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VOYAGE
en

Colombie

du 28 décembre 2019 au 31 janvier 2020
carte Itinéraire :
Bogota
Villa de Leyva
Santa Marta
Minca
Cartagena
Isla Grande (Rosario)
Medellin
Salento
Bogota
INFORMATION POUR LES ROUTARDS
  • POURQUOI ALLER EN COLOMBIE  ?
  • La Colombie est un pays qui présente de nombreux avantages : La mer des Caraïbes, les montagnes formées par la Cordillère des Andes, un pays sécurisé et très bon marché pour les routards. 
  • Gravir les volcans de la Cordière fait partie de la principale activité : Liste des volcans de Colombie 
  • S'assurer de la situation volcanique, certains volcans sont toujours très actifs.
  • COMMENT Y ALLER ?
  • Vol avec IBERIA : Bordeaux - Madrid - Bogota. 958 euros AR 
  • CONSEILS Pratiques : Voir dans la première page du site 
  • Faites des copies de l'ensemble de vos documents importants et copiez les sur votre tablette. 
  • Envoyez en format pdf tous vos documents sur votre boite mail. (de préférence en @gmail.com, plus accessible que les boites mails françaises)
  • Les formalités : Pour la Colombie il n'y a pas besoin de VISA, un passeport en cours de validation + 6 mois
  • L'argent : Le Peso Colombien ou COP vaut environ 3500 COP / 1 euro. Pour le change, nous déconseillons de le faire à l'aéroport dont le taux est très élevé. Nous conseillons de faire le change (carte bleue) dans un DAB. Certains vous conseillent de partir avec des US$. Cela ne me parait pas nécessaire. Par ailleurs, il est plus intéressant de payer en pesos 
  • Les dépenses : Pour 34 jours, l'ensemble des dépenses (+ 3 vols intérieurs compris avec AVIANCA) = 1300 euros. C'est un pays très bon marché pour le touriste. 
  • Exemples de prix :
    Le menu du jour (2 à 4 euros), un hébergement (5 à 15 euros), les transports (taxis, bus, tram, méro...) ne sont vraiment pas chers. 1 café et une brioche 0,3 euros. Mangue, ananas, avocat 0,30 euro...     
  • Les déplacements : Pour circuler dans le pays : les transports en bus sont fréquents, mais lents et pas toujours à l'heure. L'avion est aussi un excellent moyen, peu cher, surtout pour les longues distances.  Nous vous conseillons de télécharger sur votre tablette et/ou tél portable l'application GPS : MAPS.ME extrèmement pratique pour circuler 
  • La sécurité : A aucun moment, on se sent en insécurité, dans la mesure ou l'on respecte un minimum de règles. Et de ne pas aller dans les zones frontalières à risque. S'inscrire sur ARIANE. Une présence policière (publique ou privée) ou militaire permet de se sentir en totale sécurité.  
  • Les activités: Sur la côte des Caraïbes c'est la plage, le farniente et le snorkeling. En montagnes jusqu'à plus de 5000 m, ce sont les treks d'une journée à plusieurs jours. Autrement les visites de villages typiques et des vestiges précolombiens, les musées, principalement celui de l'Or à Bogota, l'un des plus beaux d'Amérique Latine. 
Histoire 

L’histoire de la Colombie commence il y a plus de 20 000 ans. Différentes civilisations amérindiennes se développent dès cette époque, dont la plus influente est celle du peuple Chibcha. Celui-ci domine le centre du pays lorsque Christophe Colomb « découvre » l'Amérique en 1492.

Le territoire est rapidement colonisé par l'Espagne qui lui donne le nom de Nouvelle-Grenade. De nombreuses villes sont fondées dont Santafe de Bogota (l'actuelle capitale de la Colombie) en 1538. Les Amérindiens sont massacrés ou soumis au régime de l’encomienda. Des Africains sont amenés pour servir de main-d'œuvre servile, notamment dans les mines d'or du Chocó. Devenue une partie de la vice-royauté de Nouvelle-Grenade en 1717, le pays connaît d'importants soulèvements à partir de 1810 à la faveur de l'affaiblissement de la métropole lors de la Guerre d'indépendance espagnole. Grâce à la guerre menée par le Libertador Simón Bolívar ces révoltes aboutissent à l'indépendance de la totalité de la vice-royauté en 1819, malgré une reconquête temporaire par la métropole.

En 1821, la Nouvelle-Grenade (dont fait alors partie le Panama), la Capitainerie générale du Venezuela et la Présidence de Quito se regroupent en une république, la République de (Grande) Colombie. Cependant, de nombreux désaccords surviennent et des volontés d'indépendance se font sentir, aboutissant à la sécession du Venezuela en 1829 et de l'Équateur l'année suivante.

La Grande Colombie devient alors la République de Nouvelle-Grenade, une république centralisée. Mais de nouvelles tensions apparaissent entre bolivaristes (centralistes catholiques) et santandéristes (fédéralistes et laïcs). De nombreuses guerres civiles découlent de ces oppositions. À partir du milieu des années 1850, le pays prend un tournant fédéral, devenant la Confédération grenadine en 1858, puis les États-Unis de Colombie en 1863. Le gouvernement central perd progressivement la quasi-totalité de ses pouvoirs et le pays en devient presque ingouvernable jusqu'à la politique de Regeneración du président Rafael Núñez. Celle-ci aboutit à l'abandon du fédéralisme et à l'adoption de la constitution de 1886 qui crée la République de Colombie et reste en vigueur pendant plus d'un siècle.

Les affrontements ne cessent cependant pas totalement et, en 1899, commence la guerre des Mille Jours, une guerre civile particulièrement violente qui dure trois ans et affaiblit la Colombie au point qu'elle ne peut s'opposer à l'indépendance du Panama en 1903. Cette épreuve choque durement la classe dirigeante qui s'abstient de tout nouveau conflit pendant plus de quarante ans, ce qui permet au pays de se développer économiquement. Cependant en 1948 le leader du parti libéral, Jorge Eliécer Gaitán, est assassiné à Bogota. Sa mort provoque des émeutes appelées Bogotazo qui dégénèrent en une guerre civile connue sous le nom de La Violencia. Le général Gustavo Rojas Pinilla tente de mettre fin à l'anarchie en prenant le pouvoir en 1953. Après un succès mitigé, il est renversé en 1957. Le pays est alors dirigé par le Front national, une alliance entre le Parti libéral et le Parti conservateur. 

Même si le calme revient peu à peu, cette confiscation du pouvoir par les deux partis principaux entraîne certaines formations politiques de gauche vers des modes de contestation non institutionnels et violents. Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) en fournissent un exemple parmi d'autres. Cette radicalisation déclenche un nouveau conflit, baptisé conflit armé colombien, toujours en cours aujourd'hui. Depuis l'adoption en 1991 d'une nouvelle constitution qui restaure le pluralisme politique, et après l'exercice d'une politique militaire active contre les différentes guérillas, ce conflit tend néanmoins à s'apaiser et la situation à se normaliser.

BOGOTA 
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
L'aéroport de Bogota est à 16-18 km du centre ville de Bogota dont la population en 2018 était de plus de 7,4 millions d'hts.
Pour les routards, le quartier de la Candelaria, près de Cerro Monserrate est le quartier historique fort sympathique. Pour rejoindre le centre ville, voire la Candelaria, faire le choix du taxi (simple et peu cher) Prendre les taxis officiels (jaunes), attention aux traditionnels rabatteurs. Coût le soir après 23h entre 40 000 et 50 000 COP. Le Transmilénio (genre bus-tram) et le bus permet aussi de rejoindre le centre ville, mais plus compliqué quand on arrive de France. 
Pour le change, un DAB est dans l'aéroport, à privilégier par rapport au "Cambio" bureau de change dont le taux est près de 10% et même sans commission cela fait cher !
A l'aéroport, au bureau de changes ; si vous changez vos euros en pesos, ces derniers seront tous tamponnés (pour éviter les faux billets !). Par ailleurs on prendra vos empreintes digitales.
De plus, assurez vous que les pesos que l'on vous rendra lors de vos achats soient tamponnés.
De très nombreux Cambios "changes" se trouvent dans l'avenue où passe le Transmilenio : Eje Ambiental
ATTENTION : Bogota est à 2600 m et après un long voyage, le décalage horaire et la fatigue, nombre de touristes ont quelques soucis avec l'altitude.
Pour l'hébergement, inutile de réserver via booking, dans la Candelaria, voire autour (vers l'est de la place Bolivar), de très nombreuses Guest Houses. Ex  : La Quinta (à coté de l'Université) 289 000 COP (74 euros pour 4 nuits), chambre et toilette privée, wifi et petit déjeuner.
Pour partir de Bogota en bus, le terminal del Norte à plus de 20 km au nord est souvent proposé par les guides.
Privilégier le Terminal Solutre (près de l'aéroport) est LE grand terminal à choisir.
Pour aller à Villa de Leyva porte 3 du Terminal Solutre, prix 28 000 COP. Le taxi depuis la place Bolivar pour le Terminal Solutre est à 25 000 COP. De très nombreuses compagnies avec de très nombreuses rotations.
LES COMPTEURS DES TAXIS : Demander à le mettre en marche, après une petite prise en charge, le compteur affichera le montant ex : il affiche 100, ce n'est pas 100 000 COP (comme on pourrait le penser) mais 10 000 COP (enlever un "zéro").
 
Histoire

Bogota (en espagnol : Bogotá, Bogotá Distrito Capital, Bogotá D.C.), anciennement Santa Fe de Bogotá Distrito Capital, est la capitale de la Colombie et également celle du département de Cundinamarca. Elle a été fondée le par le conquistador espagnol Gonzalo Jiménez de Quesada (1509 - 1579). Suivant l’organisation d’un district capital unitaire et décentralisé, Bogota jouit d'une autonomie lui permettant la gestion de ses intérêts dans les limites imposées par la Constitution et la loi. Composée de 20 districts, elle est la métropole incontestée du pays aux points de vue administratif, économique et politique.

Bogota se trouve au centre de la Colombie, dans une zone naturelle appelée savane de Bogota (espagnol : Sabana de Bogotá) située dans la partie sud de l’Altiplano cundiboyacense, ensemble de hauts plateaux de la cordillère Orientale, une ramification de la cordillère des Andes. Pour ce qui est de la superficie, Bogota est la plus grande ville de la Colombie, et son altitude de 2 640 mètres fait d'elle la troisième plus haute capitale du monde après La Paz (Bolivie) et Quito (Équateur).

En 2013, la population de Bogota et de son agglomération, qui inclut des municipalités telles que Chía, Cota, Soacha, Cajicá et La Calera, s'élève à 8 744 000 habitants. Elle s'étend sur 33 km du nord au sud, et sur 16 km d'est en ouest

En tant que capitale du pays, Bogota est le siège des organes politiques les plus importants :

Sur le plan économique, elle se distingue en tant que centre économique et industriel de grande importance

Bogota, ville la plus grande et la plus peuplée de Colombie, est aussi la plaque tournante industrielle, économique, culturelle et touristique du pays. Pour toutes ces raisons, elle occupe également une place prépondérante en Amérique latine

La présence de nombreux musées, théâtres et bibliothèques participe à offrir à la ville une situation d'un grand intérêt sur le plan culturel. Certains de ces lieux culturels figurent parmi les plus importants de Colombie. De plus, des festivals de renommée nationale et internationale y sont organisés, attirant un public venu du monde entier.

Sur le plan académique, Bogota se distingue grâce aux universités qu'elle abrite, dont quelques-unes sont les plus réputées du pays. L’UNESCO lui a décerné le titre de Capitale mondiale du livre de l’année 2007. 

La ville est surnommée « l'Athènes sud-américaine ».

Bogota, capitale de la Colombie, est classée 54e à l'indice Global Cities de 2010. Elle est considérée comme une ville globale (ou ville mondiale) de type Bêta+ par le GaWC.

Vol Bordeaux - Madrid - Bogota (11 heures de vol) - Arrivée à Bogota vers 21h30.
La place Bolívar (espagnol : plaza de Bolívar) est la place principale (plaza mayor) de Bogota, et possède en son centre une statue de Simón Bolívar. Située dans le centre historique, La Candelaria, elle accueille la Cathédrale Primada, la chapelle du saint sacrement et l'archevêché à l'est, l'hôtel de ville (Palais Liévano) à l'ouest construite par l'architecte français Gaston Lelarge, le palais de justice au nord et le Capitole national au sud.
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Simon Bolivar : Simón José Antonio de la Santísima Trinidad Bolívar y Palacios, plus connu sous le nom de Simón Bolívar et surnommé El Libertador, né le à Caracas au Venezuela, et mort le à Santa Marta en Colombie, fut un général et homme d'État vénézuélien. Il est une figure emblématique, avec l'Argentin José de San Martín et le Chilien Bernardo O'Higgins, de l'émancipation des colonies espagnoles en Amérique du Sud dès 1813. Il participa de manière décisive à l'indépendance des territoires aujourd'hui de Bolivie, Colombie, Équateur, Panama, Pérou et du Venezuela. Bolívar participa également à la création de la Grande Colombie, dont il souhaitait qu'elle devienne partie d'une grande confédération politique et militaire regroupant l'ensemble de l'Amérique latine, et dont il fut le premier président.

Place Bolivar vue depuis le Cerro Monserrate
Place Bolivar, les pigeons sont ici une véritable attraction
    Cathédrale Primada de Bogota (sur la place Bolivar)
La Cathédrale Primada (en espagnol : Catedral Primada de Colombia ou Catedral Basílica Metropolitana de la Inmaculada Concepción) est un édifice religieux situé Plaza de Bolívar à Bogota, capitale de la Colombie. La cathédrale, de style néoclassique, a été construite entre 18071823 par le moine capucin et architecte espagnol Domingo de Petrés (es) sur le lieu même où furent érigées et démolies successivement trois anciennes cathédrales de la ville. En considération de sa valeur historique, culturelle et architecturale, elle est classée Monument national Ministère de l'éducation nationale le
La Candelaria est le 17ieme district de Bogota. Sa population est proche des 25 000 hts pour une surface de 1,8 km². Il s'agit d'un quartier historique avec de vieilles maisons de style colonial espagnol et baroque. Les maisons sont particulièrement colorées comme dans la plupart des villes en Colombie. Ce qui rend le quartier fort sympatique.
Visite de la Candelaria
Le street art y est partout présent
Ruelle pavée entre la place Chorro de Quevedo et le collège Integrada La Candelaria, ruelle typique et très animée
C’est là que tout a commencé : on pense que Bogotá a été fondée le 6 août 1538 sur la petite Place du Chorro de Quevedo. On y accède par une ancienne ruelle étroite et pavée appellée Calle del Embudo. Elle est située dans le quartier de la Candelaria, où se trouve une chapelle doctrinaire. La petite place sert de scène aux artistes ambulants, et c’est là que se réunissent les étudiants universitaires.

Comme partout, le street-art 

Eglise de la place Chorro de Quevedo, le centre historique
Ruelle entre la Place Chorro de Quevedo et le collège Integrada La Candelaria Entrée du Musée de Bogota (gratuit)
Restaurant colombien familial et typique : La Puerta Real sur la place Chorro de Quevedo
Rue pietonne, carrera 7 qui part de la Place Bolivar au Parque de la Indépendencia : 2,3 km
Toute une activité de camelots... ici les parties d'échecs drainent du monde
La rue pietonne est en permanence animée  
    
Eglise Las Nieves
L'église de Las Nieves est un bâtiment religieux de Bogota (Colombie), de culte catholique et placé sous le vocable de Notre-Dame-des-Neiges (Nuestra Señora de Las Nieves). Elle se situe au croisement de la carrera Séptima et de la vingtième rue, dans le district de Santa Fe, au cœur de Bogotá. Bien qu'ayant subi de nombreuses reconstructions et transformations, elle demeure l'une des plus anciennes églises de la ville de Bogotá
Le plaisir de voir et d'admirer le street art.
C'est une culture socialisante très développée dans toute la Colombie et c'est un vrai plaisir des yeux


Le Transmilénio dispose de 12 lignes, qui desservent au total 147 arrêts, sur une longueur de 113 km :
  • Caracas de Calle 76 à Tercer Milenio : 14 arrêts
  • Autonorte de Terminal à Héroes : 17 arrêts
  • Suba de Portal de Suba à San Martín : 14 arrêts
  • Calle 80 de Portal de la 80 à Polo : 13 arrêts
  • NQS Central de La Castellana à Tygua-San José : 13 arrêts
  • Américas de Portal de Las Américas à Av. Jiménez : 18 arrêts
  •  NQS Sur de Comuneros à San Mateo : 17 arrêts
  • Caracas Sur de Hospital à Portal de Usme et Portal del Tunal : 9 arrêts (ligne principale) + 7 arrêts
  • Eje Ambiental de Museo del Oro à Universidades : 3 arrêts
  • Calle 26 de Portal Eldorado à Centro Memoria: 13 arrêts
  • Carrera 10ª de Portal 20 de Julio à San Diego: 10 arrêts
  • Carrera 7ª Museo Nacional: 1 arrêt

Camelot sur la rue pietonne, vendant des coiffes indigènes
Ici aussi, les salariés manifestent pour une meilleure organisation sociale.... mais les militaires accourent ...
Hostal Yepeto dans la Candelaria.
Bonne ambiance entre les routards et les colombiens, ces derniers ayant un emploi mais ayant des difficultés à se loger (à cause des prix) se logent dans les hostals (auberges de jeunesse).
C'est une excellente occasion de partager et de comprendre la Colombie
Ici la cuisine est un lieu de partages et d'échanges
Dans la Candelaria, quartier historique, les hostals ne manquent pas
Musée de l'Or de Bogota (gratuit pour les + de 62 ans) Audioguide en français 8000 COP (2,5 euros), caution en liquide de 20.000 COP
Aujourd’hui situé face au Parque de Santander, en plein Bogotá, le musée de l’Or a été créé en 1939 suite à l’acquisition par la Banque de la République de Colombie d’une pièce extraordinaire : le Poporo Quimbaya, un inestimable vase en or datant de l’an 300 av. J.-C., qui servait vraisemblablement pour les divers rites religieux des peuples Quimbayas (on y broyait de la chaux mélangée à des feuilles de coca), qui vivaient dans la vallée du fleuve Cauca
Depuis, les collections se sont bien agrandies : le musée possède quelque trente-quatre milles pièces d’or et de tumbaga (alliage d’or et de cuivre), et près de trente mille autres en céramique, en pierres précieuses, en coquillage, en os, correspondant aux différentes cultures indigènes de Colombie : Calima, Muisca, Nariño, Quimbaya, Zenú, Tairona, San Agustín, Tierradentro, Tolima…
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Le Cerro Monserrate :

Le cerro de Monserrate (français : colline de Monserrate), situé dans la cordillère Orientale (Andes), est l'un des cerros orientales de Bogota, la capitale de la Colombie, recevant le plus grand nombre de visiteurs. 
Les cerros de Monserrate et de Guadalupe bordent, à l'est, la savane de Bogota et semblent veiller sur la ville. Jusqu'au milieu du XVIIe siècle, la colline de Monserrate était appelée « cerro de las Nieves »français : « colline des Neiges »), Las Nieves étant un barrio (français : quartier) de Sante Fe, le 3e district de Bogota D.C. Ce quartier se trouve dans la zone est, près des cerros orientales de la capitale

              Photo de mon GPS: Altitude 3209 m
1500 marches pour accéder au Cerro Monserrate.
Un téléphérique et un féniculaire permettent tout de même d'accéder au sommet à 3209 m, Bogota est à 2600 m.
Prendre de l'eau, un chapeau et SURTOUT partir très tôt avant la chaleur.
On lit sur certains guides qu'il faut éviter d'y monter par les marches car il y a des risques d'agression ! les militaires sont ominiprésents sur le sentier. Eviter d'y aller la nuit...
Par le téléphérique c'est 17000 COP (4,8 euros) A/R pour les + de 60 ans (50%).
En haut, des restaurants et des boutiques de souvenirs... et une église.   
        
Depuis Cerro Monserrate, on peut voir Cerro de Guadalupe (le "Corcovado" de Bogota), et Notre Dame de Guadalupe, accessible par un sentier.

Le cerro de Guadalupe (français : colline de Guadalupe), situé dans la cordillère Orientale (Andes), est l'un des plus remarquables cerros orientales environnant Bogota, la capitale de la Colombie. Tout comme le cerro de Monserrate, il semble protéger la ville. Ces deux cerros bordent, à l'est, la savane de Bogota.

La colline de Guadalupe est située entre Bogota et le páramo de Cruz Verde
VILLA DES LEYVA
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
Villa de Leyva est situé au nord de Bogota à 196 km et il faut près de 4h en bus direct. Compagnie Libertadores avec des bus confortables, sièges inclinables, climatisés et WC. Les bagages en soute sont étiquetés. 
Le Bus se prend à Bogota Terminal Solutre pour un montant de 28 000 COP (8 euros).
L'arrivée de fait au seul Terminal de Transporte Publico de Villa de Leyva.
Villa de Leyva est un village très touristique qui a su garder son jus et son histoire. Les hébergements sont très nombreux et rester dormir dehors est quasiment impossible.
Toute l'activité tourne autour de la Plaza Mayor qui "serait" la plus grande de Colombie.
L'hostal Villa Chie est sympatique à 500 m du Terminal de bus et à l'angle de la Plaza Mayor avec un personnel sympathique, trés confortable pour 350 000 COP (100 euros pour 3 nuits). La ville est très touristique et les prix des hébergements un peu plus cher.
Il y a des DAB pour retirer de l'argent
L'office du tourisme est dans un angle de la Plaza Mayor
Une laverie, carrera 11 pour un forfait de 14 000 COP (7 à 10kg, séchage compris)
Pour quitter Villa de Leyva, prendre le mini bus à partir de 9h, toutes les 50 mn pour Tunja 8000 COP (environ 20 km) puis prendre un autre bus pour Bucaramanga 65 000 COP, durée 8h. 
Histoire
Fière d’avoir la plus grande place de Colombie, Villa de Leyva est rayonnante. La « ville blanche » baigne dans une ambiance coloniale où il fait bon se poser et regarder passer le temps. Elle entourée par le désert de la Candelaria d’un côté (où se trouve le couvent du même nom et lieu de trouvailles archéologiques et paléontologiques) et par la lagune sacrée d’Iguaque (déclarée sanctuaire de la faune et de la flore) de l’autre
Sur la route en arrivant à Villa de Leyva. L'environnement de cactus laisse présager de la température... malgré une altitude de 2149 m. Nous sommes dans les contreforts de la Sierra Nevada avec le pic Christobal à 5775 m. 

Terminal de bus à Villa de Leyva

Un chargement de près de 30 kg pour les treks que je prévois de faire dans les Sierra Nevada et Nevados
Le village ainsi que la Plaza Mayor avec ses pavés datant des conquistadors
La Plaza Mayor "serait" la plus vaste de Colombie 

Eglise Nuestra Senora del Rosario sur la Plaza Mayor

Déplacement en tuktuk
Une curiosité du coin : La Casa Terracota. Entrée payante 15 000 COP. A mon avis, pas grand intérêt
Pour y aller c'est à 2,2 km à l'ouest de la plaza Mayor après le terminal de bus 
L’architecte Octavio Mendoza a littéralement cuit la maison qu’il habite. Il appelle sa maison de 500 mètres carrés « le plus grand morceau de poterie au monde ». Casa Terracotta, ou Casa Barro en espagnol, a été construit exclusivement à la main avec de l’argile cuit au soleil. Situé à Villa de Leyva, un village de montagne colonial en Colombie, cette maison en terre cuite est également connue par la population locale comme la « Maison Pierrafeu ».
Le trek prévu à plus de 3500 m trop dur et le terrain instable, donc trek aux cascades de la Perrequina, à 20 km de Villa de Leyva
Pour y aller, pas facile, car le seul bus pour Gachantiva ne passe pas à l’entrée de la cascade. Il reste 5 km à faire à pied…
Donc la seule option, le taxi à prendre à la gare routière, prix 30 000 cop (8,5 euros). Il peut venir vous reprendre
Trek très agréable dans la nature.
Entrée 14000 COP (4 euros),  3000 COP (0,90 euro) assurance obligatoire et 3000 COP (0,90 euro) de guide.
Une guide botaniste explique les plantes et fleurs. ..
Possibilité de restauration sur place, truite avec riz, avocat. … et jus de mangue et café pour 20 000 COP (5,7 euros) excellent
           
Autour de Villa de Leyva, plusieurs petits treks à la journée sont faisables.
L'un d'entre eux, permet de monter à la statue du Christ. Le départ se fait juste derrière le stade. La montée n'est pas facile, il faut être bien chaussé et avoir des bâtons pour descendre, bien que les enfants du coin montent et descendent en courant ! !

Vue sur Villa de Leyva







    
SANTA MARTA via BUCARAMANGA (par avion)
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
Santa Marta est situé sur la côte des Caraïbes au nord est de Cartagène des Indes (Cartagena)
C'est le point de départ pour visiter :
- Le Parc National de Tayrona
- Faire des treks à Minca
- Visiter la Cité perdue (non faite)
- Passer une journée au village de pêcheurs de Taganga     
Taxi de l'aéroport au centre ville à 20 km, 30 000 COP (forfait)
Histoire 

Les Espagnols, après avoir fondé, en 1510, leur première colonie sur le continent américain, Santa María la Antigua del Darién, voulurent consolider leur présence dans les zones côtières. Santa Marta fut fondée le , le jour de la fête de sainte Marthe d'où son nom, par Rodrigo Galván de las Bastidas. Ce dernier, qui avait affrété trois navires pour se rendre dans la baie de Santa Marta, découverte antérieurement, fit dès son arrivée mettre en œuvre la construction du fort, base de la ville de Santa Marta.

Sur le territoire de l'actuel département de Magdalena, les conquistadors découvrirent les Tayronas qui vivaient dans la Región Caribe et avaient une organisation sociopolitique complexe. Guerriers, les Tayronas n'acceptèrent pas la domination espagnole et refusèrent d'abandonner leurs coutumes, leur langue et leurs croyances. Ce peuple fut décimé, mais quelques survivants se retirèrent sur les hauteurs de la Sierra Nevada de Santa Marta.

À partir de 1535, année de la création, pendant la domination espagnole, de la province de Santa Marta - entité de la vice-royauté de Nouvelle-Grenade durant les périodes allant de 1717 à 1723, de 1739 à 1810 et de 1816 à 1819 - Santa Marta en fut la capitale jusqu'à ce que la province de Santa Marta soit dissoute, en 1857.

La meilleure option est de prendre l'avion (AVIANCA) 380 000 COP (106 euros) l'aller, 1 heure de vol.
L'arrivée par avion à Santa Marta est impressionnante, car la piste d'atterrissage borde la côte des Caraïbes.
L'activité touristique se situe bien entendu en bord de mer. Le soir, les restaurants et bars accueillent touristes et locaux qui n'hésitent pas à profiter de la chaleur ambiante et de la mer.    
Marché de Santa Marta.
Les Terminaux de bus (pour Tayrona et Minca) se trouvent autour du marché
Santa Marta ne présente pas d'atout particulier sur le plan touristique. Mais c'est le point de départ pour aller faire des treks dans le secteur. 
Taganga est un village de pêcheurs. Entourée de montagnes, sa petite baie abrite quelques barques de pécheurs. Et quelques centres de plongée. Ce petit port de pêche est devenu une destination touristique privilégiée en Colombie, et l’endroit le plus prisé pour la plongée sur la côte Caraïbe de la Colombie. On y rencontre ainsi pas mal de « gringos » venues ici pour plonger ou des colombiens qui le week-end trustent les plages sous un soleil de plomb

Pélican

Poisson local : Amber, sorte de thon 15000 COP
De nombreux petits restaurants hébreux sur le bord de la plage
MINCA
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
Minca
est l’une des destinations natures les plus prisées de Colombie. Située en pleine Sierra Nevada à quelques kilomètres seulement de Santa Marta, Minca est le lieu de départ pour ceux qui aiment les randonnées, les grands espaces verts, les couchés de soleil.
De très nombreuses possibilités d'hébergements dans cette petite bourgade, point de départ pour les treks vers la Sierra
Mini bus depuis Santa Marta 4000 COP pour 1h de trajet (20 km) 
Histoire 
La sierra Nevada de Santa Marta est un massif montagneux isolé de la cordillère des Andes situé en Colombie. D'une altitude maximale de 5 775 m à seulement 42 km de la mer des Caraïbes, il s'agit d’un des plus hauts massifs côtiers du monde. La sierra Nevada couvre près de 17 000 km2 et abrite les sources de 36 rivières. Elle comprend les départements de Magdalena, Cesar et La Guajira.
Gare routière de Minca.
De très nombreux bus relient Santa Marta (près du marché central) à Minca.
Depuis Minca, des sentiers voire des pistes jeepables, desservent les petits villages et les hostals du secteur.
1 heure de marche depuis Minca pour rejoindre Pozo del Azul. Hostal auprès d'une petite rivière et dans la jungle, un véritable paradis... très peu de monde et surtout le calme. Le personnel très sympa. A 30 mn de marche de la cascade Azul.
La Cascade Azul, lieu de prédilection des colombiens du coin, qui viennent y passer la journée, à la fraicheur de son eau.

Le café sauvage

Le séchage du café
La Caféiculture en Colombie  

Considérée comme une activité économique importante en Colombie. Différentes versions existent sur les origines du café en Colombie, la plus probable étant celle du jésuite espagnol José Gumilla parue dans son livre El Orinoco Ilustrado. La première grande étape du café colombien, comprise entre 1850 et 1910, permet à la caféiculture de s'étendre à travers le pays, notamment avec la colonisation antioquienne initiée à partir de 1890. C'est d'ailleurs grâce à cette dernière que le café, dont la culture est alors entreprise par des petits paysans indépendants, devient réellement un important produit d'exportation. Par la suite, et ce jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, les cultures se concentrent sur les départements d'Antioquia, de Tolima et du Caldas. Dans cette région qui sera appelée l'Eje cafetero, le pourcentage de café produit au niveau national atteint ainsi 47 % au début des années 1930. Durant cette même période, la Colombie devient le deuxième exportateur mondial de café derrière le Brésil. Après La Violencia qui secoue le pays de 1948 à 1960, la Colombie est confrontée à plusieurs problèmes tels que le retard technologique, le vieillissement de ses plantations, la faible productivité et les grandes étendues de ses cultures. Il est alors décidé d'introduire des améliorations techniques, la principale innovation étant l'adoption du café caturra pour ses caractéristiques de croissance et sa meilleure productivité. Après 1975, le boom du café, appelé « bonanza cafetera », permet aux producteurs d'obtenir des revenus importants et de pouvoir investir beaucoup dans leurs plantations et leurs logements. Après les années 1980 durant lesquelles l'économie contrôlée du café reste très dynamique, la Colombie est depuis confrontée à plusieurs crises, notamment en raison d'une politique de libre-échange (où le prix du café est dorénavant sujet à spéculation) et à des maladies qui affectent les plantations telles que la rouille du caféier. Elle perd ainsi en 1999 sa deuxième place en tant que pays producteur de café, au profit du Viêt Nam.

Les principaux départements producteurs de café sont l'Antioquia, le Caldas, le Cauca, le Cundinamarca, le Huila, le Nariño, le Norte de Santander, le Quindío, le Risaralda, le Tolima et le Valle del Cauca. Le café est très ancré dans la culture colombienne, que ce soit par le biais du personnage Juan Valdez et de sa chaîne de cafés-boutiques, ou encore du triangle du café dont une partie de la région a été classée en 2011 au Patrimoine mondial par l'UNESCO sous la dénomination de Paysage culturel du café de la Colombie. Café de Colombia, un label attribué au café colombien, acquiert le statut d'appellation d'origine en Colombie en 2005 devenant, par ailleurs, la première indication géographique protégée (IGP) non européenne enregistrée dans l'Union européenne en 2007, ainsi que la première IGP étrangère en Suisse en 2013.

Plusieurs institutions sont liées à la caféiculture en Colombie, la plus importante d'entre elles étant la Fédération nationale des caféiculteurs de Colombie (FNC ou Fedecafé) créée le 27 juin 1927 et dont l'objectif principal est de défendre l'industrie caféière colombienne. Les producteurs qui en sont membres bénéficient alors de services de développement agricole tels qu'une assistance technique pour la culture du café et une diversification des cultures originaires des zones caféières. On peut également citer le Centro Nacional de Investigaciones de Café créé en 1938 et dépendant de la Fedecafé. Cet organisme, qui a pour objectif principal d'engendrer des connaissances et de nouvelles technologies par le biais de recherches scientifiques et d'expérimentations, a notamment développé de nouvelles variétés de café plus résistantes aux maladies dont la rouille du caféier.

En décembre 2014, la Colombie est classée au troisième rang des pays producteurs de café, derrière le Brésil et le Viêt Nam. Produisant exclusivement la variété arabica, elle en est le deuxième producteur mondial derrière le Brésil avec 12,5 millions de sacs, soit 750 millions de kg.


La cascade del Azul quand les colombiens ne sont pas encore arrivés,
il est 6h du matin..
Départ pour 1 journée de trek dans la montagne et la jungle pour rejoindre Mundo de Nuevo.
Malgré le GPS, la trace n'était pas toujours facile, voire totalement absente.
Heureusement, les enfants des villages montrent le chemin.
Passage dans de petits hameaux.
Les propriètaires demandent un droit de passage 2000 COP.


Vue au loin de Santa Marta et la mer des caraïbes depuis La Finca de Candelaria Coffee and chocolate  

Veu sur Santa Marta

Pour ne pas se perdre ! !
Village indigène sur le trek entre Pozo del Azul et Mundo Nuevo
Les peuples indigènes en Colombie  
Environ 1,4 million de personnes indigènes vivent en Colombie, ce qui représente à peu près 3,5 % de la population du pays (recensement 2005)

Sentier dans la jungle et la montagne entre Pozo del Azul et Mundo Nuevo
Il n'y a pas de balisage et le GPS ne donne pas la trace du sentier.
Heureusement les villageois donnent la direction à prendre
CARTAGENA - CARTAGENE DES INDES
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
Cartagène des Indes, la vieille ville est un incontournable pour tout visiteur.
Les principaux points à visiter :
- Le centre historique
- Le Castillo San Filipe de Barajas
- Les fortifications et les remparts
La meilleure option est d'arriver par avion
Le quartier des routards, Getsemani, est très animé et les hostals très bon marché. De nombreux restaurants et vendeurs de fruits et légumes.
Le quartier des routards est à 500-600 m du centre historique
Prendre le temps de la visite du centre historique, comptez une bonne 1/2 journée. les restaurants sont assez chers, les touristes font monter les prix ! !
El Baluarte (bar sur les remparts) très bien pour admirer la mer en écoutant de la musique (cher)
Le restaurant Charleston Santa Teresa, près des remparts sur la place Sant Teresa permet de diner en écoutant de la musique à des prix abordables
Pour se rendre à Isla Grande :
P
rendre le bateau et le billet (le jour du départ uniquement), à la Muelle de la Bodegita, porte n°1. Arrivez avant l'ouverture (8h30), car il y a foule. Les rabatteurs des différentes compagnies proposent leurs services de 30000 à 60000 COP voire plus! !  faire le bon choix. Ensuite, il faudra ajouter les frais portuaires de 18500 COP.
Prix payé : 50000 COP pour 1h de traversée en bateau rapide.
Histoire 

Carthagène des Indes (en espagnol : Cartagena de Indias) est une ville de Colombie et la capitale du département de Bolívar. Ville portuaire, elle est située sur la côte septentrionale du pays, au bord de la mer des Caraïbes (ou mer des Antilles), à environ 120 km de Barranquilla. Sa population s'élève à 1 075 000 habitants.

La ville a été fondée le par le conquistador Pedro de Heredia

Pendant près de trois siècles, elle fut un bastion du Royaume d'Espagne en Amérique du Sud et eut un rôle clé dans l'administration et l'expansion de l'empire espagnol, la présence de hautes personnalités espagnoles fortunées, proches de la royauté et de la vice-royauté de Nouvelle-Grenade, en faisant un lieu d'activités politiques et économiques. Carthagène des Indes fut aussi un important centre de traite des esclaves et de transit de l'or issu des pillages des empires aztèque et inca, or destiné à l'Espagne.

Les activités économiques de Carthagène des Indes comprennent l'industrie maritime, l'industrie pétrochimique et le tourisme.

Carthagène des Indes possède d'importantes fortifications et l'un des systèmes les plus complets de fortifications militaires d'Amérique du Sud. Le port de Carthagène fut un lien essentiel sur la route des Indes occidentales. Il tient une place prépondérante dans l'histoire de l'exploration du monde ainsi que parmi les grands itinéraires maritimes commerciaux.

La ville de Carthagène des Indes et sa forteresse sont classées au patrimoine de l'humanité de l'UNESCO

Entrée de la vieille ville par la Torre del Reloj

Statue de Miguel Cervantes sur la Plaza donnant sur le port à l'entrée de la vieille ville

Miguel de Cervantes francisé en Miguel de Cervantès (de son nom complet Miguel de Cervantes Saavedra, né le à Alcalá de Henares et enterré le à Madrid, est un romancier, poète et dramaturge espagnol. Il est célèbre pour son roman L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, publié en 1605 et reconnu comme le premier roman moderne.

Cervantes mène d'abord une vie aventureuse de soldat et participe à la bataille de Lépante en 1571, où il perd l'usage de la main gauche. Cette main paralysée lui vaut le surnom de « Manchot de Lépante ». Le , à son retour vers l'Espagne, il est capturé par les Barbaresques avec son frère, Rodrigo, et, malgré quatre tentatives d'évasion, il reste captif à Alger. En 1580, il est racheté en même temps que d'autres prisonniers espagnols et regagne son pays.

Marié et séparé de son épouse et occupant diverses fonctions, il se lance alors dans l'écriture par le roman pastoral La Galatea en 1585. En 1605, il publie la première partie de ce qui reste comme son chef-d'œuvre : L'ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche dont la deuxième partie ne paraît qu'en 1615. Sa parodie grandiose des romans de chevalerie et la création des personnages mythiques de Don Quichotte, Sancho Panza et Dulcinée, ont fait de Cervantes la plus grande figure de la littérature espagnole et l'un des romanciers les plus éminents du monde. Son roman Don Quichotte a été traduit dans plus de 140 langues et dialectes et fait partie des livres les plus traduits au monde

Ses premières œuvres théâtrales, peu appréciées de son vivant, ont pourtant donné lieu à de nombreuses imitations. En particulier, la tragédie en vers Le Siège de Numance, écrite de 1581 à 1583, a connu entre 1600 et 1813 cinq imitations sous des titres divers et a inspiré à Lope de Vega La Sainte Ligue
Indigène sur la place Simon Bolivar
Plaza del Coches avec la statue de Pedro de Heredia (non photographiée), fondateur de Cartagena
Pedro de Heredia (Madrid, fin du XVe siècle - Zahara de los Atunes, Cadiz, 27 janvier 1554) est un conquistador espagnol qui fonda Carthagène des Indes (Cartagena de Indias en espagnol) en 1533.

Plaza de la Aduana

Alcaldia de Cartagena (anciennes douanes)

Cathédrale de Cartagène des Indes
Sa construction a commencé en 1575, mais en 1586, lorsqu'il restait seulement la tour à édifier, le pirate Francis Drake l'a détruite partiellement. La reprise de la construction fut effectuée entre 1598 et 1612 avec l'ajout de plusieurs choses telles que la coupole de style florentin tout en haut et l'addition de marbre sur la façade principale. De l'intérieur, nous pouvons admirer l'architecture des parois en marbre et les constructions en bois en relief. Située tout près du parc de Bolivar et de la place de la Proclamation.

Rue très animée du quartier des routards, Getsemani,

Torréfacteur ambulant
Porte cloutée et heutoir : donnant la richesse du propriétaire

Port de Cartagena et bateau musée

Fort San Felipe de Barajas
Le château de San Felipe de Barajas est un fort situé dans la ville colombienne de Carthagène des Indes ; c’est la plus grande forteresse construite par les Espagnols pendant leur période coloniale. Le premier fort date de 1536 — portant alors le nom de château de Saint-Lazare —, mais il est reconstruit en 1657 et renforcé au milieu du XVIIIe siècle

Cartagena : ville moderne

Coucher de soleil vu des remparts
ISLA GRANDE
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
Isla Grande fait partie de l'archipel del Rosario.
Pour prendre le bateau et l'achat du billet (le jour du départ uniquement), aller à la Muelle de la Bodegita, porte n°1. Arrivez avant l'ouverture (8h30), car il y a foule. Les rabatteurs des différentes agences proposent leurs services de 30000 à 60000 COP voire plus! !  faire le bon choix. Ensuite, il faudra ajouter les frais portuaires de 18500 COP.
Prix payé : 50000 COP pour 1h de traversée en bateau rapide.
Les bateaux s'arrêtent à Isla Grande et certains continuent vers Baru (lieu de prédilection des touristes en mal de plage de sable blanc et de monde...)
L'arrivée sur Isla Grande se fait par un très vieux ponton...
Dans l'ile, de très nombreux hébergements. L'ile se semble pas être prise d'assaut par les touristes qui préfèrent aller à Baru.
Un village se trouve sur la partie ouest de l'ile. Préférez loger sur la partie est de l'ile.
La playa libre n'est pas le meilleur endroit. Allez directement à la playa Cristal ou Gente de mar, plages privées des hôtels, mais accessibles à tous, avec transats.
Les pêcheurs proposent leurs pêches (principalement des langoustes, à griller et à déguster sur la plage pour 60000 COP, avec un verre de Pinacoloda à 30000 COP). Ici l'eau est merveilleusement chaude.
Possibilité de faire du snorkeling avec Guillermot (très renommé dans l'ile) et visite des mangroves
L'une des maisons de Pablo Escobar à l'extrême ouest de l'ile, pas facile à trouver sans GPS.  
ATTENTION : Sur l'ile, pas de distributeur pour l'argent. Quelques échoppes dans le village, mais les fruits et légumes sont très chers. Quant à l'eau, l'idéal est d'acheter des bidons de 5 litres (autrement 6000 COP le litre! ! ), la bière est à 5000 COP
Prendre des comprimés de micropur est aussi un bon moyen d'économiser l'eau, car ici on en consomme beaucoup
Pour l'électricité, des panneaux solaires. Pas de WIFI et bien entendu, pas de voiture... le vrai calme.
Quant aux animaux, on entend les oiseaux mais sans les voir. Par contre des aras, des perruches vertes, des pélicans et des iguanes peuplent l'ile.      
Histoire 
Les Islas del Rosario (aussi appelées Corales del Rosario) se composent de 28 îles, mais comprend également le Parque Nacional Natural Marino Corales del Rosario y San Bernardo. C’est une zone protégée appartenant au département de Bolivar pour les principales zones humides, mangroves et récifs coralliens de la côte caraïbe colombienne.

Voici quelques unes des îles :

  • Isla Coralina
  • Isla Tesoro
  • Isla Majayura
  • Isla San Martín
  • Isla Marina
  • Isla Grande
  • Isla Roberto
  • Isla Rosario
  • Isla Múcura

L'Eco Campo Verde, est un hébergement respecteux de l'environnement. Pour l'eau ; un seau d'eau par personne pour la douche. Quant aux WC, un grand bac avec de l'eau non potable et une écuelle... 
Les hébergements sont spartiates mais le cadre est paradisiaque et la restauration excellente, quant au personnel, souriant et avenant.
Pour le paiement, en liquide, sinon 5% de plus par paiement en carte de crédit.
Les activités ; plage, farniente, snorkeling et on recommence... 
Les restaurants sur les plages assurent les repas (ex : 50000 COP pour cassolette de fruit de mer au lait de coco et riz)

Sortie snorkeling avec Guillermo : debout 6h00, petit déjeuner et départ 8h (40000 COP) pour aller admirer la barrière de corail et faire de la plongée en tuba. 

Visite de l'ile (3-4 km sur 1 km), on a vite fait le tour, en passage par le petit village d'autochtones
La maison de Pablo Escobar difficile à trouver sans GPS, ainsi que les différents camps de ses sbires sont squattés par les habitants de l'ile.


Sortie du port de Cartagena

Le ponton d'arrivée sur l'ile

Eco Campo Verde
L'Eco Campo Verde, est un hébergement respecteux de l'environnement. Pour l'eau ; un seau d'eau par personne pour la douche. Quant aux WC, un grand bac avec de l'eau non potable et une écuelle... 
Les hébergements sont spartiates mais le cadre est paradisiaque et la restauration excellente, quant au personnel, souriant et avenant.

La cuisine d'Eco Campo Verde

La plage privée de Gente de Mar à l'est de l'ile

La playa Cristal (privée) à l'est de l'ile 

Perruche

Maison traditionnelle du village
Pélicans 
Ici la langouste grillée et dégustée sur la plage fait partie du plaisir incontournable ! !

Iguane peuplant les cîmes des arbres

La Playa Cristal

Surtout sans oublier un très frais pinacolada
L'une des maisons de Pablo Escobar

Pablo Escobar, né le à Rionegro, Antioquia, Colombie, et mort le à Medellín, Colombie, est un célèbre trafiquant colombien de cocaïne. À la tête du cartel de Medellín, il a été l'un des principaux barons de la drogue dans les années 1980. Son cartel, au sommet de son activité, fournit environ 80 % de la cocaïne consommée aux États-Unis, pour un chiffre d'affaires annuel de 21,9 milliards de dollars. Souvent appelé « le roi de la cocaïne », il est le criminel le plus riche de l'Histoire, avec au début des années 1990 une fortune nette connue de 30 milliards de dollars (environ à 54 milliards de dollars)


Escobar est né à Rionegro, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Medellín, et grandit dans la banlieue de cette dernière. Après avoir brièvement étudié à l'Universidad Autónoma Latinoamericana (es) de Medellín, une université privée créée en 1966 sur une dissidence de l'université de Medellín, il la quitte sans obtenir de diplôme et choisit de se lancer dans une carrière criminelle. Il débute dans la vente de cigarettes de contrebande, en vendant de faux tickets de loterie et participe à un réseau de vol de voitures. En 1970, il commence à travailler pour différents contrebandiers, souvent en kidnappant contre rançon, avant de se lancer dans le trafic de cocaïne. Il est le premier, en 1975, à établir des connexions de routes de contrebande en direction des États-Unis. Sa pénétration sur le marché américain de la drogue se fait de manière exponentielle, en raison de la demande croissante de cocaïne. Dans les années 1980, il exporte mensuellement 70 à 80 tonnes de cocaïne de Colombie vers les États-Unis. Son réseau, connu sous le nom de cartel de Medellín, se retrouve opposé à d'autres cartels locaux ou étrangers. Il en résulte un grand nombre d'assassinats de membres de réseaux concurrents mais également d'officiers de police, de juges et de politiciens locaux et nationaux.

En 1982, il est élu suppléant à la Chambre des représentants de Colombie pour le Parti libéral colombien. Il entreprend aussi la construction de nombreux hôpitaux, écoles et églises dans l'ouest de la Colombie, ce qui lui procure une image positive auprès de l'église catholique et des populations des villes qu'il fréquente. Cependant, l'importance de son activité de trafiquant fait qu'il est recherché par les gouvernements colombien et américain. Son influence grandissante plonge la Colombie dans un cycle de violence sans fin, à tel point que la Colombie devient un des hauts lieux mondiaux du meurtre. Activement recherché, il est tué le à Medellín par la police nationale colombienne, le lendemain de son 44e anniversaire

Retour à Cartagena par le canal coupant la presqu'ile de Baru avec des pannes moteur à plusieurs reprises
MEDELLIN
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
L'aéroport de Medellin est à 30km du centre. Les taxis blancs ou jaunes pour 80000 COP vous amènent à Medellin.
Préférez le bus pour 10500 COP qui vous amène jusqu'au parc San Pedro, de là, prendre un taxi pour 10500 COP ou le métro.
Le quartier Poblado est à prévilégier car bien placé et dans un quartier sympa, calme et à 700m du métro. En effet, pour les déplacements; le métro est la meilleure solution, en effet, l'achet d'une carte de métro et la recharge en fonction du nombre de trajets (ex : 8 trajets pour 21000 COP). Le trajet est valable 1 heure dans tous les métros, bus et téléphériques, donc simple et très peu couteux.
A visiter :
La Plaza Botero  intéressant
Le Jardin Botanique, superbe jardin calme aux nombreuses espèces de végétaux
Le street art dans la  Communa 13
Voir la ville de haut en métro-cable (téléphérique)
Le Grand Parc Norte à coté du Jardin Botanique (parc attraction pour enfants et payant).

De la calle 44, la carrera 52, très longue rue piétonne avec boutiques, vendeurs de fruits.... la rue mène à la Place Botero
Passer une nuit et une journée à Guatape.
Information pour aller à Guatape :
Prendre le métro jusqu'au terminal del Norte, station métro Caribe, porte 14 et 3. Bus pour 15000 COP, durée 1 h.
Histoire 

Medellín est la capitale d'Antioquia, un des départements de la Colombie. Avec une population de 3 312 165 habitants en 2005 (pour l'agglomération), elle se place au deuxième rang des villes les plus peuplées de Colombie, après Bogota. Les Medellinense, les habitants de Medellín, sont appelés communément les « Paisas ».
Medellín se trouve dans la vallée de l'Aburrá entre les cordillères Occidentale et Centrale des Andes colombiennes. Lorsque les Espagnols débarquèrent dans la région, au début des années 1500, le territoire était occupé par des indigènes de différentes ethnies.
Medellín est l'un des principaux centres culturels de Colombie et abrite de nombreux sites touristiques. Elle a également été le centre opérationnel du cartel homonyme, mené par le baron de la drogue Pablo Escobar, des années 1970 au début des années 1990. Durant cette période, Medellín est le théâtre de très nombreux crimes de sang.

Arrivée du Medellin en bus.
L'aéroport est à 30 km du centre de la ville
Tram, métro aérien, téléphérique (métro-cable) et taxi, sont les meilleurs moyens de se déplacer dans cette immense métropôle

L'une des artères de la ville 6 voies de circulation 

Pour prendre un taxi jaunes, le héler est suffisant 

Vendeuse de colliers de perles dans la carrera 52

Parc de las Luces
La Plaza de Cisneros ou Parque de las Luces est une place située à Medellín , en Colombie . Il tient son nom en hommage à l'ingénieur cubain Francisco Javier Cisneros, précurseur du chemin de fer d'Antioquia . Il est situé entre la bibliothèque EPM , les bâtiments Vásquez et Carré et la gare. En 2002, il a été rénové et présente depuis son aspect actuel.


Palais de la Culture Plaza Botéro

Centre commercial dans la carrera 52
Les communautés religieuses en Colombie
La religion en Colombie a historiquement été une question épineuse au sein des élites dirigeantes. Deux courants se sont souvent opposés sur cette question, menant à de nombreuses guerres civiles.
D'un côté, les bolivaristes (regroupés ensuite au sein du parti conservateur colombien) souhaitaient faire du catholicisme la religion officielle, accordant de larges pouvoirs à l'Église, notamment en ce qui concerne l'éducation.
De l'autre, les santandéristes (regoupés au sein du parti libéral colombien) étaient au contraire laïcsanticléricaux. Ainsi, au gré des changements constitutionnels initiés par le groupe au pouvoir, la Colombie a été tour à tour un pays catholique ou laïque.
Une partie  de la population se réclame des Témoins de Jéhovah, de l'Adventisme, du Mormonisme ou de l'Universalisme unitarien.

Ici, dans la communa 13, la communauté "La lumière du monde" fait partie aussi des autres innombrables communautés "religieuses"  
La Communa 13
C’était l’un des quartiers les plus pauvres et les plus dangereux de Medellin en Colombie, mais Comuna 13 est dorénavant l’un des plus grands succès de la ville. En se promenant dans cette zone colorée avec son art de rue funky, il est difficile de croire que c’était autrefois le quartier le plus violent de la deuxième ville de Colombie. Comuna 13 attire maintenant les touristes avec son escalator de 385 mètres, un projet de régénération géant qui a fourni un système de transport bien nécessaire pour les résidents de Comuna 13. Mais ce n’est pas qu’un nouveau système de transport qui transforme cette zone.
Pour aller à la Communa 13 :
Prendre le métro à San Antonio jusqu'au terminus San Javier.
A pied, il faut 30 minutes environ 2 km, c'est très bien indiqué.
Arrivé au pied de la Communa 13, un escalator gratuit vous permet d'accéder au sein de la Communa 13
Aucun problème d'insécurité
Comptez 2 à 3 heures pour flaner dans la Communa
Un conseil ; y aller tôt avant le rush des touristes.
En quittant la Communa 13, prenez le téléphérique à la station San Javier, il permet de "survoler" les autres quartiers de Medellin.
Le plus long téléphérique fait 10 km est mène à Arvi, immense parc dans les montagnes

L'escalator gratuit permet d'accèder à la Communa 13
Situé dans les collines de l’ouest donnant sur Medellin avec l’accès stratégique à une voie principale du trafic de drogue, le contrôle de Comuna 13 signifiait le contrôle des armes à feu, des drogues et de l’argent qui entraient et sortaient de la ville. Après une opération militaire gouvernementale sanglante dans la région en 2002, l’État a pu exercer une plus grande influence pour rendre le quartier plus sûr et l’intégrer dans la ville. Les escalators et l’art de rue sont deux des représentations les plus vives de la façon dont les choses ont changé dans ce quartier.
Auparavant, les résidents devaient accéder à leur maison après une marche épuisante sur la colline. Maintenant, il y a plusieurs escalators extérieurs. Achevés en 2012, ils ont été l’un des premiers du genre dans le monde, et constituent un symbole clé de l’infrastructure innovante et de l’urbanisme pour lequel Medellin est devenue mondialement célèbre dans la dernière décennie. Les escalators ont non seulement amélioré la sécurité, la mobilité et l’accessibilité (en particulier pour les personnes âgées ou handicapées) mais ont également apporté l’avantage involontaire du tourisme dans la région; le quartier étant devenu un incontournable du tourisme.

Ne pas hésiter à sortir de la zone touristique et de déambuler dans les ruelles aux abrupts escaliers qui mènent de maisons en maisons où les rencontres avec les habitants sont forts sympathiques. 
             

Artiste de rue, sculpteur de pierres
Une autre partie du street art. Les jeunes s'adonnent à ce sport-danse spectaculaire
Ne pas hésiter à visiter Medellin d'en haut en prenant le métro-cable ou téléphérique.

Le Metrocable est un système de télécabines installé par la communauté urbaine colombienne de Medellín, en complément au métro de Medellín, au tramway, aux bus, pour permettre d’accéder aux quartiers les moins développés de la commune. Tous ces moyens, ainsi que les bus classiques du SITVA (Sistema integrado de transporte del Valle del Aburrá) sont intégrés (Carte de transport et facturation uniques).
Medellín est une ville de la vallée de l’Aburra, environnée de hauteurs. On trouve dans ces hauteurs des quartiers pauvres — barrios, voire invasiones l’importance des dénivelées, l'étroitesse et la sinuosité des rues y rendent difficile la mise en place de transports collectifs terrestres, même si la desserte par des busetas (minibus) est également importante.

La banlieue pauvre de Medellin, vue du téléphérique
Le Pueblo Paiso, colline dominant la ville.

Guanabana ou Corosol

Ce gros fruit épineux, la Guanabana (ou Corosol), originaire du Pérou fait partie de la famille des Annonaceae. Son goût doux et acidulé est excellent en jus ou en glace. Riche en vitamines, il fait parti de ces aliments à consommer sans modération.

Utilisée depuis la nuit des temps dans les médecines indigènes des pays tropicaux, la guanabana a des vertus thérapeutiques en matière d’insomnies, de déficience cardiaque et de maladie parasitaire, d’arthrite

Ecrivain public

Agée, mais elle roule encore ! !

Vendeur de jus de canne à sucre

Immatriculation faite à la main... ici pas de chômage ! !
La Plaza Botero est remplie de sculptures de Fernando Botero

Fernando Botero, né le à Medellín, est un peintre et sculpteur colombien. Il est réputé pour ses personnages aux formes rondes et voluptueuses inspirés de l'art précolombien.

S'étant lui-même surnommé ironiquement « le plus colombien des artistes colombiens», il est l'un des rares peintres à connaître le succès de son vivant. Sa carrière commence réellement en 1958, lorsqu'il gagne le premier prix du Salon des artistes colombiens (espagnol : Salón de Artistas Colombianos). Sa Nature morte à la mandoline, datant de 1957, constitue la première manifestation de son œuvre inspirée de l'art précolombien et populaire
Le jardin Botanique de Medellin, un lieu bucolique dans un cadre de verdure en plein centre ville.
GUATAPE
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
C'est un incontournable à ne pas manquer à 2 heures de Medellin.
Pour y aller : Prendre le métro jusqu'au Terminal del Norte, station métro Caribe, porte 14 et 3
Bus 15000 COP pour 2 heures de trajet dans les montagnes
Guatape est à 2000 m et si les journées sont chaudes, les nuits sont fraîches...
Petit village aux maisons très colorées où il fait bon flâner.  
De très nombreux hébergements et restaurants à des prix très abordables.
Les touristes viennent ici pour gravir la Piedra del Penon de Guatape, un rocher monolithe de 220 m de haut, accessible par un escalier de 750 marches.
Pour aller depuis Guatape à la Piedra del Penon, prendre un tuktuk (il y en a des tas qui font la navette) pour 10000 COP
La montée se fait par un escalier de 750 marches et dont le prix de l'entrée est de 20000 COP.
Il vaut mieux y aller à l'ouverture, car la chaleur + le monde = la galère. Prendre de l'eau et porter un chapeau.
En haut, il peut faire frais on est à 2160 m.
Par ailleurs, le bus venant de Medellin s'arrête à la Piedra del penon avant de continuer vers Guatape.
Il est possible de reprendre le bus pour Medellin depuis la Piedra.

Histoire 
Le Peñón de Guatapé, aussi appelé Piedra del Peñol, est un monolithe de 220 mètres de haut situé à Guatapé, dans le département d'Antioquia, en Colombie.

Le rocher aurait été escaladé en juillet 1954 par un groupe d'amis, à l'instigation d'un prêtre local. Luis Villegas, Pedro Nel Ramírez et Ramón Díaz auraient gravi le monolithe en cinq jours, en utilisant des bâtons qu'ils fixaient contre la paroi rocheuse

Une nouvelle espèce de plante, appelée Pitcairnia heterophylla par un scientifique allemand, a été découverte au sommet du rocher.


En haut, à plus de 220 m, une vue à 360°

Luis Villegas

Le moyen de transport à Guatape : le tuktuk

Eglise Virgen del Carmen

La mairie de Guatape
Cette petite bourgade agréable aux maisons toutes peintes respire la quiétude malgré un tourisme très important.
SALENTO via Perreira
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
Il était prévu de passer quelques jours à Manizales. Je déconseille, la ville est trop importante, construite sur d'innombrables collines, donc difficile de circuler. Pour faire les treks vers la Sierra Nevados, cela semble difficile.
Bref, changement de plan, et après une nuit à Manizales, départ avancé pour Salento via Perreira.
Au terminal del transporte à Manizales, les bus partent toutes les heures pour Salento (12 000 COP pour une durée de 1h15 et 50 km).
Petite ville fort sympatique, très colorée, mais aussi très touristique.
L'office du tourisme se trouve sur la place principale
Ici, ce sont les treks vers la Sierra que les touristes viennent faire, et principalement à Cocora Valley.
Banques et DAB
De très nombreux hébergements à des prix très abordables  
A voir à Salento :
  • Flâner dans ses ruelles colorées
  • Monter au mirador de Alto de la Cruz
  • Faire un trek dans la vallée de Cocora et d'aller à la Casa de Colibris
  • Découvrir les fincas de café   
Histoire 
Situé dans le triangle du café, Salento devient l’une des destinations phares de Colombie, autant prisé par les locaux que par les touristes. Perché à deux mille mètres d’altitude, ce village pittoresque dévoile non seulement une architecture coloniale multicolore, mais également des paysages environnants incroyables. Situé aux portes du parc national de Los Nevados, Salento est notamment connu pour la vallée de Cocora, lieu unique au monde où croissent des palmiers de cire géants. Passage obligé lors d’un voyage en Colombie, nous vous avons dressé une liste des 7 choses incontournables à faire en venant visiter Salento.
Salento est une petite bourgade fort sympathique

Plan des sentiers et chemins de rando autour de Salento

Gare de bus à l'entrée de Salento
Rue principale de Salento. Le tourisme est la principale économie
Rues désertes à 7h du matin et foule dans la journée ! 
Sur la place principale, les jeeps Willy, partent pour les treks à Cocora Valley.
Mais c'est aussi le tour de la place avec de minis jeeps pour les enfants ! !  faut bien faire comme les grands  ! !
Atardecer de Salento, un hostal fort bien placé où les rencontres facilitent les échanges de bons plans ainsi que les discussions avec les colombiens.
Un hostal, où chacun fait sa cuisine, le partage y est donc plus facile
Les ethnies en Colombie
Les ethnicités en Colombie reposent essentiellement sur trois groupes ethniques majeurs, les amérindiens, les noirs et les blancs, qui se sont côtoyés durant les 500 dernières années de l'histoire du pays. Avec ses 85 différents groupes ethniques1, certains démographes décrivent la société colombienne comme étant l'une des sociétés les plus diversifiées de l’hémisphère ouest et du monde. La plupart des Colombiens identifient la population et eux-mêmes selon leur ascendance, leur apparence physique et leur statut social. Les relations sociales reflètent l'importance accordée à certaines caractéristiques associées à des groupes ethniques déterminés. Même si ces caractéristiques ne différencient plus pour autant les catégories sociales, elles contribuent encore à déterminer le rang des individus dans la hiérarchie sociale. Des études génétiques se basant sur plus de 60 000 tests sanguins et 25 variables ont pu déterminer que le Colombien lambda typé amérindien portait une ascendance à 65 % européenne, à 22 % amérindienne et à 13 % africaine, par ailleurs, ces proportions varient largement d'une région à une autre.
Guanabana
Grand fruit vert, le Guanabana mesure jusqu’à 15 cm de largeur et 25 cm de longueur. Fortement parfumé, ce fruit à la chair blanche et à la peau verte épineuse est très juteux.
Le Guanabana est beaucoup apprécié glacé ou en jus. 
Visite de la ville jumelle de Salento, Filanca à 30 km
Prendre les jeeps Willy sur la place pour 6500 COP l'aller
Durée 30 mn et dernière jeep pour le retour à 18h

Départ pour un trek de 12 km pour la journée.
Il a plu toute la nuit, les sentiers seront certainement boueux.
Départ de Salento en prenant le Camino National et ensuite le Camino Del Indios.
Effectivement, c'est boueux de boueux, 2,5 km en 2h40 dans la boue, sur un sentier étroit en descente, affreux.. 
Il est impossible d'envisager de continuer, malgré mon GPS qui m'est utile.


Les jeeps Willy partent du centre de Salento pour Cocora Valley

Arrivée à Cocora Valley, un plan permet de se situer.
Mais le sentier est très bien balisé, inutile de prendre un guide ou un GPS.
La vallée de Cocora ( espagnol : Valle de Cocora ) est une vallée dans le département de Quindío dans le pays de Colombie . Il est situé dans la cordillère centrale des montagnes andines . "Cocora" était le nom d'une princesse quimbayenne, fille du chef local Acaime, et signifie "étoile d'eau" ( espagnol : estrella de agua ).
La vallée fait partie du parc naturel national de Los Nevados , incorporé dans le parc national existant par le gouvernement colombien en 1985. C'est le principal endroit où se trouve l'arbre national de Colombie, le palmier à cire Quindío ( Ceroxylon quindiuense ), comme ainsi qu'une grande variété d'autres espèces de flore et de faune (certaines en voie de disparition), qui sont toutes protégées par le statut national du parc.
La vallée de Cocora est située sur le cours supérieur de la rivière Quindío , la principale rivière du département du même nom, située à une altitude comprise entre 1800 et 2400 mètres. La vallée se trouve à environ 24 km au nord-est de la capitale départementale de l'Arménia et est accessible via une jonction de l'autoroute Arménia - Pereira , via Boquia jusqu'à la ville de Salento . Les véhicules (voitures privées ou taxis jeep du Salento) peuvent ensuite parcourir 11 km plus loin dans la vallée jusqu'à "Cocora", une collection de campings et de restaurants - d'autres parties de la vallée ne sont accessibles que par la randonnée sur le nombreux sentiers ou à cheval.

C'est une vallée où l'élevage est la principale activité.
Le lait est récolté dans les fincas (fermes) et améné à dos de mulet pour être traité.

Trek dans la Cocora Valley

Debout 5h, il fait toujours nuit. Départ en jeep Willy pour Cocora Valley (4000 cop). Il est recommandé de prendre les premières jeeps. En effet, ici le climat tropical est à prendre en compte. Le temps se couvre dés midi et il peut y avoir des averses en fin d’après midi. La chance est au rendez-vous, le ciel est bleu en arrivant à Cocora. Nous sommes 6 dans la jeep. Trek de 12 km à faire et retour impératif avant 17h pour reprendre la jeep. Après 19h, il faut rentrer à pied (20km). Ici on compte les treks en km et non en heures. C'est pas facile d’évaluer le temps qu'il faut. Paiement du droit d’entrée (4000 cop). Il est préférable de commencer par le sentier du bas. L'approche de 2 heures de marche dans les prairies est superbe. Le trek se fait entre 2700 et 3000 m. Le tout dans une végétation tropicale, humide et chaude. Il faudra passer quelques passerelles avant d’arriver à la casa des colibris (5000 cop) pour observer les colibris. Le café, l’aguapanela, ou chocolat est offert. Il est midi, il est temps de reprendre le trek de retour par une boucle à 3000 m. La montée est glissante dans la jungle. Le déjeuner prévu à la finca de la Mantagna ne sera pas possible, elle est dans les nuages et fermée. Le temps se couvre,  il commence à pleuvoir. On passe dans la forêt des palmiers à cire. Un deuxième péage (4000 cop). Au deuxième mirador,  possibilité de prendre un petit sentier à gauche à travers une prairie. Arrivée dans les temps pour une dégustation d’une truite.

L'ancien sentier est particulièrement boueux (à droite). Dans les guides, la mise à jour n'a pas été faite.
Actuellement un nouveau sentier (à gauche) plus praticable (!) permet d'être à peu près au sec !
Sentier pour aller à la Casa de Colibris

Colibris à la Casa de Colibris

La Finca de la Montagna, fermée ce jour là... donc pas de pause repas comme prévu... il faudra donc reprendre la route 
Le Céroxyle de Quindío ou Palmier à cire du Quindío (Ceroxylon quindiuense) est une espèce de palmiers du genre Ceroxylon qui appartient à la sous-famille des Ceroxyloideae. L'espèce est présente sur les reliefs de la région andine en Colombie. C'est un des symboles nationaux colombiens. C'est la plus grande espèce de palmiers au monde, pouvant atteindre jusqu'à 60 m de hauteur

Notre pickup avec le chauffeur Alguro et le guide Christian

Un exemple de volcan Cerro Machin
Départ pour un trek au Volcan Cerro Machin 2750 m
L'agence qui est reconnue et réputée se nomme Paramo Trek

Debout 5h, départ 6h en pickup avec le chauffeur Alguro et le guide anglophone Christian, de Paramo Trek, réputé pour leur sérieux. Une chance inouïe,  il fait un temps extraordinaire, un ciel sans nuage. Hier soir, j'ai regardé la météo montagne du volcan, beau temps jusqu’à 13h puis risque de tempête, il ne faudra pas traîner. Il faudra passer la Cordière Centrale avec un col à plus de 3500 m et la Cordière Est avant de gravir le volcan. 4 heures de piste jeepable.

Un arrêt pour voir le Cerro Santa Isabel 4965 m, enneigé. Il parait que c'est très rare de l'observer. Nous continuons pour admirer les fameux palmiers à cire, dont le plus haut fait 60 m ! Ensuite un arrêt pour une pause café, ou plutôt d'une boisson chaude ; l'aguapanela : c'est de la mélasse (canne à sucre) chauffée dans de l'eau, pas mauvais. Observation des colibris. Ensuite nous continuons dans la montagne vers une finca (ferme), pour le petit déjeuner traditionnel et café. Nous passons sur la deuxième Cordillère (il y en a 3) pour arriver enfin au pied du volcan. Il fait très beau et chaud, mais dans le sac, tout est prévu… une montée hyper raide sur 1,5 km, 2h de montée en direct dans la jungle, les lianes… bref ce n'est pas nos sentiers pyrénéens... L’humidité et la chaleur nécessite d'avoir 2 litres d'eau. Enfin le sommet. .. quelle surprise de voir que le volcan, l'un des plus grands de Colombie (caldera de 2,5 km de diamètre) ne ressemble pas à ce que l'on pourrait penser. Les derniers 100 m, la chaleur est ressentie sous les pieds… En fait le cratère est bouché par la jungle et c'est en fait un gros bouchon prêt à exploser. Quelques minutes pour admirer les fumeroles avant de redescendre. Si la montée est difficile, la descente est dangereuse, le terrain est abrupt et glissant (heureusement, la boue annoncée n'est pas au rendez-vous. ..). Aprés cette descente,  il est 15h30, nous nous arrêtons dans une autre finca pour un déjeuner local. Avant de repartir, une pause dans les thermes locaux .. 

Arrivée à Salento,  il fait nuit, il est 18h… 


Le Cerro Santa Isabel (4965 m) enneigé

La piste est souvent bloquée par des chutes d'arbres

Une Finca (ferme) où nous prendrons le petit déjeuner très local

Colibri

A gauche Christian le guide et à droite Alguro le chauffeur


Dans le secteur, pour se déplacer sans 4x4, le cheval est roi pour le transport des marchandises. Cette région est productrice de lait. Aussi, il faut acheminer le lait des Fincas vers les lieux de traitement du lait.

Vue sur la Cordière très verdoyante
Le Céroxyle de Quindío ou Palmier à cire du Quindío (Ceroxylon quindiuense) est une espèce de palmiers du genre Ceroxylon qui appartient à la sous-famille des Ceroxyloideae. L'espèce est présente sur les reliefs de la région andine en Colombie. C'est un des symboles nationaux colombiens. C'est la plus grande espèce de palmiers au monde, pouvant atteindre jusqu'à 60 m de hauteur
Il pousse sur le versant ouest des pentes de la cordillère Centrale et de la cordillère Occidentale, et sur le versant est des pentes de la cordillère Orientale, entre 2 500 et 3 000 mètres d'altitude dans la forêt de montagne tropicale Son habitat est les sols sableux avec une forte acidité, et une pluviométrie moyenne de 1 800 mm / an. Il a une plage de température requise entre 12 et 19 °C.
Nous passons dans un secteur extraordinaire, des palmiers à cire en à perte de vue. Les plus hauts peuvent atteindre 60 m, impressionnant.
La montée au volcan est raide, le sentier très étroit et les racines et les lianes ne facilitent pas l'ascension.

Christian le guide au sommet du volcan Machin 2750 m 

Les fumeroles du volcan, la chaleur est importante
     Liste des volcans en Colombie

Le Cerro Machín est un volcan de Colombie situé dans la cordillère des Andes, dans le département de Tolima. Son altitude est estimée à 2 750 mètres.
Sa dernière éruption remonte à 1180 avec une imprécision de plus ou moins 150 ans mais il conserve une activité sismique attestée depuis 2004.
Repas traditionnel pris dans une famille au pied du volcan.


Jeunes bananes en formation

Fleur de bananier

Caféier sauvage
Menu du jour (menu del dia ou almuerzo) : soupe, salade, plat principal : viande ou poisson + riz + banane plantin, jus de fruit 






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