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VOYAGE AU BRESIL Du 7 juillet au 21 août 2007 | |
Itinéraire
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VIDEO COMPLETE DU VOYAGE | |
Informations générales :
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RIO DE JANEIRO | |
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
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HISTOIRE DE RIO Sources : http://www.americas-fr.com/voyages/rio-de-janeiro-2.html Gaspar de Lemos est parti du Portugal en direction du Brésil en 1501. Il arrive dans une grande baie en janvier 1502 et pense se trouver à l'embouchure d'un fleuve. C'est pour cela qu'il nommera ce lieu Río de Janeiro, fleuve de janvier. Mais ce sont les Français qui vont s'établir de façon permanente à cet endroit. Les Portugais et les Français y venaient pour chercher du bois sur la côte brésilienne. Mais au fur et à mesure que la colonisation portugaise s'étendait, les Français craignaient de rester isolés. En 1555, trois bateaux remplis de colons français arrivent dans la Baie de Guanabara et ceux-ci vont s'installer dans une petite île qu'ils appelleront France Antarctique. Les Portugais ne tarderont pas à l'attaquer et réussiront à déloger les Français de la zone en 1560. Puis ils poursuivent leurs attaques contres les puissants indiens Tamoio qui s'étaient alliés aux français. En 1567, les Portugais s'installent dans une ville fortifiée appelée São Sebastião do Río de Janeiro. Mal dessinée, avec des rues irrégulières, c'est la ville portugaise typique de l'époque médiévale. A la fin du siècle, la ville vit surtout de la pêche et des exportations de bois et de canne à sucre. En 1660 la population compte 3.000 indiens, 750 portugais et 100 esclaves noirs. Grâce à l'esclavage la culture de la canne à sucre se met à prospérer. La fièvre de l'or à Minas Gerais, au début du XVIIIème siècle, va changer Rio de Janeiro de façon radicale. Rio va devenir la perle du Brésil. En 1710, les Français attaquent la cité. Vaincus dans un premier temps, ils arrivent à mettre la main sur la ville. Les Français exigent alors de l'or, du sucre et des troupeaux aux portugais qui n'ont d'autre choix que de les satisfaire. Mais les Français vont perdre des forces quand les bateaux chargés d'or couleront au milieu d'une terrible tempête. |
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Copacabana, plage mythique. Mais ne pas hésiter à aller sur Leblon ou Ipanema. Ne pas hésiter à y aller à pied (8 à 10 km) c'est une journée sympa, allez jusqu'au lac lago Rodroguo de Freitas. Prendre l'avenue Atlantica, fermée à la circulation le WE, c'est le jour des rollers et joggeurs. | |
L'autre incontournable visite c'est le pain de sucre. Pao de Açucar. Nous suggérons d'aller sur Flamengo pour avoir une vue globale du pain de sucre. De plus le quartier est calme est sans horde de touriste... Pour y aller, c'est simple : métro ou bus (c'est marqué Flamengo) Depuis Copa pour aller au pain de sucre prendre les bus 511 ou 512. La montée en deux étapes (35 R$) nous fait arriver à 395 m. De là aussi la vue est impressionnante. On peut voir soit Flamengo soit Copacabana. En haut si l'on est vigilant on y voit des petits signes. Une belle promenade au sommet. Prévoir de prendre votre casse croute (la restauration est chère). Au fait, on peut voir le stade Maracana. Une vue du
Corcovado depuis Flamengo
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Pour
y aller depuis Copa, prendre le bus 583 ou 584 et se rendre dans le
quartier de Cosme Velho, à la gare du funiculaire :
Bonde do Corcovado.
A partir de là, deux choix : taxi ou funiculaire (36 R$
A/R). Notre
choix fut pour le funiculaire, et c'est vraiment spectaculaire et
très
impressionnant. Après la montée, on se retrouve
à 710 m, bouche bée
devant le panorama de tout RIO à nos pieds.
C'est un sculpteur français Paul Landowski, qui
réalisa l'oeuvre : 38 m de haut et 700 tonnes.
Chaque main
mesure 3,20 m et pèse 8 tonnes. |
Une
vue depuis le Corcovado, la brume y est souvent présente. Il y fait frais, prendre une petite laine... |
OURO PRETO ( Or noir, l'or se trouvait dans de la gangue noire) | |
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
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HISTOIRE D'OURA PRETO Sources : http://whc.unesco.org/fr/list/124 Fondée au début du XVIIIe siècle à 513 km au nord de Rio de Janeiro, la ville historique d'Ouro Preto (Or noir) couvre les pentes abruptes de la Vila Rica (Riche Vallée), centre d’une riche région de mines d’or et capitale de la province du Minas Gerais de 1720 à 1897. Le long de la route sinueuse originelle et avec un agencement irrégulier qui épouse les contours du paysage, se trouvent des places, des bâtiments publics, des résidences, des fontaines, des ponts et des églises qui, ensemble, forment un groupe homogène exceptionnel présentant les belles formes curvilignes de l’architecture baroque. La ville historique d'Ouro Preto était en 1789 le centre symbolique du mouvement pour l’émancipation du Brésil, Inconfidencia Mineira, et accueillait des artistes exceptionnels à l’origine de bon nombre des œuvres les plus significatives de la période du baroque brésilien, en particulier l'église de São Francisco d'Assise par le fameux architecte et sculpteur Antonio Francisco Lisboa (Aleijadinho). L'isolement de la zone pendant la plus grande partie des XIXe et XXe siècles a entrainé une stagnation économique, qui a favorisé la préservation des constructions coloniales et du tissu urbain d'origine. |
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Les
13 églises peuvent être visitées
moyennant finance
(2 à 5 R$) de plus pas question de prendre des photos ou de
filmer. La place Tiradentes
d'Ouro Preto
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MARIANA | |
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
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HISTOIRE DE MARIANA Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mariana_%28Minas_Gerais%29 Mariana (54 219 habitants en 2010) est la plus vieille ville de l'État du Minas Gerais au Brésil, située à 110 km au sud-est de Belo Horizonte. |
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Quelques églises à Mariana |
La "Maria
Fumaça" fait
le trajet Ouro Preo A/R (18 R$ l'aller), 2 trains par jour (14 km).
C'est un train à vapeur.
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Nous sommes partis à la rencontre des orpailleurs, des vrais chercheurs d'or (Garimpeiros). Pour ce faire, prendre la rua Rosario Velho après le vieux pont en bois en direction de la Capella De Sto Antonio, à l'ouest de Mariana. De l'or il y en a, on a vu ! ! | |
Minas de Passagem entre Ouro Preto et Mariana à 4 km avant d'arriver à Mariana. C'est la plus grande mine du Brésil (30 km de galeries et 120 m de profondeur) (17 R$). Pour y aller, prendre le bus depuis Ouro Preto (2,20 R$) et se faire arrêter à mi chemin à l'entrée de la mine. Au retour nous sommes rentrés à pied sur Mariana pour reprendre le bus du soir. minasdapassagem@minasdapassagem.com.br http://www.minasdapassagem.com.br/ | |
BELO HORIZONTE | |
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
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HISTOIRE DE BELO HORIZONTE Sources : http://www.villes.co/bresil/ville_belo-horizonte_30110-063.html Troisième plus grande métropole du Brésil, Belo Horizonte (à prononcer « béaga »), ou Bel Horizon en français, est une destination encore peu connue des voyageurs visitant l’Amérique du Sud. Située dans la région montagneuse du sud-est du Brésil, elle est au cœur de l’Etat du Minas Gerais, connue pour sa richesse historique et minérale (mines d’or et gisements de pierres précieuses). La métropole compte 2 millions d’habitants en son centre et plus de 6 millions si l’on compte son agglomération. Située à 836 mètres d’altitude, elle offre une vue imprenable sur la région. Elle est aussi le point de départ de toutes les excursions dans le Minas Gerais brésilien. Belo Horizonte est considérée comme la ville brésilienne ayant la meilleure qualité de vie de toute l’Amérique Latine. Entre joyaux architecturaux, richesses culturelles, renommée gastronomique et dynamisme non chaotique, Belo Horizonte a des milliers de trésors à vous faire découvrir. |
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CURITIBA | |
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
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HISTOIRE DE CURITIBA Sources : http://nds-lasolitude.org/curitiba-histoire/ Il y avait aux alentours de Curitiba une fazenda appelée FAZENDA
SANTA BARBARA, appartenant aux familles Ferreira da Costa et Martins
Franco. Dr. Arthur Martins Franco, père de Sr Belém, était propriétaire
d’une partie des terres. la famille de Dr. Arthur avait l’habitude de
venir s’y reposer lors des fins de semaine. La Solitude à Curitiba En janvier 1957, Sr Belém et Sr Anne
Joseph arrivèrent de France pour voir la possibilité
d’une fondation au Brésil. |
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PARANAGUA | |
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
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HISTOIRE DE PARANAGUA Sources : |
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MORRETES | |
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
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HISTOIRE DE MORRETES Sources : |
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Une vue
générale
de Moretes. Au fond le restaurant hôtel Nhundiaquara (nom
d'un ancien
roi) où on l'on tentera de vous conduire, la vue est sympa
et les prix en
rapport.
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Une rue typique |
ANTONINA | |
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
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HISTOIRE DE ANTONIA Sources : |
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FOZ DO IGUACU (Brésil) | |
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
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HISTOIRE DE FOZ DO IGUACU Sources : http://www.bresil-guide.com/zone-bresil/iguacu.html La ville de Foz des Iguaçu est exclusivement connue pour ses chutes, qui sont parmi des plus belles du monde avec les chutes de Zambèse (120 m de hauteur) et les chutes du Niagara (47 m). Iguaçu, qui signifie "grandes eaux" en indien Tupi-guarani, est impressionnant par la hauteur de sa chute (80 m), mais aussi par la largeur du fleuve : pas moins de 2,5 km avec plus de 250 chuttes ! Elles furent rendues célèbre par le film Mission en 1986. En fait, les chutes sont à cheval sur 3 pays : le Brésil, le Paraguay et l'Argentine. Les gouvernements brésilien et argentin ont décidé de préserver le cadre dans lequel s'intègrent les chutes. Le parc national de l'Iguaçu, occupé par la forêt tropicale, est classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1986. Avec une surface de 185.260 ha, ce parc préserve l'une des plus belles réserves de Mata Atlântica du Brésil. Comme son voisin d'Argentine, le parc national de l'Iguaçu permet d'admirer, sur une longueur de 2 700 m, l'une des cataractes les plus grandes et les plus impressionnantes du monde. Il abrite de nombreuses espèces rares et menacées de flore et de faune, et notamment la loutre géante et le fourmilier géant. Les nuages d'embruns qui se dégagent des chutes favorisent la croissance d'une végétation luxuriante. |
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Pour visiter les chutes. Des bus réguliers (2 R$) vous y améne (10 km). Pour l'entrée, attention, il y a deux files. Juste un truc si vous êtes deux. En effet, la file d'attente peut être très longue surtout en haute saison. Un prend la file pour entrer dans le parc pendant que l'autre prend la file pour l'achat des billets (réduction pour les retraités même français !). Avec votre ticket, rejoignez votre équipier. Ensuite on prend un bus à impériale et vous descendez au terminus des gorges du Diable Garganta do Diablo. L'endroit est bien entendu spectaculaire, vous y rencontrez des petits fourmiliers coatis. Il y a de nombreuses "attractions" de type safari au près des chutes, mais c'est vraiment très cher, http://www.macusafari.com.br. Au retour, nous sommes revenu à pied (la carte pouvait laisser penser que la distance était de 3 à 4 km, erreur... 12 km), mais on y voit de nombreuses colonies de signes, car personne ne revient à pied !. | |
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PUERTO IGUACU (Argentine) | |
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
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HISTOIRE DE PUERTO IGUACU Sources : http://www.argentina-excepcion.com/regions-argentine/litoral/puerto-iguazu Les Chutes d'Iguazu représentent certainement un des plus beaux spectacles que la nature puisse nous offrir sur cette planète. Au coeur de la forêt tropicale, ce sont plus de 6 millions de litres d'eau qui se déversent chaque seconde dans l'ensemble de ce parc que les touristes découvriront en faisant d'agréables randonnées, quelque soit leur âge et leur condition physique. La beauté des chutes d'Iguazu est telle qu'elles ont été élues en 2012 comme l'une des "Sept Merveilles Naturelles du Monde" lors du grand vote organisé par la fondation New7Wonder, un vote auquel ont participé plus d'un milliard de personnes. A cette occasion Enio Cordeiro, l'ambassadeur du Brésil à Buenos Aires, a déclaré que "ces merveilles survivent à toutes les merveilles existantes et qui existeront parce que ce sont des merveilles de la nature". |
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Les chutes d'Iguaçu côté argentin (60 pesos) méritent largement le complément au côté brésilien, car les vues sont différentes. Par ailleurs, l'environnement est nettement plus vaste et la durée de la visite beaucoup plus longue, comptez la journée. Pour y aller, soit vous logez en Argentine et dans ce cas pas de problème des bus (4 Pesos A/R) vous amènent aux chutes (10 km). L'autre solution possible mais il faut se lever tôt, c'est pour ceux qui logent côté Brésil. dans ce cas, la manip est la suivante : Prendre le bus à la Rodoviaria (TTU) au nord de Foz. Il y en a à partir de 6h. (3 R$). Le bus vous amene à la frontière, vous passez la douane (ne pas oublier de garder le papier pour revenir au Brésil). Ensuite le bus vous attend et vous conduit à la douane argentine (formalité très simple et très rapide, contrairement à ce que l'on tente de vous faire croire pour vous vendre une prestation ! !). Là le chauffeur vous donne un ticket (compris dans le pris du bus), ce ticket vous permet de prendre le bus argentin qui vous conduit à la Rodoviaria de Puerto Iguaçu. Enfin de là, vous prenez le bus pour les chutes. Vous pouvez payer le bus et les chutes en R$. L'entrée du parc (60 pesos). | |
Pas besoin de traduire L'entrée du parc
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Dans un village
d'aborigènes, les Y-Iriapu. Ils vivent dans des maisons sans
eau ni électricité, d'une extrême
précarité, mais semblent heureux. Ils
confectionnent des
objets en bois (toucan, tigre...) qu'ils vont ensuite vendre en ville
aux touristes
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Départ
d'Argentine, le bus se fera attendre 2 heures !
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Hoto tres fronteras : point stratégique à partir duquel on peut de l'argentine voir le Brésil et le Paraguay à la convergence des 2 fleuves le Rio Paranà et le Rio Iguaçu. |
CIUDAD DEL ESTE (Paraguay) | |
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
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Herboriste de rue, en train de préparer des décoctions de plantes. |
Transport local
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PARATI ou PARATY | |
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
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HISTOIRE DE PARATI / PARATY Sources : http://braises.hypotheses.org/614 La date de fondation de la ville est mal établie. Selon certains existait déjà en 1540/1560 une bourgade consacrée à San Roque, d’autres font remonter son origine à 1597, quand Martim Correa de Sá entreprit une expédition contre les Indiens Guaianás dans la vallée du Paraíba. D’autres encore à 1606, à l’arrivée des premiers colons de la capitainerie d’Itanhahém. En tout cas en 1660, la situation était assez florissante pour que ses habitants exigent leur séparation d’Angra dos Reis et leur élévation au rang de Vila, obtenue en 1667 sous le nom de Villa de Nossa Senhora dos Remédios de Paratii. Paraty était alors devenu un poste de traite prospère en raison de sa position stratégique au fond de la baie d’Ilha Grande. C’est là qu’aboutissait le chemin intérieur qui, par Guaratinguetá, Freguesia da Piedade (l’actuelle Lorena) et les gorges d’Embu atteignait le bien nommé Minas Gerais (les mines générales), où d’énormes gisements d’or ont été découverts à la fin du XVIIe siècle : grâce à ce « chemin de l’or de Piedade » son port était alors devenu le deuxième du pays. En 1702 le gouverneur de Rio de Janeiro promulgua le « Règlement des Mines » qui prévoyait que seuls les bovins pourraient y être amenés depuis Bahia et que tous les autres produits devraient transiter par Rio de Janeiro (alors une toute petite ville), puis de là « prendre la direction de Paraty ». En 1703 la Lettre Royale du 9 mai ordonna d’installer à Paraty une Casa de Quintare de l’or pour la Couronne) afin de contrôler le flux d’or des mines vers Rio de Janeiro et celui des hommes et des marchandises en sens contraire. Malheureusement pour Paraty, dès 1710-1711 fut entreprise l’ouverture d’un autre chemin allant tout droit de Rio de Janeiro au Minas par la Serra dos Orgãos, réduisant le temps de trajet de moitié. En 1767 les travaux d’aménagement du caminho novo, le « nouveau chemin », étaient terminés, celui de Paraty devenant le caminho velho, le « vieux chemin ». Avec la chute du trafic de l’or, Paraty se tourna vers la production de cachaça (la version brésilienne du rhum), utilisée comme monnaie de troc contre des esclaves africains. L’ancien chemin de l’or fut alors de plus en plus utilisé pour acheminer ceux-ci vers les plantations de café de la vallée du Paraíba, et descendre les sacs de café à dos de mulet. À la montée passaient aussi les produits de luxe importés d’Europe par les « barons du café », anoblis par l’Empereur du Brésil parce qu’ils fournissaient au pays sa principale richesse, et au gouvernement – via la taxe d’exportation – sa principale ressource fiscale. En 1850 ce même Empereur Dom Pedro II passa, sous la pression des rares abolitionnistes brésiliens et surtout de la Grande Bretagne, une loi interdisant la traite des esclaves, mais celle-ci se poursuivit sous forme de contrebande, qui passait par Paraty car aux environs les négriers trouvaient de multiples anses moins contrôlées que le port de Rio de Janeiro et des îles où faire reposer, sous bonne garde, les esclaves éprouvés par la traversée de l’Atlantique. Le port était en outre en plein essor grâce au café et aux autres produits transitant par Guaratinguetá, mais en 1864 le chemin de fer atteignit la vallée du Paraíba à Barra do Piraí et toute la vallée commença à l’utiliser pour écouler sa production, provoquant la décadence définitive de Paraty et de l’ancien chemin de l’or. Le coup de grâce fut l’abolition de l’esclavage, en 1888, il provoqua un tel exode que, alors que la ville comptait 16 000 habitants en 1851, il ne restait plus à la fin du XIXe siècle, selon un voyageur de l’époque, que « 600 vieillards, des femmes et des enfants ». Paraty resta alors pratiquement isolée pendant des décennies, ce qui a préservé la ville dans l’état où elle était du temps de sa splendeur, à la fin du cycle du café du XIXe siècle. La plupart des maisons, construites du temps du cycle de l’or, avaient alors été embellies grâce à l’argent provenant en grande partie de la contrebande des esclaves et de la cachaça. Les figures 4 et 5 montrent qu’au milieu du XXe siècle la ville avait à peu près la même étendue et le même aspect que vers la fin de l’Empire (littéralement une maison où prélever le 5. |
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La poussada Coco
Verde, Rue Joao Luiz Rosario. pousadacocoverde@hotline.com
ou abiliocarlos@uol.com.br
des chambres d'une propreté inégalée,
sympa et un
cafe da manha très complet (50 R$). A 300m de la Rodoviaria
et
200m du centre historique. |
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Les rues de Parati se remplissent d'eau de mer au rythme des marées. | |
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Une
journée à bord de la goèlette
Francis Drake.
Nous serons 10 à bord dont un couple de jeune
français et
une famille allemande. On n'est pas serré,
l'équipage est
sympa. On vous sert des fruits, ont déguste la
cachaça ou
Pinga. Il fait chaud, la mer est chaude (et c'est l'hiver), bref le
paradis. |
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Sur le caminho de Ouro |
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Fleur de bananier
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SAO PAULO | |
INFORMATIONS POUR LES ROUTARDS :
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HISTOIRE DE SAO PAULO Sources : http://www.universalis.fr/encyclopedie/sao-paulo/ São Paulo est la plus grande agglomération de l'hémisphère Sud (19 millions d'habitants en 2007) et la cinquième du monde. Principal pôle économique du Brésil et de l'Amérique du Sud, elle est un des lieux de commandement de la nouvelle économie − elle figure parmi les trente premières économies du monde −, et elle constitue un des nœuds du réseau urbain international. Elle offre des millions de mètres carrés de bureaux, de luxueux complexes hôteliers et des districts de haute technologie. L'agglomération a un P.I.B. de 182 millions de dollars (2007), soit le quart du P.I.B. brésilien, et son revenu par tête est deux fois supérieur à la moyenne nationale. Symbole du développement capitaliste brésilien, elle doit sa fortune initiale à l'économie du café au xixe siècle, et son dynamisme actuel à la qualité de ses services financiers et technologiques, à l'audace de ses élites et à la force d'une profonde mixité urbaine qui reflète le métissage national. Toutefois, São Paulo doit faire face à une crise urbaine qui s'aggrave avec l'occupation désordonnée de sites peu propices, la multiplication des logements précaires, l'asphyxie des transports, les indices de pollution élevés et la violence au quotidien. Les autorités municipales, en charge d'une des plus grandes villes du monde avec ses 11 millions d'habitants (2009), et l'organisme de gestion de la Région métropolitaine, établie en 1973 et formée par les trente-neuf communes environnantes, doivent donc relever un immense défi. |
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