conique, emblème de la construction du Monde par leur dieu. Les maisons sont traditionnellement réalisées avec des matériaux organiques. Les toits sont couverts de feuilles de palmier, reliées et amarrés entres-elles par des lianes et d'autres fibres végétales. Il y a aussi des ranchs isolés et des habitations construites de matériaux modernes
Il est intéressant de souligner que les Bribris et les Cabecars se sont développés parallèlement tant au niveau culturel que géographique, et ce depuis l'époque précolombienne. D'ailleurs la langue vivante des Bribris est intelligible par les Cabecars mais pas totalement identique. Elle se rapproche aussi du guatuso y teribe. D´origine macrochibcha, le nom de leur langue serait dérivé du mot « dri-dri » traduit comme « courageux» !
Les Bribris ont conservé une grande partie de leur culture originelle. Ils croient en Sibü (Sibö), sont organisés de manière clanique à lignée maternelle et vivent en harmonie avec la nature. Ils sont à l'origine d'un des plats nationaux et de fête : le tamal Pour les célébrations se tient la danse Sorbón, lors de laquelle hommes et femmes forment un grand cercle rythmé par leurs pas, et symbolisant la solidarité et l'appartenance à la Terre. Cette chorégraphie fait généralement suite à la construction communautaire d'un rancho ou la réparation d'un pont suspendu, et est accompagnée de la Chicha, alcool de maï
Rites et croyances particulières : les Bribris font une différence quant au commerce des animaux sauvages et domestiques. Les cochons et poules peuvent être vendus, mais pas les animaux sylvestres sous peine de subir le courroux de l'esprit représentant les animaux. Les Bribris croient être descendant d´un grain de maïs que Sibü aurait lancé depuis le Mont Namásul et qui en germant aurait donné naissance aux clans de Talamanca !

Le Costa Rica est l’un des premiers pays d’Amérique Centrale où le cacao a été cultivé. La culture était très développée au début du siècle, mais s’est peu à peu effacée pour laisser sa place au café, à la banane, à l’ananas.A la base considérée comme « un cadeau des Dieux », le cacaoyer était non seulement utilisé comme boisson lors des grandes fêtes, mais servait également de monnaie d’échange durant la période précoloniale. D’ailleurs, vous remarquerez que plusieurs fèves de cacao sont toujours présentes sur les pièces de monnaies (Colones). Ce sont principalement les ethnies amérindiennes qui cultivaient les fèves de cacao dans les basses terres des côtes Pacifiques et Caraïbes sud (communautés indigènes Bribris et Cabécares). En effet, le Costa Rica possède les conditions idéales pour cultiver la fève de cacao : latitude, climat humide et doux, températures douces et arbres qui protègent les plantations du vent. Ces paramètres sont très importants, puisque le climat et la qualité des sols exercent une grande influence sur la qualité du cacao produit.Mais la production de cabosses (fruits du cacaoyer) se fait de plus en plus rare, en raison de l’apparition d’un champignon (« moniliasis »). L’émergence de cette maladie a fait perdre presque 75% de la production. Les cacaoyers touchés par cette maladie produisent moins de cabosses mais par chance elle n’affecte pas la qualité des rares fèves produites.

Aujourd'hui, on nous montrera le jardin d'Eden, tous les fruits et toutes les plantes médicinales qui sont utilisées par les bribris.
Ensuite nous partirons visiter le village de Yorkin avec son école
Puis nous irons à la rivière pour une baignade rafraichissante
Au retour, épreuve de tir à l'arc bribri... pas facile
Après le déjeuner, nous repartirons en pirogue pour retrouver notre mini bus à Bratsi pour aller à Cahuita au bord de la mer des Caraïbes

Cahuita est un petit village pittoresque aux couleurs vives qui attire l’attention par sa tranquillité, sa douceur de vivre et sa proximité avec le parc national du même nom. Une ambiance afro-caribéenne y règne d’ailleurs et les promenades en flânant dans ses ruelles au son du Calypso Limonense (musique inventée ici-même) donneront un charme tout particulier à cette destination hors des sentiers-battus
L’attraction principale du village est le Parc National de Cahuita. (5 US$) Il est ouvert tous les jours de 6h à 17h. Vous pouvez entrer des deux côtés du parc. La première entrée se fait depuis le village de Cahuita et il vous sera demander de faire un don du montant de votre choix avant de commencer votre excursion. La deuxième entrée se trouve au niveau de Puerto Varguas et coûte 10 dollars par personne. Depuis chaque entrée, un sentier de 4km vous mène de la pointe jusqu’à la jungle. Vous pourrez choisir de faire demi-tour au bout du chemin ou bien de marcher 4km de plus afin de rejoindre l’autre entrée.
Le parc, avec ses plages de sable blanc et ses cocotiers inclinés vers la mer est un lieu véritablement paradisiaque. Il est également réputé pour son récif corallien, aujourd’hui malheureusement menacé. Accompagné d’un guide, vous pourrez dans cette zone pratiquer le snorkeling avec des palmes et un tuba afin d’observer les oursins et autres poissons colorés qui y vivent. La baignade est également autorisée à certains endroits, attention toutefois aux courants, parfois puissants.
La forêt du parc est tout aussi impressionnante avec sa flore luxuriante et la faune qui y vit. Tout en profitant du bruit de la jungle, du son des criquets et des cris des singes hurleurs, vous pourrez par exemple rencontrer en chemin des écureuils, des ratons-laveurs, des toucans, des crabes, ainsi que beaucoup de lézards. Il est conseillé de vous rendre au parc tôt dans la matinée afin d’optimiser vos chances de tomber nez à nez avec les animaux.

Le parc national Corcovado semble être l’une de plus vaste forêt tropicale primaire de l’Amérique Centrale. Sa biodiversité regroupe de nombreuses espèces menacées telles que le Tapir de Baird ou le Fourmilier géant. Cette étendue fût préservée jusqu’à l’arrivée des bûcherons dans les années 60. Heureusement, le secteur fût déclaré parc national en 1975, ce qui freina la déforestation. Cependant, le manque de moyens n’empêcha pas les orpailleurs, les braconniers et les bûcherons de mener à mal cette forêt. C’est surtout grâce à l’augmentation des visiteurs que ces activités illicites stoppèrent. Sachez qu’un tiers des espèces d’arbres du Costa Rica sont présents au parc Corcovado.
Trois sentiers vous permettront de traverser de manières différentes le Parc National Corcovado depuis la Sirena, certainement l’un des endroits les plus propices à l’observation de la faune.
Si vous passez par les sentiers côtiers (San Predillo- Sirena et Carate-Sirena) vous apercevrez peut-être des tortues luths, olivâtres et vertes qui attirent de nombreux prédateurs ; l’ocelot et le très discret Jaguar. Si vous passez par le sentier Los Patos-Sirena, situé plus à l’intérieur de la forêt, vous aurez certainement la chance d’observer le Grand Hocco et le Toucan.
Nous vous conseillons de séjourner au poste de garde. Vous êtes certains de pouvoir y observer les fameux Tapirs de Bairds et les daguets rouges en train de paître le long de l’aéroport. Le parc Corcovado est le seul parc à regrouper les quatre espèces de primates présentes au Costa Rica : Atèles, Hurleurs, Capucins et Saimiris (singe écureuil).
IMPORTANT : Prévoir des équipements adaptés (marches en forêt) et des pantalons longs pour les piqures de petites mouches minuscules, c'est atroce et les démangeaisons durent longtemps... c'est du vécu, les jambes et les bras ont été particulièrement atteints

Le parc Las Esferas
Les sphères de pierre du Costa Rica sont un groupe de plus de cinq cents pétrophosphères précolombiennes situées principalement dans le sud du Costa Rica , dans la plaine alluviale du delta de la rivière Diquís (confluent de la rivière Sierpe et de la Grande de Térraba ), dans la péninsule d'Osa et sur l' île de Caño . La zone appartient à l'arrondissement de Sierpe , dans le canton d'Osa .
Dans l'ensemble, les sphères sont considérées comme uniques au monde par leur nombre, leur taille, leur perfection, la formation de schémas organisés et leur abstraction étrangères aux modèles naturels. Sa grande valeur réside dans le fait qu’elles ont été fabriquées dans des conditions technologiques et sociales considérées comme très difficiles à l’heure actuelle. Cependant, les sociétés autochtones qui les ont sculptées l'ont fait presque parfaitement, avec des finitions très fines dans de nombreux cas et des tailles allant de quelques centimètres à environ 2,6 m de diamètre. Les sphères ont été produites et utilisées pendant une période allant de 400 à 500 après JC à la conquête espagnole, sur une période proche de 1000 ans.

À l'heure actuelle, les sphères de pierre sont considérées comme la manifestation artistique par excellence de la sculpture précolombienne du Costa Rica. En 2014 , l'Unesco a choisi comme patrimoine mondial l'ensemble de colonies caciques précolombiennes avec des sphères de pierre de Diquís. Le 16 juillet 2014, l' Assemblée législative du Costa Rica a déclaré ces personnes un symbole national du pays.

Le Parc National Manuel Antonio fait partie des joyaux naturels du Costa Rica. Jamais une telle biodiversité a été réunie sur seulement 16km2. Pourtant, à l’époque il était question d’y construire une station balnéaire luxueuse. Fort heureusement, en 1972 il a été classé Parc National (à notre plus grande joie). Même s’il est le plus petit parc du pays il en reste pas moins le plus populaire et l’une des principales destinations d’Amérique centrale.
Cette popularité n’a pas été sans conséquence pour la faune et la flore. La direction du parc a alors décidé de réduire le nombre de visiteurs à 600/jours en semaine et 800/jours les week-end. Et oui, vous ne serez pas seul à profiter de ce petit coin de paradis. La visite commence dès le chemin d’accès au parc : vous pourrez observer les capucins moines qui vaquent à leurs occupations le long de la route. Dans le parc une multitude de mammifères, reptiles, oiseaux vous attendent. Vous trouverez ci-dessous une liste non exhaustive de la faune (singes hurleurs, singes écureuils, paresseux…) abrité par les arbres du Parc Manuel Antonio.
Côté mer, ouvrez les yeux : les dauphins à gros nez, les dauphins tachetés et les baleines à bosses pourraient vous offrir un magnifique spectacle. Les lézards aussi sont très présents dans le parc. Côté ciel, même si le parc Manuel Antonio n’est pas le plus reconnu des ornithologues, il héberge tout de même une grande variété d’oiseaux. Nous vous invitons vivement à vous faire accompagner d’un guide durant cette visite. Leurs vues aiguisées et la richesse de leurs explications sont fortement utiles à l’observation de la faune. Pour finir votre visite, nous vous invitons à profiter des magnifiques plages bordant le parc : Playa Espadilla Sur, Playa Manuel Antonio et Playa Puerto Escondida.

Monteverde
Bien que la région soit habitée depuis plus de 2 000 ans, la localité appelée aujourd'hui Monteverde a été fondée par des quakers venant des États-Unis dans les années 1950, objecteurs à la conscription durant la guerre de Corée. Ces quakers choisirent Monteverde pour son climat frais, propice à l'élevage, et pour la constitution non-violente du Costa Rica, un pays sans armée. Les quakers ont entretenu de grands espaces, qu'ils transformèrent finalement en une réserve nommée réserve biologique Bosque Nuboso Monteverde (en). Cette réserve est devenue une importante attraction touristique, tout comme le Monteverde Nature Center
Santa Elena Reserve.
Une promenade dans la réserve forestière de Santa Elena Cloud Cloud révèle un jardin luxuriant composé de mousses, de fougères, de fleurs et d'épiphytes poussant à perte de vue sur tous les arbres. Les nuages s’y glissent et s’installent entre les pentes, procurant aux plantes l’humidité continue dont elles ont besoin. Des racines et des vignes pendantes balayent les sentiers, tandis que le son des oiseaux et d’autres créatures résonnent dans toute la forêt. Une forêt nuageuse est une forêt de haute altitude caractérisée par une couverture nuageuse persistante au niveau de la canopée. Ces nuages fournissent à la forêt un apport continu d’humidité, ce qui soutient le fantastique éventail de plantes qui y vivent. Les vents chauds de l'océan Atlantique balayent la ligne de partage des eaux continentale, se refroidissant et se condensant pour former des nuages à mesure qu'ils se lèvent. Au moment où ils atteignent Santa Elena, les nuages sont épais et remplis d'humidité. La forêt est ainsi baignée dans une quantité constante de brouillard qui, au cours d'une année, équivaut à près de douze pieds de pluie.

Lever 6h00, petit déjeuner 7h00 et préparation pour la randonnées de 3h00 dans Santa Elena Reserve, parc privé (35 US$, les locaux eux c'est (2 US$) ce parc est dans les montagnes et c'est une forêt primaire humide (on pourrait se croire à Jurassic parc !)

Nous déjeunerons à la caférétia du parc d'un repas simple, accompagné d'un excellent jus de melon, avant de reprendre la route à 14h00 pour la parc national du volcan Tenorio

Nous nous arrêterons près du lac Arenal (90 km²) et verrons le volcan Arenal avant de repartir.

La rivière Celeste est une rivière du parc national du volcan Tenorio au Costa Rica. Il est remarquable pour sa coloration turquoise distinctive. La rivière Celeste borde également plusieurs sources chaudes et possède une grande cascade.La légende sur la couleur de cette rivière dit que: « Quand Dieu termina de peindre le ciel en bleu, il lava ses pinceaux dans le Rio Céleste »Tout au long de la marche des points de vue sur le volcan seront à découvrir, des petits lagons bleu turquoise ou encore des bains bouillonant et des émanations de gaz apparaitront par certains endroit. Attention tout au long de la ballade la baignade y est interdite.Si vous voulez vous baigner dans ces eaux azur, une seule solution à la sortie du parc allez en direction de « Puri Lodge », juste en dessous y passe le Rio Celeste et des piscines naturelles ont été aménagés pour pouvoir s’y baigner. C’est très beau et rafraichissant après 3heures de marche.L’entrée du parc est de 10$ et des guides sont disponibles sur place mais pas réellement nécessaire. La Ballade à un seul chemin sur lequel on fait un aller retour et très peu d’animaux sont visible sur cette partie du parc. Il faut arriver entre 8h du matin et 2h de l’après midi pour pouvoir emprunter le sentier. Après cela l’accès vous sera refuser pour monter jusqu’au source d’eaux chaudes.
Le parc national du volcan Tenorio :
Le volcan Tenorio se trouve au Nord Ouest du pays sur la cordillère de Guanacaste et a pour altitude 1916 mètres. Il fait parti du Parc national du même nom: le parc national du volcan Tenorio. Le volcan est composé de 4 sommets et de 2 cratères. Il est voisin du volcan Miravalles.
Le volcan étant éteint et recouvert de végétation, ce parc est surtout visité pour sa rivière le rio Céleste; rivière aux couleurs vives dû au souffre qui y coule. La balade qui passe par les sources d’eau chaudes pour arriver aux cascades du rio Céleste dure environ 3 à 4 heures. Certains passage du sentier ne sont pas entretenu et très boueux et nous vous recommandons des chaussures de marche. Le sentier est un petit chemin qui monte, sans grosse difficulté mais d’une longueur de 6km au total. De longues marches d’escaliers vous mènent à une cascade au Bleu azur incroyable.

(4 US$ l'entrée) Le parc est divisé en deux régions Las Pailas et Santa María, qui conforment un incroyable paysage présentant l’un des écosystèmes les plus variés en espèces animales végétales.
La région de Las Pailas se caractérise par le volcan actif Rincón de la Vieja qui apparaît dans ses limites, ainsi que la végétation abrupte autour de lui, ce qui fait d’elle l'un des paysages les plus sauvages et pittoresques du parc. En plus, il faut souligner que dans le parc, vous pouvez trouver des zones intéressantes comme les cascades Escondidas et Cangrejas, et de longs sentiers où vous pouvez marcher et découvrir sa vie plus sauvage. Parmi ces sentiers il faut souligner ceux de Circular Las Pailas, Cráter Activo, Colibrí et Las Cataratas ; dans ce dernier, vous pourrez admirer la force de ses eaux et ses magnifiques paysages.
La région de Santa María se caractérise par le fait d’abriter l’une des piscines naturelles les plus confortables et propres du Costa Rica, puisque ses eaux proviennent d’une source thermale. De même, ici vous pourrez découvrir la vraie essence naturelle et historique du Costa Rica grâce à la Casona Santa María.
Randonnée au cratère: pour marcheur expérimenté, circuit de 8 hrs, aller-retour. Magnifique coup d’œil sur le Nicaragua et l’océan Pacifique, paysage totalement dénudé d’arbres en raison de l’altitude et l’activité volcanique. Observation du lac volcanique et des gaz provenant du cratère. Note: Cette randonnée n’est offerte que lorsque les conditions météorologiques et l’activité volcanique le permettent. Le départ a lieu très tôt de Libéria. Informez-vous des conditions à l’avance si vous désirez effectuer cette activité

Notre hôtel est particulièrement bien placé, dans un cadre luxuriant avec piscine et jacuzzi, nous y resterons 2 nuits et nous profiterons à plein de cet environnement superbe

Coucher de soleil sur la plage Hermosa avant l'apéro... un pinacolada bien sûr !

Plats principaux du Costa Rica

Burittos au poulet – Burittos de pollo.
Le Chifrijo: plat typiquement Costaricien.
Graton de porc – Chicharrones caseros.
Assiette gourmande – Casado.
Boeuf costaricien en sauce tomate – Carne mechada.
Riz de Noel – Arroz Navideño.
Poisson aux lait de coco – Rondown.
Christophines farcies – Chancletas de chayote.

Mardi 12 et mercredi 13 mars - San José

Nous serons réveillés à 5 h par les oiseaux et les singes hurleurs, aussi, j'en profiterai pour faire des photos du lever de soleil sur l'océa pacifique.
Nous prendrons le petit déjeuner et des geais viendront nous rendre visite, espérant chipper de la nourriture !
Nous quitterons La Esanada Lodge (37 euros) pour 2h à 3h de route pour San José
Nous longerons la côte Pacifique jusqu'à Canas où nous déjeunerons puis continuerons pour San José
Tout le long de la route, des fumées signalant des incendies, c'est la période !
Arrivé à San José à 11h30, nous irons directement à notre hôtel Aranjuarez (50 euros) près de l'hôpital à 800 m du centre ville, dans un secteur calme.
A San José, difficile de se perdre, les rues sont perpendiculaires les unes aux autres et numérotées (rues et avenues) comme à New York

Nous laisserons nos bagages et irons avec Daniela en reconnaissance et principalement au marché central pour déjeuner.

Anecdote : Au moment de payer le repas, la serveuse me refusera le billet de 20000 colones (30 euros) sous pretexte qu'il est sale et un peu abîmé. Que cela ne tienne, j'irai à la Banco National, changer mon billet usagé pour un neuf. Après avoir fait la queue... on me dira que cela n'est pas possible et qu'il faut aller à la Banco Central au 2ième étage... J'y partirai (les deux banques sont en face l'une de l'autre). Re-queue, et on m'expliquera que pour changer mon billet il faut venir le vendredi (dans 2 jours). La tension monte et je demanderai à voir soit un manager soit le directeur de la banque. Un responsable arrivera et m'accompagnera à la banque précédente (?), il fera la queue comme tout le monde (pas de passe-droit). La caissière refusera l'échange, le ton montera... un autre responsable viendra dénouer cette affaire, me fera signer 3 documents (en espagnol) me demandera mon passeport.... et me remettra un billet de 20000 colones (30 euros) tout neuf.
En conclusion, comme dans d'autres pays, assurez vous de la qualité des billets !
Je partirai ensuite visiter la ville.
Le lendemain :
Après le petit déjeuner (extraordinairement copieux, complet et varié), nous ferons nos bagages que nous laisserons en consigne à l'hôtel.
Libre de nos bagages, nous partirons à la conquête de San José.
Nous irons visiter le musée de l'or, très bien et très documenté
Nous irons faire quelques achats au marché central
Nous irons déjeuner dans une pizzéria où pourrons voir 2 matches de la coupe d'Europe en simultané. Au menu : pizza grande (8500 colones), bières et ... pinacolada (4000 colones), ce sera la dernière au Costa Rica
Pendant que Jean Pierre regardera la fin des matches, nous irons à la chocolaterie tenue par un belge, pour acheter du chocolat et surtout en déguster.
Nous rentrerons à l'hôtel pour attendre la navette qui nous amenera à l'aéroport à 25 km avec une dense cisrulation

L'intérieur du Théâtre national est aussi beau que l'extérieur, avec les fameuses sculptures de Pietro Bulgarelli, qui a créé les trois statues qui couronnent la façade, qui représentent la danse, la renommée et la musique. Les statues originales se trouvent à l'intérieur du théâtre pour limiter leur dégradation.

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Le parc Corcovado c’est 450km2