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L'AVEYRON
carte Les lieux visités en Aveyron :
Belcastel et son château
Bournazel et son château
Conques
Compolibat
Figeac
La Couvertoirade
La Vinzelle
Le Caylar
Mirabel
Najac
Rignac
Rodez
Villefranche de Rouergue
Villeneuve d'Aveyron

Et dans le Lot :
Cahors
Saint Cirq Lapopie
BELCASTEL
Belcastel, situé à 8 km de Rignac.
Rignac est une petite ville très bien centrée pour visiter l'Aveyron. Camping La Peyrade, très ombragé et très bien équipé. Piscine à proximité. Le sympathique couple de gérant vous donnera tous les tuyaux pour visiter la région. Le plus, le propriétaire vous apportera le pain directement au Mobilhome !  

L’histoire du château remonte au IXème siècle, lorsque les villageois de Belcastel érigèrent une chapelle médiévale pour y pratiquer leur culte. L’extension de la chapelle se poursuivit au cours des deux siècles suivants ; ainsi naquit le château.

Au XIIIème siècle, les Seigneurs de Belcastel furent ruinés et décimés par les Croisades. Conséquence directe, le château fut confisqué par la Couronne et servit de bastion militaire. En 1390, il fut offert à un fidèle et vaillant chevalier nommé Saunhac. Les Saunhac redonnèrent vie au village de Belcastel en rénovant le château, mais aussi en construisant le magnifique pont et l’église qui font encore de nos jours tout le charme du village.

À la fin du XVIème siècle, le dernier héritier des Saunhac abandonna le château. Ce n’est que 100 ans plus tard qu’un habitant du village en fit l’acquisition. Malheureusement, celui-ci vendit les parements de pierre des différentes ouvertures de l’édifice, entraînant irrémédiablement le château à la ruine.

En 1973, le célèbre architecte français Fernand Pouillon découvrit les vestiges du Château de Belcastel. Séduit par le lieu, il mit son inspiration et son génie au service de la forteresse qu’il restaura à la main durant huit ans. Dix maçons algériens percèrent une carrière de pierres dans une colline située au-dessus du château, et contribuèrent à ériger l’ensemble des tours et des murailles, n’utilisant pour cela ni grue ni machine. Des maîtres-verriers vécurent et travaillèrent également sur le site, créant 85 fenêtres intégrant en leur centre des vitraux du XVIème siècle peints à la main.

            
Pont romain sur l'Aveyron
L'église et le cimetière où fut enterré anonymement Fernand Pouillon 
Un jardin aux scultures très originales
Randonnée vers le Fort Lourdou et le Fort du Roc d'Anglars sur le sentier historique
Pour y aller, partir du pont romain et aller sur la gauche, 45 minutes de marches. Un chemin de croix y mène à partir de la route avant d'arriver à Belcastel

De nombreuses randonnées sont possibles autour de Belcastel
  BOURNAZEL
Bournazel, situé à une dizaine de km de Rignac. Point de départ de randonnées superbes  

Les commanditaires étaient Jean de Buisson, riche financier devenu homme de guerre de François Ier, et son épouse Charlotte de Mancip, héritière du domaine. La construction du château débuta par l’aile nord dans les années 1540 sur l’emplacement du logis médiéval duquel persistaient le logis de la basse cour, les tours de défense et l’enceinte urbaine. Pendant que Jean de Buisson participe à la 9ème guerre d’Italie au cours de laquelle il s’illustre à la bataille de Cérisoles en 1544, son épouse conduit les travaux. L’aile nord sera achevée en 1545, au retour de Jean de Buisson, fait chevalier de l’ordre du roi à l’issu de la bataille. Comme homme de guerre il connaît Galiot de Genouillac, grand maître de l’artillerie de François I, qui a fait bâtir dans les années 1530 le château d’Assier dans le Quercy tout proche.

Le chantier fut ainsi relancé avec la construction de l’aile est. Or le projet initial d’un vaste plan rectangulaire enfermant en son sein une cour d’honneur régulière ne vit jamais le jour, interrompu pour des raisons que nous ignorons, mais qui sont peut-être à mettre en relation avec les troubles religieux qui secouèrent cette partie de la province à partir de 1561. Ainsi seuls furent réalisés l’aile nord et l’aile orientale ainsi que l’escalier d’honneur en retour.

Une des grandes figures du Rouergue de la Renaissance est Georges d’Armagnac, évêque de Rodez dès 1530 à moins de 30ans. Il a été l’aumônier de Marguerite de Navarre, la soeur de François I. Lors de son ambassade à Venise, il est accompagné de son secrétaire particulier, Guillaume Philandier, auteur d’annotations sur le traité de Vitruve. Amateur de texte antiques et sensible à tous les arts, c’est par son intermédiaire que Serlio arrive à la cour de François Ier.

Le voyage en Italie, la fréquentation de la cour et la proximité de Philandrier, l’architecte érudit de Georges d’Armagnac, ne sont pas étrangers à la magnificence du château.

En 1790, le château connu un évènement tragique. Lors d’une révolte paysanne contre les taxes redevables au seigneur, le château fut pillé jusqu’aux plombs des fenêtres, puis incendié.

Passé aux mains du comte de Marigny au XIXème siècle, le château fut profondément transformé. L’escalier d’honneur en retour de l’aile orientale fut détruit, la tour adjacente arasée ainsi qu’une partie de l’aile orientale.

Après la Seconde Guerre mondiale, le château devint une maison de repos gérée par les houillères de Decazeville. Les appartements furent transformés en chambres, et les volumes anciens découpés en petits espaces de soin et de repose.

Les nouveaux propriétaires ont depuis 2008, décidé de rendre à ce joyau de la Renaissance son lustre en restituant les volumes et décors du XVIème siècle. Les parties détruites sont reconstruites à l’identique avec des techniques traditionnelles.

Village de Bournazel
bournazel
      
Une randonnée d'une journée à travers forêts, chemins et villages perdus.
Itinéraire au départ de l'église de Bournazel :
Le GPS est nécessaire, de très nombreux sentiers pas toujours bien balisés.
- Hameau d'Antagnagues, 1 personne vivant à l'année !
- Rulhe (village et sa commanderie)
- Hameau de la Boriette
- Hameau de La Fage
Une occasion de ramasser noix, pommes, poires et figues sauvages 
Des fermes d'un autre âge ! mais tellement authentiques
La commanderie de Rulhe, petit village d'Aveyron
Niché au coeur de l'Aveyron, cette commanderie a été réhabilitée en gîte médiéval 5 étoiles pour un voyage au coeur du Moyen-âge!

Les premiers textes relatant l'existence de la Commanderie de Rulhe le Haut remonteraient à l'an de grâce 1120. L'église de Rulhe qui lui fait face et dont le chevet pré-roman est plus ancien d'au moins deux siècles (le cartulaire de Conques y fait référence dès le 9e siècle!) a probablement pris place sur l'ancien lieu de culte païen de Ruillia dont la racine celtique évoque la présence de chênes sacrés.
Successivement rattaché à la commanderie de Lugan puis d'Auzits, ce lieu sera une demeure seigneuriale occupée jusqu'au 18e siècle par les commandeurs de l'Ordre Hospitalier de Saint Jean de Jérusalem.
La Révolution, peu sensible aux valeurs des templiers, seigneurs ou moines-chevaliers, tronquera sa tour, symbole de noblesse. Mais cette demeure, tour à tour école et couvent, conservera son authenticité et sa vocation religieuse jusqu'à ce que l'abbé Justin Lagarrigue, grand oncle de l'actuel propriétaire décide de l'offrir en 1956 au diocèse de Rodez qui le revendra à une famille d'anglais amateurs de belles et vieilles pierres.


CONQUES

Conques

À l'intérieur d'un plateau ondulé composé de schistes ou de granits, les rivières du Lot, du Dourdou et leurs affluents ont ouvert un réseau de vallées sinueuses et profondes, formant le Ségala de Conques. Ici, les gorges creusées par le torrent de l'Ouche, sur le point de rejoindre la vallée perpendiculaire du Dourdou, s'élargissent quelque peu et tracent une sorte de cirque dont la concavité - la « conque » - vient échancrer le plateau aux horizons tabulaires. Il s'agit d'un véritable relief en creux. Pentes escarpées, affleurements de rochers et taches sombres des châtaigneraies engendrent un paysage à la fois austère et grandiose.

Tous les voyageurs, depuis l'écrivain Prosper Mérimée, par ailleurs inspecteur des Monuments historiques, qui avouait, en 1837, n'être « nullement préparé à trouver tant de richesses dans un pareil désert », furent frappés par l'aspect « sauvage » du site de Conques. Pourtant, ce cadre naturel s'avère particulièrement bien choisi et présente des avantages climatiques certains. L'abbaye et le bourg se sont installés sur le versant ensoleillé et abrité des vents du nord, assez haut pour échapper à l'humidité et aux brouillards des fonds de vallée. Des sources abondantes leur apportaient l'eau indispensable à la vie.

L'abbatiale Sainte-Foy de Conques est une église abbatiale située à Conques, dans le département de l'Aveyron.

En raison de sa vocation à l'accueil des pèlerins et au culte des reliques de sainte Foy, elle est qualifiée d'église de pèlerinage et constitue même le prototype d'autres grandes églises de pèlerinages, l'abbatiale Saint-Martial de Limoges, l'église Saint-Sauveur de Figeac, la basilique Saint-Sernin de Toulouse et la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle. Considérée comme un chef-d'œuvre de l'art roman du sud de la France, elle reste surtout célèbre pour son tympan et son trésor comprenant des pièces d'art uniques de l'époque carolingienne, dont la statue-reliquaire de sainte Foy.

Cette abbaye a été construite à partir de 1041 par l'abbé Odolric à l'emplacement de l'ancien ermitage de Dadon, datant de la fin du VIIIe siècle. Depuis 1994, l'intérieur est décoré avec des vitraux de Pierre Soulages, un enfant du pays.

Abbaye bénédictine jusqu'en 1537, elle fut ensuite placée sous la responsabilité de chanoines séculiers. Depuis 1873, l'abbatiale est confiée aux frères de l'ordre de Prémontré. Elle est actuellement un prieuré de l'abbaye Saint-Martin-de-Mondaye

L'abbatiale de Conques a fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840. Elle est également inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France depuis 1998.

Le tympan de la façade principale :
Ce tympan représente une parousie, l'histoire du Salut et le Jugement dernier, d'après l'Évangile selon Matthieu. Le maître de Conques a sculpté sur 24 blocs calcaire jaune (blocs juxtaposés, sculptés avant la pose et repris ensuite) trois registres en 29 tableaux et 124 personnages qui présentent des traces de polychromie. Ces trois registres correspondent à une organisation verticale du temps (les trois niveaux temporels) et de l'espace (les trois mondes célestes, terrestres et souterrains) : le registre inférieur représente les mondes souterrains, l'ici-bas des temps passés avec à gauche (à droite du Christ) le Paradis et le Limbe des patriarches, à droite le séjour des morts dans les enfers. Le registre médian est associé au monde terrestre, au temps présent, l'ici-bas des contemporains, avec à gauche la procession des élus et à droite les pécheurs vivants qui n'ont pas subi encore leur jugement particulier. Le registre supérieur correspond aux Cieux (domaines de l'éternité, de l'intemporel), à l'avenir, l'au-delà céleste d'après le Jugement

L'intérieur de l'Abbatiale Saint Foy

L'intérieur de l'abbatiale est très sobre avec le chœur, la voûte peinte et les tribunes sont peints en clair, presque blanche. Le haut des murs, l'abside et de nombreuses piles sont en pierre calcaire de Lunel de couleur jaune variable. Les murs Est du Transept, du déambulatoire et des chapelles, ainsi que les murs du collatéral Sud sont en grès rouge de Nauviale.

La travée du narthex est la plus large (5,70 m), les trois suivantes sont identiques (4,30 m), la cinquième accuse un élargissement (5,20 m) qui semble prévenir le rétrécissement de la suivante (2,90 m) donnant sur le transept.


LE CLOÎTRE

Le cloître fut élevé à la fin du XIᵉ siècle par l'abbé Bégon III, en contrebas du transept sud de l'abbatiale, mais il disparut en grande partie au début du XIXᵉ siècle, faute d'entretien. Ses matériaux servirent alors de carrière aux habitants du village et Prosper Mérimée arriva quelques années trop tard pour le sauver.
Seules furent épargnées, à l'est, deux petites arcades ouvrant sur l'ancienne salle capitulaire et, à l'opposé, les six baies géminées qui mettaient en communication la galerie occidentale du cloître et le réfectoire des moines.
Une trentaine de chapiteaux provenant des arcades disparues sont exposés dans la salle lapidaire au sous-sol du musée Joseph-Fau. Sur les corbeilles et les tailloirs, à côté des thèmes animaliers ou des anges, tout un monde de moines bâtisseurs, de guerriers, mais aussi d'acrobates et de montreurs de singes, fait revivre pour nous la société de ce début du XIIᵉ siècle.

 LE GRAND BASSIN CLAUSTRAL EN SERPENTINE

Le grand bassin claustral, quant à lui, a été remonté et restauré à partir des éléments d'origine.
Par la qualité de la pierre utilisée - une serpentine de coloration vert foncé - comme par la beauté de son ordonnance et de son décor sculpté, ce bassin, malheureusement privé de sa vasque centrale, représente un monument sans équivalent connu dans tout l'art monastique.


Porte de Vinzelle, l'une des entrées de la ville, amenant au pont romain

En revenant du pont Romain, dur dur surtout avec la chaleur ! 

Pont romain sur le dourdou
Il est improprement appelé « pont romain », ce nom étant une francisation fautive du mot en langue d'oc romièu qui signifie « pèlerins ». Il a été construit au XIVe siècle, à la fin du Moyen Âge, mais a probablement été précédé par un pont plus ancien du fait de l'afflux des pèlerins dès le XIe siècle sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, trajet sur lequel il se trouve (Via Podiensis allant du Puy-en-Velay à Ostabat).

Sécadou  ou Cléde : Séchoir à châtaignes
Le séchoir, chez nous, est une maisonnette de cinq à six mètres carrés. La maisonnette n'a qu'un étage , séparé du rez-de-chaussée par un plancher percé de trous. En haut, les châtaignes entassées; en bas, le feu de houille qui les dessèche lentement. Quand le fruit, richesse de mon pauvre pays natal, réduit, flottant dans sa gousse trop large, roussie, craquelée, est arrivé à point sous l'action d'un brasier tantôt vif, tantôt amorti, des bras vigoureux le battent en des sacs sur un billot, et, dur comme la pierre, jaune comme l'or, il est vendu à des marchands qui, tous les ans, vers décembre, font leur apparition aux monts d'Orb."

Fontaine
COMPOLIBAT
Compolibat se trouve à 18 km de Villefranche-de-Rouergue, à 25 km de Decazeville et à 40 Km de Rodez


La formation des Igues à Compolibat

Dans un terrain de couches plus ou moins épaisses et plus ou moins dures suivant leur richesse en silex ou en gravier, l'eau raviné en descendant la pente et a creusé un sillon qui s'est agrandi au cours du temps. Ce sillon qui est appelé " une Igue " a environ 20 mètres de profondeur pour 40 à 50 mètres de larges. La curiosité de ce phénomène géologique, unique en Rouergue, réside dans la décoration des parois des Igues qui semblent sculptées de la main de l'homme.

L'érosion a laissé comme des tours, des piliers, des colonnes isolées ou rassemblées, sur lesquelles l'eau a modelé des creux et des reliefs dont l'ensemble fait penser aux ruines d'un château. De nombreux panneaux renseignent le visiteur sur la formation et l'évolution de ce paysage particulier.

Un sentier botanique a été aménagé dans le site. Il permet d'apprécier la richesse de la faune et de la flore et présente les principales espèces qui ont été recensées. La majorité de ces espèces a été répertoriée et indiquée sur place par un petit panonceau


FIGEAC



LA COUVERTOIRADE
La Couvertoirade, Lorsqu’au XIIIème siècle, l’ordre du Temple reçoit en donation une partie des terres du Larzac, ils viennent bâtir sur un éperon rocheux un château défensif au lieu-dit du Mas Aymar. Plus tard, au XVème siècle, à la demande des habitants et pour se protéger des fameux « routiers », les hospitaliers également nommés chevaliers de l’ordre de Malte, feront construire l’enceinte des remparts en cinq années seulement
De ruelles en venelles, découvrez le four banal, les hôtels particuliers, l’unique château templier de France, l’église et ses stèles discoïdales, ses clefs de voûte ornées de la croix des chevaliers de l’ordre de malte. Là, règne le pacte des pierres…
Laissez-vous tenter par la sérénité des lieux en dégustant les saveurs locales à la terrasse des tavernes, flânez d’échoppes en boutiques, rencontrez les artisans et les habitants qui parlent avec passion de leur choix d’une vie particulière. 
Promesse d’un voyage dans le temps, au cœur de l’histoire templière et hospitalier, sur les terres mythiques du Larzac, la Couvertoirade vous attend sur un territoire classé Patrimoine Mondial de l’Humanité.
Un moulin à vent situé sur les hauteurs permet d'avoir une vue exceptionnelle sur le village. Accès facile mais à condition d'être bien chaussé.
LA VINZELLE
La Vinzelle,
La fontaine Saint Clair

La Campana Bella (grande cloche) est une curiosité du village. Elle pèse 1250 kg, elle fut offerte par un homme aisé du village et mise en place vers 1870 
Installée d'abord près de la porte de l'église, elle faisait un bruit si assourdissant lors des offices que les habitants décidèrent de la hisser sur le rocher dominant le village.

L'église Saint Roch, dans ses parties les plus anciennes, date du XIe siècle :
elle servait de chapelle au château.

L'église est dédiée à Saint Clair et Saint Roch. Saint Roch est fêté le 16 août, lors de la fête du village.
Cette chapelle est un vrai lieu de recueillement. Elle est ouverte, entretenue et fleurie par les villageois.


Lou Travel
Pour le ferrage des vaches ou des boeufs
LE CAYLAR
Le Caylar,
Comme dans bien des villages des Hauts-Cantons, la place centrale était ornée d’un orme champêtre. Cet arbre, planté sur cette même place, au milieu des années 80, était, comme la plupart des ormes de France, atteint par la graphiose. Bientôt ce ne fût plus qu’un arbre mort, triste et laide carcasse condamnée à être arrachée. Jusqu’au jour où la magie d’un sculpteur lui a redonné une seconde vie. En 1987, la municipalité du Caylar décidait en effet de le faire sculpter. Un artiste d’origine bretonne, Michel CHEVRAY, héraultais d’adoption, fut choisi pour réaliser ce projet.
Cet arbre évoque de façon saisissante la vie du Causse : bergers, paysans, animaux domestiques et sauvages, plantes et personnages symboliques..faites y un détour avant de prendre votre bâton de pèlerin pour parcourir les étendues sauvages du Causse..
MIRABEL
Mirabel, Situé sur la commune de Rignac, le hameau de Mirabel domine la vallée de l'Aveyron, traversé par le célèbre circuit de randonnée GR62B, le sentier ethno-botanique en Ségala " Al travers " et le sentier de la Résistance.
Il reste peu de vestiges de l'ancien château de Mirabel dont une partie est devenue l'église actuelle : une tour ronde a été transformée en clocher. Selon la tradition, le tombeau des anciens seigneurs aurait été situé sur le rocher. C'est là que se trouvait le château primitif (Xeme, XIeme siècles). Nous vous conseillons non loin de là: Visite du Conservatoire du châtaignier,
mirabel
Sentier ethnobotanique, A faire c'est très bien fait sur le plan pédagogique

Au sud de Rignac, le Conservatoire du Châtaignier et le site de Mirabel sont reliés par un sentier de 9 kilomètres : le sentier ethno-botanique en Ségala « AL TRAVERS ». Tout au long de ce chemin jalonné de panneaux d’animation, vous pourrez découvrir un paysage parfois sauvage, parfois façonné par l'Homme. La visite dure cinq heures avec lecture de tous les panneaux, comptez environ 3 heures pour une visite moins approfondie. Vous profiterez de beaux points de vue sur la Vallée de l’Aveyron avec quelques passages escarpés, c’est pourquoi nous le déconseillons aux poussettes et VTT.
La découverte de ces lieux est la preuve que l'Homme et la nature peuvent coexister. Il nous donne aussi quelques éléments de réflexion sur notre rapport avec notre environnement.
Le sentier ethno-botanique est un très beau témoignage sur l'Histoire de ce lieu : passé, présent et futur
.


Un peu de repos, avec cette chaleur

Sécadou  ou Cléde : Séchoir à châtaignes
Mirabel, petit hameau d'une seule âme
Vue sur les gorges de l'Aveyron
NAJAC
Najac :

Le bourg, chef-lieu de la commune est l'une des cinq bastides du Rouergue.
Najac était le siège d'une viguerie qui fut par la suite transformée en tribunal d'appeaux et siège d'un bailliage dont dépendaient trente-neuf paroisses. Le siège de la justice du Rouergue qui se trouvait primitivement à Najac et qui relevait du comté de Toulouse fut transféré à Villefranche-de-Rouergue après sa fondation par le Sénéchal de Rouergue en 1252. La justice de Najac était exercée au civil par un viguier et juge, assisté de deux lieutenants et d'un procureur du roi ; au criminel par ledit viguier et les consuls de la ville. Ceux-ci étaient seuls maîtres et juges de la police
En 1252, Jean d'Arcis, fait exécuter, à Najac, le consul Hugues Paraire après lui avoir confisqué ses biens ainsi qu'à d'autres habitants.
En 1255, le comte Alphonse confirme une charte de coutumes concédées précédemment aux habitants par le comte Raymond. Un acte, daté de 1243 avec le sceau de la communauté, fait déjà mention de consuls. À la suite du décès du comte et de sa femme Jeanne, Najac avec le Toulousain est érigé en châtellenie royale en 1271 En 1329 il est fait mention d'un viguier royal établi dans le bourg. Ce dernier remplace rapidement le baile.

La Maison du Gouverneur

Située dans le bourg de Najac, l’une des principales villes du Rouergue à l’époque médiévale, est un châtelet construit au XIIIe siècle, situé dans le quartier du Bourguet, entre la forteresse royale à l’ouest, et le plateau (le Barri) où se trouve la bastide de la fin du XIIIe siècle, à l’est.

Ce châtelet, constitué d’une tour quadrangulaire, a connu divers ajouts : il fut doublé à l’ouest et flanqué de bâtiments annexes aux XIVe et XVe siècles. Une tour escalier est édifiée au XVIe afin de desservir toutes les pièces de la demeure, d’autres dépendances sont ajoutées aux cours des XVIIe et XVIIIe siècles.

A l’origine l’édifice devait être occupé par une riche famille de marchands, puis par des personnages prestigieux comme à la fin du XVe siècle, le gouverneur Galiot de GENOUILLAC, grand maître de l’artillerie de François 1er, et gouverneur de la forteresse de Najac.


Le château royal de Najac construit au milieu du XIIIe siècle est l’œuvre d’Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis. Classé Monument historique ce château faisait partie d’un réseau de châteaux royaux situés dans la vallée de l’Aveyron. Il est la manifestation de la mainmise royale sur Najac après l’épisode Cathare. Les templiers y seront enfermés dans un cachot souterrain après leur arrestation en 1307.
Bien qu’inoccupé depuis de nombreuses années le château est encore très bien conservé. Le donjon circulaire était défendu par des archères de près de 7 mètres de hauteur, les plus hautes de France ! Les amateurs de mystères apprécieront le couloir étroit barré de plusieurs portes, aménagé dans la muraille qui conduit du nouveau donjon à l’ancien, un véritable passage secret ! Montez sur la terrasse, vous aurez un magnifique panorama sur l’Aveyron et le village. Notre conseil : chaussez vos baskets, ça grimpe ! Et préférez une visite guidée de la forteresse pour un voyage à travers le temps et les pierres

Intérieur de la cour de la Forteresse Royale

Vue sur le village depuis la tour de la Forteresse Royale

Intérieur de l'une des tours de la Forteresse Royale

Vue sur l'Eglise Saint Jean depuis la Forteresse Royale

L'église Saint-Jean (XIIIème et XIVème siècles) est la première église gothique du Rouergue (gothique méridional).
L'église Saint-Jean est classée Monument Historique.
En 1258 le tribunal de l'inquisition inflige des peines aux najacois, condamnés pour hérésie cathare, et impose la construction de l'église Saint-Jean

C'est une église massive, imposante, fortifiée et de grandes dimensions. Elle possède une nef unique et large adaptée au prêche.
Les vitraux sont formés de dalles percées, la rose polylobée compte 10 rayons et le clocher hexagonal qui est implanté sur le côté date du XIVème siècle.
Visite libre - accueil aux heures d'ouverture

Après la défaite du comte de Toulouse, Najac fut donné à Alphonse de Poitiers. Une tentative de révolte des habitants engagea le frère de Saint-Louis à prendre des précautions et il confia à un architecte du domaine royal la mission de renouveler et de renforcer les défenses du château, vers 1253. La construction de l'église est contemporaine de celle château, ce qui laisse supposer que l'architecte du château fut aussi celui de l'église. L'édifice comporte une nef à chevet plat, et deux chapelles qui dessinent les bras du transept, peu saillants. La chapelle nord est recoupée par une tribune au-dessus de laquelle se trouve le clocher, hexagonal en plan. Il porte à chaque angle une colonnette qui descend jusqu'à la corniche et se retourne sur toutes les arêtes du tambour.
RODEZ
Rodez
VILLEFRANCHE DE ROUERGUE
Villefranche de Rouergue :
Tout comme la forteresse de Najac, Villefranche-de-Rouergue a été fondée en 1252 par Alphonse de Poitiers, Comte de Toulouse et frère du roi Saint Louis.
La ville présente le plan caractéristique des villes neuves de cette époque, un quadrillage de rues avec au centre une place, lieu privilégié de la vie religieuse et publique, aujourd’hui place du marché. 
Le centre ancien de la bastide laisse découvrir la place Notre Dame et ses couverts, la collégiale et son puissant clocher-porche, les ruelles médiévales ainsi que les maisons des riches marchands dont les portes et tours symbolisaient au XVe siècle la position sociale de ses habitants.
La collégiale :
Ce n’est qu’à la fin du XVe siècle (après plus de 300 ans  de travaux !) que la collégiale fut enfin achevée.
Admirez le spectaculaire clocher-porche et son portail avant de pénétrer dans la nef unique, caractéristique du gothique méridional. Au fond de l’église, dans le chœur, se trouve LE chef d’œuvre de la collégiale : les stalles du sculpteur André Sulpice. Au nombre de 62, ces sièges alignés illustrent la vision de tout un monde médiéval qui mêle fantasme, truculence et scènes anecdotiques de la vie quotidienne.
En été, vous pourrez monter les 163 marches qui mènent au clocher et admirer la vue imprenable sur la ville.

VILLENEUVE D'AVEYRON
Villeneuve d'Aveyron,

Villeneuve, quelquefois Villeneuve-d'Aveyron, est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie, dans le sud-ouest de la France, à une altitude de 410 mètres. Elle s'étend sur une superficie de plus de 6 500 hectares.
Villeneuve, avec Najac, Villefranche-de-Rouergue, Sauveterre-de-Rouergue et La Bastide-l'Évêque - est l'une des cinq bastides du département. Une des « villes neuves » médiévales caractérisées par un plan d’urbanisme novateur, toutes situées à l'ouest, près du département voisin le Lot. Ces bastides furent construites aux XIIIe et XIVe siècles pour faire face à la forte croissance démographique dans la région du Sud-Ouest. A cette époque, on en construisit 315 dans une période de 150 ans, entre 1229 et 1373.

      
     

Eglise Saint-Sépulcre

L'église de Villeneuve a été construite en deux temps : l'église romane au 11è, copie du sanctuaire du St Sépulcre de Jérusalem, puis l'église gothique St Pierre et St Paul au 13è s.Peintures murales du 14è s représentant la légende du pendu/dépendu.
L'église de Villeneuve a été construite en deux temps : l'église romane, copie originelle du sanctuaire du Saint Sépulcre de Jérusalemdu, a été construite au XIè siècle, puis l'église gothique St Pierre et St Paul, au XIIIè siècle. La chapelle Nord de l'église romane est ornée de peintures murales depuis le début du XIVè siècle représentant la légende du pendu/dépendu.


Sur la route de Compostelle... quelle direction prendre ! !

Ici les rues ne laissent que peu de place ! !
LE LOT
CAHORS
Cahors,

Cahors est une commune française, située dans le quart sud-ouest du pays. Préfecture du Lot, elle est située dans la région Occitanie. Principale ville du département, forte de 19 340 habitants, au cœur d'une agglomération de 40 669 habitants, Cahors est la capitale historique du Quercy. Ses habitants sont appelés les Cadurciens (autrefois les Cahorsins).
Lovée dans un méandre du Lot, entourée par des collines escarpées et les hauteurs arides des causses, la cité est riche d'une parure monumentale d'une grande diversité, héritée notamment de l'Antiquité et du Moyen Âge (centre historique aux ruelles tortueuses et aux riches hôtels particuliers, cathédrale Saint-Étienne et surtout le célèbre pont Valentré, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle). Pôle touristique majeur, célèbre pour son vignoble, ses parcs municipaux et sa gastronomie (truffes, foie gras), cette petite ville typiquement méridionale bénéficie du label « Villes d'art et d'histoire ».

Le pont Valentré (en occitan pont de Balandras), également appelé pont du Diable, est un pont fortifié du XIVe siècle franchissant le Lot à l'ouest de Cahors, en France. Il offre aujourd'hui, avec ses trois tours fortifiées et ses six arches précédées de becs aigus, un exemple de l'architecture de défense du Moyen Âge.
Le pont Valentré est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1840 et depuis 1998 au patrimoine mondial de l'UNESCO, au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. Depuis 2012, avec le viaduc de Millau, le pont du Gard, le pont du Diableviaduc de Garabit, il fait partie des ponts remarquables du Sud de la France

La borne sans frontière n°1

Cahors s'apprête à célébrer sa mondialisation. Il y a cinquante ans, les Cadurciens, devenus après un vote « citoyens du monde » ont accueilli l'Américain Garry Davis et le prix Nobel de la paix. La première route sans frontière était inaugurée en présence du poète André Breton.
Le mondialisme est né à Cahors et dans le Lot. Enfin, un concept fait de pacifisme, d'humanisme, de générosité à l'opposé du mondialisme froid, économique, financier, que nous connaissons aujourd'hui.
Il y a tout juste cinquante ans, le chef-lieu devenait la première ville mondialisée. Cahors-du-monde était salué dans la liesse populaire, car à l'époque, une véritable euphorie mondialiste avait gagné la ville et le département. « Ici commence le territoire mondial du Lot » lisait-on sur la pancarte érigée en limite avec le Tarn- et-Garonne.

Garry Davis sera là

La commémoration de cette période se déroulera le 24 juin 2000, à Cahors, en présence des acteurs de cette histoire dans l'Histoire. Garry Davis, 77 ans, l'ancien pilote de bombardier américain qui avait fait sensation en déchirant son passeport et en se proclamant « citoyen du monde » fera spécialement le voyage depuis les Etats-Unis jusqu'à Cahors. Pierre Bergé, le scientifique Albert Jacquard, l'écrivain Bernard Clavel et André Fontaine, l'ancien directeur du Monde assisteront à cet anniversaire. On parle, également, de la venue de Mireille Robert Jospin, la mère du Premier Ministre qui a milité beaucoup pour cette idée et qui tenait un centre d'enregistrement des citoyens du monde.
Le docteur Louis Sauvé qui, localement, a joué un rôle déterminant dans cette aventure, figure au premier rang des personnalités invitées aux côtés de Robert Sarrazac
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SAINT CIRQ LAPOPIE
Saint Cirq Lapopie,
La terre de Saint-Cirq appartenait à la famille de Cardaillac. En 1229, Bertrand de Cardaillac rendit hommage à Raymond VII, comte de Toulouse pour cette terre. Un de ses descendants, nommé lui aussi Bertrand, reçut en 1395 le château et la terre de Saint-Cirq. Il fut la source des barons de Cardaillac-Saint-Cirq.

Pendant la guerre de Cent Ans, Hugues IV de Cardaillac se rangea dans le camp français. Il fut un grand technicien de l'artillerie
En 1471, Louis XI fit démanteler le château de Raymond de Cardaillac qui avait pris parti contre lui en soutenant le duc de Berry dans la guerre du bien public. Le château fut reconstruit sous le règne de Charles VIII, qui accorda de grandes faveurs à Raymond de Cardaillac, en dédommagement des préjudices causés sous le règne de Louis XI.
La division entre seigneuries se reproduisit à l'époque des guerres de religion : un Cardaillac devint le chef des protestants du Languedoc, tandis qu'un Saint-Sulpice restait catholique.
Amis cependant, ils s'entendirent pour interdire toute violence dans leur cité commune, mais en 1580, rompant la trêve, les huguenots s'emparèrent du château d'en haut, qu'Henri de Navarre fit démolir.
Ancien chef-lieu de l'une des quatre vicomtés du Quercy.

Vers 1920 le peintre post-impressionniste Henri Martin qui s'était installé dans le Lot "découvrit" le village et le représenta dans deux de ses tableaux, le faisant ainsi connaître des artistes et amateurs d'art. Le village commença alors à attirer les touristes. Après sa rupture avec le Parti Communiste Français, le militant marxiste Charles Rappoport se retira à Saint-Cirq-Lapopie où il fut d'abord inhumé après sa mort en 1941 avant que sa dépouille soit envoyée au cimetière du Montparnasse. Dans les années 1950, le poète et écrivain André Breton établit pendant quelque temps sa résidence estivale dans l'ancienne demeure d'Henri Martin, L'auberge des Mariniers, décrivant son « coup de foudre » pour « Saint-Cirq embrasée aux feux de Bengale (...) apparue comme une rose impossible dans la nuit »




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