RETOUR BONIFACIO SARTENE SAINTE LUCIE DE TALLANO
BONIFACIO
Sources : 
http://www.bonifacio.com/l-histoire.html
http://www.bonifacio-mairie.fr/corse-du-sud/bonifacio.php?id=16&sid=2
http://www.vedettesthalassa.com/promenade-en-mer-bonifacio-vedettes-thalassa-iles-lavezzi-12-fr.html
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Bonifacio - Vue générale Bonifacio - Vue générale depuis la citadelle 
Les origines de Bonifacio
L'origine de Bonifacio n'est pas vraiment précisée dans les ouvrages, mais des dates approximatives déclarent sa création entre 828 et 833 par Boniface, marquis de Toscane, qui baptisa la ville. Comme tous les ports de commerce, Bonifacio a une longue histoire et au travers des époques, la ville a subie des mouvances sociales de grandes ampleurs.
Bonifacio est issue d'un conflit guerrier entre Pise et Gênes, ces deux grandes villes se disputant avec acharnement cette citadelle qui était un maillon stratégique militaire et un complexe portuaire sans égal dans la Corse. Dans un premier temps, Pise fût maitresse des lieux jusqu'à la fin du XIIème siècle, or, la réelle fondation de Bonifacio remonte en 1195, la ville fût colonisée par les Gênois qui imposèrent à la ville des modifications militaires structurelles importantes.
De multiples attaques
Bonifacio a subi de multiples attaques, mais la plus horrible fût celle de la peste en 1528 qui fit plus de 4300 morts dans la cité. Les murailles de la forteresse se révélèrent inutiles face à ce fléau. A l'époque, la ville comptait près de 5000 habitants, de cet affreux passage reste un témoignage de la fin de cette période sombre : La petite chapelle St Roch à l'entrée de la ville, lieu où dit-on est venu mourir la dernière personne atteinte de la peste.
En 1553, nouvelle attaque contre Bonifacio, déjà bien affaiblie par le passage de la peste, Bonifacio se rend alors à Dragut, un ancien corsaire Turc commandité par Paul de Thermes. La ville est assiégée et capitule devant la force de l'armée. La ville est reconstruite par les Français qui céderont la place de nouveau aux Génois en 1559 suite à un traité de paix.
La cité imprenable
Entre le XIIIème et XVème siècle, Bonifacio est une ville imprenable. Au fil des siècles, Bonifacio devient un pôle militaire, maritime et portuaire de la Corse.
Cependant, du fait de sa situation géographique et de son appartenance Génoise, Bonifacio subit les attaques de nombreux assaillants, notamment Alphonse V, Roi d'Aragon, en 1420 qui maintenu son siège pendant cinq mois avant de baisser les armes face à l'intouchable cité qu'était Bonifacio. La légende raconte que les troupes du Roi d'Aragon aurait creusé dans la falaise calcaire, les 187 marches de l'escalier qui porte son nom.
L'Escalier du Roi d'Aragon, le Grain de sable et les falaises calcaire de Bonifacio sont des attraits touristiques incontournable de cette cité antique.
Bonifacio au XIXème siècle
Au XIXème siècle, l'agriculture connaît un renouveau grâce au développement de la production locale de corail, de liège,  d'huile, des industries de pâtes ou de savon mais également par la pêche "La Tonnara".
Au cœur du maquis, les paysans Bonifaciens, les "pialinchi" construisaient des abris tel que le "barracoun" Bonifacien.
La langue traditionnellement parlée par les habitants de Bonifacio est un dialecte ligure contrairement au corse qui est une langue toscane. En effet, bien qu'elle ait été fondée par les ducs de Toscane, Bonifacio est devenue en 1195, une colonie de la République de Gênes, repeuplée avec des familles génoises qui s'alliaient entre elles ou avec d'autres familles originaires de Ligurie. Le dialecte de Bonifacio est proche de celui de Sardaigne et de Monaco.
Des visiteurs célèbres
En 1215, durant son voyage d'Espagne en Italie, Saint François d'Assise se réfugia à Bonifacio dans une grotte du couvent St Julien.
En 1541, l'empereur Charles Quint séjourna dans le "château" de Bonifacio. Chaque année, une fête lui est dédié .
En 1793, le jeune Bonarparte et ses troupes débarquèrent à Bonifacio, son objectif étant de conquérir le nord de la Sardaigne par la prise de la Maddalena, bataille qui malheureusement se révéla être un échec. A cette époque, Bonaparte avait 23 ans et ne possédait toutes les qualités d'un grand stratège, d'ailleurs peu d'écrits relatent les faits de cette période.
Lieux historiques à découvrir
L'église St Erasme sur la Marine.
La chappelle et le point de vue St Roch.
La Porte de Gênes.
L'église Ste Marie Majeure du XIIIème siècle.
La Loggia, forum de Bonifacio, face à l'église St marie Majeure.
L'église St Jean Baptiste.
L'église Ste Croix.
L'église St Dominique.
Le couvent St François et son cimetière marin.
Fêtes traditionnelles et processions religieuses
3 Mai : Fête de l'Invention de la Croix.
2 Juin : Fête de St Erasme.
20 Juin : Fête de St Sylvère.
24 Juin : Fête de St Jean Baptiste.
22 Juillet : Fête de Ste Marie Madeleine.
15 Août : Fête de Ste Marie.
24 Août : Fête de St Barthélémy.
29 Août : Fête de St Jean Baptiste (décollation).
8 Septembre : Fête de la Trinité.
14 Septembre : Fête de l'Exaltation de la Croix.
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Bonifacio - Vue générale Bonifacio - le port
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Bonifacio - La citadelle Bonifacio - escaliers dans les remparts de la citadelle
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Avec environ 54 000 visiteurs par an, les escaliers du Roi d'Aragon sont l'un des monuments les plus prisés de la ville, voir même, de la Corse. Son succès tient à cette curiosité de la nature : un escalier de 187 marches fendant  la falaise sur une pente de 45°.

La légende raconte qu'il aurait été creusé en une nuit par les troupes du Roi d'Aragon Alphonse V le Magnanime lors du siège de Bonifacio en 1420. Mais sa construction et son utilisation par les moines franciscains pour accéder à la source d'eau potable située en bas de l'escalier reste la thèse la plus probable.





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Le grain de sable
Devenu une des curiosités touristiques de Bonifacio, le Grain de sable (U Diu Grossu en corse) est un énorme rocher détaché de la falaise. Avec l'érosion, il a des formes régulières, et fait partie du programme de toutes les balades en mer au départ de la ville.
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30 Depuis le port des bateaux vous emmène visiter la grotte dite "du chapeau de Napoléon" taillée dans l'immense falaise de calcaire blanc. C'est les caprices de la nature qui evoquent le célèbre bicorneet nous rappelent la form du fameux chapeau de l'empereur.









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Les Iles Lavezzi
Paradis protégé depuis 1982, havre de paix des promeneurs,  régal des plaisanciers, les Îles Lavezzi sont constituées d'une centaine d'îlots.
Elles sont constituées de petites plages abritées avec une eau bleue cristalline et de petites criques où viennent mouiller les bateaux.
Les îles Lavezzi offrent quantités de sentiers pour découvrir leurs multiples facettes. Pour une journée 'pure nature', sur terre comme sous la mer, les Lavezzi sont extraordinaires faites de blocs granitiques parfois immenses, posés sur une nature aride et dotée de fonds marins exceptionnels. Les iles Lavezzi regorgent de petites criques abritées qui suffisent à faire oublier tout le reste. Les îles Lavezzi constituent l'une des deux réserves marines corses et en les découvrant, on comprend pourquoi ! En effet, ces îles baignent dans une mer turquoise et émeraude, dont la couleur varie en fonction du ciel. Une fois dans l'eau, la transparence est vraiment surprenante, probablement l'eau la plus claire de Corse. Les plages sont nombreuses et vraiment magnifiques. Sable fin et mer sublime, l'endroit idéal pour passer une journée de farniente en profitant du soleil méditerranéen. Beaucoup de sentiers permettent de découvrir les différents îlots et de rejoindre les criques. Les paysages sont uniques, dominés par le gris des rochers arrondis qui surplombent les îlots, il est vraiment agréable de s'aventurer sur ces sentiers, et pourquoi pas chercher une petite crique isolée, loin des nombreux touristes et des voiliers de luxe. Les chiens sont interdits sur l'île.
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SARTENE
Sources :
http://ot-sartene.pagesperso-orange.fr/historique.htm

Dressant ses hautes façades au dessus de la Vallée de Rizzanese et de le grande échancrure marine du Valinco, Sartène (Sartè), s'accroche à un ressaut du relief, mamelon d'un hémicycle de montagnes rongées par le maquis. 
Cette cité rude et ramassée, à la fierté ombrageuse, distille une atmosphère imperturbable. C'est sans doute à son ambiance autant qu'à ses effets de pavés, d'arcades et d'escaliers que la cité perchée se doit de passer pour " la plus corse des villes corses" (Mérimée 1830). 
Sous préfecture régnant sur une immense commune, la deuxième de France quant à la superficie, Sartène s'étage en amphithéâtre à plus  de 300mètres d'altitude, glissant vers le bas pays et escaladant les pentes. 
Son histoire proprement dite qui remonte au haut moyen Age, est d'abord celle de la "Piève" (territoire) qui regroupait onze villages et s'étendait du Rizzanese à Roccapina et de la chaîne de Cagna à Tizzano.
Mais c'est durant une période allant de la fin du XVe siècle jusqu'au début du XXe que l'on verra naître et s'affirmer dans un contexte difficile, quelques fois dramatique, un centre urbain, exemple rare de petite ville fortifiée de l' intérieur.
Après la destruction du castellu médiéval de Baricci (1503-1505) par l'Office de Saint Georges, puis la disparition des derniers seigneurs de la Rocca, Gênes, qui cherchait un lieu pour y établir une petite administration, choisit le site rocheux de Sartène et plus précisément les éperons granitiques du Pitraghju et de Manighedda.
Il existait autour de la piève dédiée aux Saints Cosimu (Côme) et Damianu (Damien), un vieux foyer de peuplement médiéval, organisé en une douzaine de villages et hameaux.
Au milieu du XVIe siècle, et plus précisément dans les années 1550-1552, lorsque la décision est prise de mettre en défense le poste de Sartène, sans doute à l'emplacement de l'un de ces villages médiévaux aux noms mystérieux, comme Solaro ou Casa Corbulaccia, ce réseau d'habitats anciens, déjà largement fragilisé par l'insécurité des débuts du XVIe siècle, s'étiole et disparaît.
Les familles de la piève, gentilshommes, paysans et artisans, se réfugient dans le bourg de Sartène que l'on entoure de rustiques murailles. Le dispositif défensif réalisé épouse la forme du site rocheux et quelques modestes tours d'angles viennent renforcé les murailles.
Seul, un puissant bâtimen
t capable de d'une défense autonome avec ses hauts murs percés de mâchicoulis, le "Palazzo Publico", contrôle la porte d'accès au site fortifié et en protège le flanc le plus vulnérable. 
La population du bourg reste cependant fort modeste et dépasse à peine un demi-milier d'âmes. Et si la cité fortifiée n'a rien à craindre de petite bandes armées battant la campagne, elle ne peut en aucun cas subir un siège mené par un troupe aguerrie et bien équipée d'armes à feu. Ainsi en 1565 Sampieru Corsu en fait la démonstration: après 35 jours de siège, il enlève la place et passe la garnison génoise eu fil de l'épée tout en faisant payer cher aux sartenais leur insolence à son égard et leur fidélité à Gênes
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Moins de vingt ans plus tard, alors que les murailles n'avaient été que partiellement relevées, un autre drame eût un grand retentissement dans l'île: en 1583, une flottille de plus d'une vingtaine de bâtiments sous le commandements de Hassan Veneziano, roi d'Alger assisté de Mami Corso et de nombreux autres capitaines de galiotes, jettent l'ancre près de Senetosa et débarquent près de 2000 hommes (archers, janissaires et marins munis d'échelles et de bouches à feu).
Sartène est investie à l'aube du 26 mai, malgré un combat désespéré des habitants ne disposant que d'armes blanches et de six arquebuses. La cité est mise à sac et l'on estime que ce sont près de 400 habitants, soit plus des 2/3 de la population, qui furent emmenés en captivité. Le nombre des rescapés, qui avaient pu sauter les murailles sous la conduite du pièvan, juste avant l'assaut, s'élevait à 196.

Mais le site ne fut pas déserté et sa défense fut renforcée avec l'installation à demeure d'une petite garnison dotée d'armes à feu. A partir des années 1620-1630, des maison de belles facture sont construites hors les murs, dans le "Borgo di Foro" entre le nouveau couvent consacré à San Francescu (Saint François) et une petite chapelle de confrérie dédiée à San Roccu (Saint Roch) et à San Bastianu (Saint Sébastien). 
La cité compte en 1624, 180 foyers et 825 habitants et à la fin du XVIIe siècle, le nombre des habitants est de 1200.
Lors de l'insurrection corse contre Gênes (1728-1769), la Rocca, rompant avec la tradition de résistance à Gênes de ses anciens seigneurs, ne s'engage pas fermement.

Aussi Sartène, doit -elle subir par trois fois le siège des troupes du mouvement national (1731 à 1736).
En 1736, Théodore de Neuhof, aventurier allemand et éphémère roi de Corse, fixe sa résidence à Sartène, et en 1763 se tient au couvent de Sartène la "Consulta" des délégués de toute la Corse qui consacre le triomphe de Pascal Paoli
Un enfant de Manighedda, Ange Chiappe, sera l'un des représentant de la Corse à la convention. Sous d'autres cieux, le 15 août 1769, Laetizia, fille d'Angela Maria, une sartenaise née dans Borgu et du lieutenant Ramolino, de la garnison de Sartène, avait mis au monde un enfant prénommé Napoléon.
Dés le début du XIXe siècle, Sartène connaîtra des rivalités politiques entre familles influentes et l'on retiendra surtout les sanglants événements de 1830 qui déchirèrent durablement cette petite société urbaine. Ils inspirèrent à Prosper Mérimée, en visite dans l'île en 1839, des passages célèbres de Colomba.
Et c'est après cette période sanglante et troublée du premier tiers du XIXe siècle que cette ville connaîtra une série de transformations décisives fondées sur un premier désenclavement routier et maritime.
Elle devient l'une des principales cités de l'île et connaît une véritable apogée à la fin du XIXe siècle, dans le cadre d'une économie rurale.
Le petit bourg fortifié est devenu le chef lieu d'un vaste arrondissement couvrant tout le sud de l'île. Il garde, jusqu'au début du XXe siècle, une forte spécificité historique et demeure une citadelle des traditions aristocratiques. Cependant l'installation dans la ville de nombreuses familles d'origine rurale ainsi que le développement de l'effort de scolarisation vont progressivement modifier et lentement démocratiser cette société citadine.
Au cœur de la ville, la place Porta, agrandie, devient avec ses premiers cafés, le véritable forum de la cité et le lieu privilégié de la sociabilité urbaine. Après le premier conflit mondial qui coûta la vie à près de 300 jeunes hommes du canton, la ville paraît se figer dans ses traditions sociales et économiques. Mais des évolutions décisives vont progressivement  remettre en cause l'ordre ancien et l'on assiste, dans l'entre deux guerres, à un rapide renouvellement de la population. L'ouverture plus grande de la cité sur le monde extérieur va  entraîner des évolutions politiques décisives pour l'avenir et aux vieilles allégeances clanistes se superposeront désormais des engagements idéologiques nettement affirmés. Le souvenir des menaces successives pesant sur la ville, venues de la mer au XVIe siècle, puis des montagnes au XVIIIe siècle, a sans doute favorisé une sorte de particularisme sartenais fait de méfiance, de repli sur soi et de "splendide isolement" face à un environnement considéré comme hostile.

Les habitants ont aussi montré leur attachement, malgré bien des vicissitudes, aux prérogatives administratives de leur cité, qui était devenue, après la révolution française, le chef lieu d'un des cinq arrondissements de l'île.  
SARTENE, (SARTE, en langue corse) c'est d'abord la citadelle du Pitraghju dominant la vallée du Rizzanese et le golfe du Valincu, qui depuis le Haut Moyen Age, servait de halte sur le chemin des différentes seigneuries de la contrée.
C'est ensuite son quartier de Manighedda, aux ruelles étroites et pavées de larges dalles de granit, parfois tracées à même la roche.
Au début du XVIe  siècle, l'ensemble Pitraghju-Manighedda fut entouré de remparts dont il subsiste l'échaugette ("a vardiola") qui contrôlait les abords les plus accessibles de la forteresse.
L'entrée avec pont-levis, se faisait par la voûte ("a loghja") située à la base de l'ancien palis des gouverneurs génois (hôtel de ville actuel) bâti en fortin et dont on voit encore les mâchicoulis.
Sartène, c'est aussi les quartiers : 
De Borgu et Monticuccu (où le promeneur se perd dans un dédale d'escaliers et de rues étroites, dallées, aux nombreuses voûtes). 
De Sant'Anna et Paccialedda qui s'articulent autour de la Place Porta ("Piazza Porta") authentique forum et cœur de la cité. 
Actuellement l'agglomération poursuit son extension sur les pentes de "Monti Rossu" en s'étirant de la "Castagna" au couvent de Saint Damien et en s'étageant des "trois chapelles " à Santa Barbara".
 

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SAINTE LUCIE DE TALLANO
Sources :
http://alta-rocca.pagesperso-orange.fr/stlucieT.htm
Situé à 460 mètres d'altitude, tourné vers le golfe du Valincu, ce village est étonnant par l'ensemble architectural que forment les hautes maisons de granit organisées en ruelles étroites.
Fief des seigneurs de la Rocca jusqu'à l'assassinat du comte Rinuccio en 1511, elle fut la capitale féodale de la Rocca et de la pieve de Tallano. Le quartier de Cudetta (la colline), noyau primitif du village ruiné au début du XVIème siècle par Gênes, possède de vieilles maisons reconstruites au même siècle sur les fondations médiévales du village.
Une légende dit que le mot Attalà viendrait de l'exclamation d'un chef arabe s'écriant : "At Hallàh" se traduisant par "c'est un don de Dieu". Mais on pense aussi que cela proviendrait du fait qu'en langue corse, il désigne un versant pentu. Quoi qu'il en soit les deux origines ne sont pas incompatibles : la terre y est généreuse, c'est le terroir d'une remarquable oliveraie qui couvre plus de 80 hectares.
Ici, les olives sont récoltées à pleine maturité et donnent une huile dorée aux nombreuses vertus. Chaque année au début du mois de mars, à l'occasion de sa " Festa di l'olio novu " (fête de l'huile nouvelle), Sainte Lucie célèbre l'oléiculture.

A l'entrée sud du village, en venant de Sartène, le quartier de Ricciaghja dit aussi Ricciadia devrait son nom à un fortin " hérissé "...qui l'aurait précédé. Quartier récent, la Bastiglia abrite de hautes maisons en granit. Au centre du village, la Piazza di l'Ulmu (la place de l'Orme), était autrefois le jardin du curé de Santa Lucia. Offrant un point de vue sur le hameau de Poghju, on y trouve une imposante fontaine du XIXème (1875) et un " précieux " monument aux morts.

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